B. JEUX RÉGIONAUX : UNE DIPLOMATIE DU SPORT, POUR LES TERRITOIRES ET LA RÉPUBLIQUE
1. Les jeux régionaux : les bassins océaniques comme cadres de compétitions
Les différents bassins océaniques ont vu se structurer différentes compétitions d'envergure régionale.
a) Dans le bassin Atlantique, une structuration par discipline ou sur une base d'organisation politique régionale
Dans le bassin Atlantique, les jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes ( jeux de la CASCO ) sont des jeux anciens, organisés depuis 1926 et dont la dernière édition s'est tenue cette année 2018 à Baranquilla, en Colombie. Aucun territoire français n'a accueilli ces jeux jusqu'à présent, la Guadeloupe et la Martinique ayant rejoint l'organisation seulement en 2015 en tant que membres associés ; les deux départements antillais ont ainsi participé pour la première fois aux jeux de Baranquilla .
À l'échelle du bassin américain, la compétition de football de la confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes ( CONCACAF ) est également un rendez-vous important.
Enfin, les jeux de la Carifta ( Carifta Games ), réunissent annuellement depuis 1972 de jeunes athlètes des États ou territoires membres de l'organisation de libre échange de la Communauté caribéenne (Caricom) ; une compétition analogue existe également en natation.
b) Dans l'océan Indien, Jeux des îles et Jeux des jeunes
Deux compétitions régionales distinctes se trouvent structurées dans l'océan Indien : les Jeux des îles de l'océan Indien, d'une part, et les Jeux des jeunes de l'océan Indien, d'autre part.
Les « Jeux des îles de l'océan Indien » sont organisés tous les quatre ans pour les sportifs seniors ; la première édition a eu lieu en 1979 à La Réunion, qui était à l'initiative de ce projet. Le conseil permanent international des jeux des îles (CIJ) est l'autorité responsable de ces jeux. Six États sont membres, pour sept délégations, la France ayant avec La Réunion et Mayotte deux délégations présentes.
Les « Jeux des jeunes de l'océan Indien » sont organisés tous les deux ans, depuis 1994. Ils sont gérés par la commission de la jeunesse et des sports de l'océan Indien (CJSOI) composée elle aussi de sept îles ou pays membres, les Comores, Djibouti, Madagascar, Maurice, Mayotte, La Réunion et Seychelles. Les jeux des jeunes concernent des sportifs de 14 à 17 ans.
c) Dans l'océan Pacifique, les Jeux du Pacifique
Les « Jeux du Pacifique sud » ont été créés en 1959 et se sont déroulés pour la première fois en 1963 à Suva, dans les îles Fidji. Ils sont organisés tous les quatre ans et concernent les territoires français de Wallis-et-Futuna, de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française. En 2011, organisés à Nouméa en Nouvelle-Calédonie, les Jeux du Pacifique sud deviennent les Jeux du Pacifique .
Comme l'expliquait à la délégation Christian Lechervy 95 ( * ) , ambassadeur chargé de la coopération régionale dans le Pacifique, « dès la fin des années 1950, les puissances tutélaires du Pacifique insulaire ont estimé que le sport pouvait être une voie de rapprochement entre les peuples océaniens et de leur politique de développement . Afin de développer les échanges et les infrastructures sportives du Pacifique, la Communauté du Pacifique, dont le siège est à Nouméa depuis 1947, décida d'instaurer des Jeux du Pacifique sud. Ils devinrent une réalité en 1963 à Fidji. Cette initiative portée par l'Australie, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et la France se tint pour la première fois alors qu'aucun des douze territoires concourant n'étaient encore indépendant ».
Une intégration sous-régionale coexiste : les jeux micronésiens ou MicroGames se tiennent depuis 1969 sur une base quadriennale depuis 1990. Aux MicroGames, des épreuves mettent en scène des savoirs traditionnels, comme les jeux all around , comprenant la montée de cocotier, le décorticage de noix de coco, le jet de lance sur noix de coco, la pêche sous-marine ou la plongée.
