b) Une mutualisation des actions au niveau européen ?
Il faudra également réfléchir au mode de financement de ces opérations lourdes. En dehors des pistes déjà évoquées, celle de la constitution d'une flotte européenne mériterait d'être approfondie. En effet, d'une part, il est difficile pour un avionneur de rentabiliser un programme modeste et, d'autre part, le prix d'achat par appareil est tributaire de l'importance de la commande. Sans s'engager à mutualiser l'ensemble la flotte, une noria de bombardiers d'eau pourrait, à titre expérimental, être mis à la disposition commune d'un groupement de pays frontaliers.
Une autre piste pourrait être celle d'une mise en commun des achats d'avions, au niveau européen . Cette solution, en apparence séduisante, se heurte à une difficulté liée au calendrier : les besoins de renouvellement des flottes sont étalés dans le temps, en fonction des achats, ce qui rend complexe l'acquisition groupée.
Pour autant, et à moyen terme, il pourrait être envisagé ce type d'opération, qui implique un haut degré de coordination entre les différents pays.