3. Une politique économique régionalisée au service d'un développement plus équilibré
L'économie marocaine connaît depuis quelques années, sous l'impulsion royale, une nouvelle impulsion décentralisatrice . Ce mouvement vers les territoires s'effectue tant au niveau administratif qu'au niveau de la déclinaison des politiques économiques.
Le 4 janvier 2010, Mohammed VI a annoncé une profonde réforme de l'organisation administrative du pays avec la création d'une Commission consultative de la régionalisation (CCR). Ce projet de régionalisation avancée mis à nouveau en avant par le roi lors de son discours du 9 mars 2011, vise à donner plus de poids aux régions.
Comme M. Nizar Baraka, ministre des affaires économiques, l'a exposé à la délégation, un chantier de territorialisation de toutes les politiques sectorielles est ouvert, par le biais de contrats-programmes État-région, afin de permettre un développement plus équilibré et plus harmonieux du pays.
Cette territorialisation a permis d'identifier 21 pôles de compétitivité qui auront vocation à devenir de véritables « clusters ». Des jumelages avec des pôles français, sur le modèle de Sophia Antipolis, pourraient être développés. Un pôle d'excellence dans le domaine des énergies renouvelables est notamment envisagé.