Depuis 1981, sur le modèle des Jeux olympiques d'hiver ont été introduits les « mini-Jeux du Pacifique », organisés également tous les quatre ans entre deux jeux du Pacifique.
2. L'organisation de jeux, une vitrine pour les territoires, une opportunité d'intégration régionale
a) L'organisation des jeux, un levier de rayonnement
L'organisation de jeux régionaux dans un territoire implique la venue de délégations de sportifs des territoires du bassin, des représentants politiques accompagnant souvent les athlètes. Les jeux sont l'occasion de faire découvrir aux territoires du bassin les territoires ultramarins et leur capacité à accueillir des événements. Il ne faut pas sous-estimer à ce titre l'enjeu diplomatique que peuvent revêtir les jeux régionaux et le potentiel qu'ils présentent pour l'image des territoires .
À ce titre, l'organisation de jeux est également une opportunité de structuration et rénovation du parc d'équipements du territoire, comme l'a montré la Nouvelle-Calédonie avec les Jeux du Pacifique accueillis en 2011.
Le ministère des sports considère ainsi que, « pour tout territoire, l'accueil d'un événement sportif international - bien organisé, associant l'ensemble des partenaires locaux - est facteur de développement sportif, économique et social mais également de rayonnement. Dès lors, les territoires d'outre-mer peuvent intégrer une telle initiative dans leur démarche de développement sportif ».
La Guadeloupe et la Martinique ont à plusieurs reprises hébergé les Carifta Games . La Réunion a accueilli les Jeux des îles de l'océan Indien à trois reprises : à leur création en 1979 puis en 1998 et 2015, cette dernière édition ayant fait l'objet d'un soutien du ministère des outre-mer à hauteur de 150 000 euros. La Nouvelle-Calédonie a été l'hôte des Jeux du Pacifique en 1966, 1987 et 2011, la Polynésie française ayant accueilli ces jeux en 1971 et 1995. Wallis-et-Futuna est le seul territoire français à avoir accueilli les mini-jeux du Pacifique , en 2013.
Plusieurs candidatures ont parfois été envisagées puis retirées. La Guadeloupe s'était par exemple portée candidate pour les Jeux de la Francophonie en 2021 mais a dû retirer sa candidature, faute d'assurance en termes de moyens et de partenariats financiers. Alors que les Tonga étaient désignés pour accueillir les Jeux du Pacifique de 2019 , le retrait du royaume en 2017 avait fait naître au sein du comité olympique de Polynésie française le souhait d'accueillir ces jeux. Le gouvernement du pays n'a pas validé la candidature, estimant que la collectivité n'était pas en mesure d'accueillir les jeux, la nécessaire mise à niveau des installations ne pouvant être réalisée dans ce délai. Christian Lechervy soulignait 96 ( * ) à ce titre que « la Polynésie française a rappelé que, pour se préparer pour un tel événement, il fallait de quatre à sept ans pour être aux normes ou construire de nouvelles installations - dans son cas, il s'agissait d'augmenter le nombre de couloirs d'athlétisme, de construire un nouveau stade de foot et de rénover une piscine olympique ».
Mayotte s'est, cet été, déclarée candidate à l'accueil des Jeux des îles de l'océan Indien pour 2027 . Cette candidature aujourd'hui soutenue par le Gouvernement pourrait permettre d'appuyer et garantir sur la durée le nécessaire rattrapage en termes d'infrastructures sur l'archipel : la préfecture de Mayotte estime ainsi l'investissement en faveur d'équipements neufs à hauteur de 39 millions d'euros pour l'État.
La candidature de Mayotte à l'accueil des Jeux des îles de l'océan Indien Le comité territorial olympique et sportif de Mayotte ainsi que le conseil départemental ont, à la fin de l'année 2017, émis le souhait que le territoire accueille en 2023 les Jeux des îles de l'océan Indien. Le ministère des outre-mer souligne que l'organisation de ces jeux nécessitera « des investissements importants afin de disposer d'équipements sportifs conformes à la réglementation et afin d'offrir aux athlètes des conditions optimales de préparation et d'entraînement », ce qui au printemps 2018 paraissait « ambitieux dans des délais aussi courts ». Selon le ministère des sports, « à ce jour, le territoire mahorais présente un déficit significatif en matière d'équipements sportifs ; cette carence ne pourrait être comblée dans les délais impartis, en dépit des efforts qui pourraient être fournis conjointement par l'ensemble des acteurs du sport du territoire ». Partant de ce constat, la ministre des sports a encouragé en décembre 2017 le CTOS Mayotte et le conseil départemental à s'orienter vers une autre option que serait une candidature à l'organisation des jeux des jeunes de 2022, au cahier des charges moins exigeant, hypothèse jugée plus réalisable à court terme et permettant d'envisager ensuite une candidature à l'édition 2027 des Jeux des îles. La candidature de Mayotte à l'accueil des Jeux des îles de l'océan Indien a finalement été modifiée en juin 2018 : le CTOS de Mayotte, constatant le caractère indispensable du soutien de l'État pour mener à bien ce projet, formule une candidature à l'organisation des Jeux des îles de 2027, soutenue par le Gouvernement. La désignation de l'île pourrait être actée dès 2019 . |
Source : Délégation sénatoriale aux outre-mer d'après les réponses du ministère des sports et de la DJSCS de Mayotte
Dans tous les cas, le ministère des sports insiste 97 ( * ) sur la nécessité « de relier systématiquement cette question à l'état d'avancement du schéma du sport développé sur place et à la mobilisation possible des financements dans le cadre du plan outre-mer ». Cet appel au réalisme, justifié, ne doit cependant pas brider les ambitions territoriales : l'accueil de jeux doit être vu comme un levier pour construire des projets viables et structurants pour les territoires .
Recommandation n° 27 : Soutenir les territoires dans l'accueil de jeux régionaux, véritables leviers de dialogue et de coopération. |
b) La participation aux jeux, une opportunité de représentation
La participation de délégations territoriales aux compétitions régionales est une opportunité certaine en termes de performance pour donner aux sportifs de nouvelles occasions de se confronter à des équipes de bon niveau, comme le soulignait le ministère des outre-mer avec les Oceanias et la possibilité pour les sportifs calédoniens de se confronter aux meilleurs sportifs du Pacifique sud, australiens et néo-zélandais en première ligne.
Surtout, les sportifs sont autant de vecteurs d'image et de représentation de leurs territoires . En participant, sous leur bannière ou sous bannière tricolore, c'est leur territoire et la France qu'ils représentent et à leurs rayonnements respectifs qu'ils participent . Cet enjeu d'influence politique ou diplomatique ne doit pas être sous-estimé, de la même façon qu'il est déterminant dans l'accueil de tels événements. Il est ainsi nécessaire de soutenir la participation des sportifs ultramarins aux compétitions régionales.
Le ministère des outre-mer contribue financièrement à ce soutien aux participations aux jeux régionaux , notamment par le FEBECS - les crédits du protocole sport permettant également à la Nouvelle-Calédonie de participer aux compétitions sportives de la zone océanienne. Le ministère a ainsi contribué :
- en 2015 aux participations d'une équipe tahitienne au championnat du monde de surf junior en Californie (20 000 euros), d'une équipe polynésienne aux Jeux du Pacifique (Paouasie-Nouvelle-Guinée) (40 000 euros), de sportifs de Wallis-et-Futuna aux Jeux du Pacifique (40 000 euros) ;
- en 2016 à la participation des jeunes Mahorais aux Jeux des jeunes de l'océan Indien (43 850 euros) ;
- en 2017 à la participation de Wallis-et-Futuna aux Mini-jeux du Pacifique (40 000 euros).
Nicolas Belloir, vice-président délégué en charge des territoires au Comité national olympique et sportif , soulignait 98 ( * ) devant la délégation que le CNOSF soutenait les participations des sportifs à ces compétitions souvent organisées sous tutelle du Comité international olympique. Le CNOSF a ainsi obtenu une aide de 60 000 dollars pour aider le CROS de Guadeloupe et les CTOS de Guyane et de Martinique à qualifier des athlètes pour les jeux de la CASCO à Baranquilla, en Colombie en 2018.
Les financements aux participations ont cependant été signalés comme en forte réduction voire incertains, comme dans le cas récent soulevé par le CROS de La Réunion pour les Jeux des îles 2019. Il convient de réaffirmer le soutien à la participation des sportifs ultramarins aux grandes compétitions régionales. Aussi, au regard des enjeux pluriels que cela représente, ce soutien financier peut légitimement être issu de différents ministères.
Recommandation n° 28 : Soutenir financièrement - par des crédits des ministères des sports, des outre-mer et des affaires étrangères - les participations de délégations territoriales aux jeux régionaux. |
3. Des tensions diplomatiques historiques ou nationales à commuer en ferment de dialogue : le cas de Mayotte
a) Une participation sous réserve
Dans l'océan Indien, les compétitions des Jeux des îles et des jeux des jeunes ont souvent été le théâtre de tensions diplomatiques , notamment autour des modalités de participation de Mayotte . L'utilisation par les délégations mahoraises des symboles nationaux continue aujourd'hui de poser problème. En 2015, à La Réunion, les Comores s'étaient retirées des Jeux des îles à la suite de la cérémonie d'ouverture durant laquelle la délégation de Mayotte avait défilé sous le drapeau de Mayotte.
L'intégration de Mayotte au sein des jeux de la commission de la jeunesse et des sports de l'océan Indien s'est faite en 2006 sous réserve que le territoire n'utilise aucun des symboles nationaux que sont l'hymne et le drapeau .
Le sénateur de Mayotte Thani Mohamed Soilihi interpellait en janvier la ministre des sports Laura Flessel 99 ( * ) à ce sujet : « il est dénié à nos jeunes le droit de défiler sous les couleurs de leur pays , la France, et, en cas de victoire, il leur est aussi dénié le droit d'entendre la Marseillaise ». Luc Hallade, ambassadeur chargé de la coopération dans la zone appelait à la plus grande diplomatie en la matière, considérant 100 ( * ) que « ce n'est pas en imposant nos propres règles ou décisions qu'on trouvera une solution, mais en négociant. On ne peut pas forcer les choses, cela provoque des réactions épidermiques des autres pays. Ensuite, c'est à nous de proposer de manière concertée des solutions. C'est notre problème, car les autres se satisfont de la solution actuelle. Enfin, la solidarité et la complémentarité ultramarine devraient toujours être recherchées ; or elles n'ont pas été au rendez-vous ».
b) Des pistes non encore abouties
La réunion des ministres de la CJSOI du 25 septembre 2017 n'a pas permis de trouver de solution à la question de l'utilisation par la délégation mahoraise des symboles nationaux. Le président de la CJSOI a ainsi renvoyé le règlement de ce problème à la Commission de l'océan Indien. La charte des jeux étant maintenue en l'état, la participation des délégations réunionnaise et mahoraise aux jeux des jeunes de Djibouti ont dû se conformer aux articles en vigueur : drapeau français pour La Réunion et drapeau de la CJSOI pour Mayotte.
Une motion soutenue par la France à la réunion des ministres de la CJSOI du 25 septembre visait à modifier la charte des jeux pour que le drapeau des jeux puisse être utilisé par les délégations en lieu et place des drapeaux nationaux . Si cette proposition a été rejetée, elle ne semble pas pour autant impossible à atteindre selon la direction de la jeunesse et sports de Mayotte.
La DJSCS de Mayotte indique que « la réunion des ministres de la CJSOI du 25 septembre 2017 a révélé une crispation forte des États autour de la question du drapeau national. Pour des États jeunes, soucieux d'entretenir la fierté nationale, il est difficile de renoncer au symbole du drapeau . À l'inverse, la motion soutenue par les Comores visant à ce que soit constituée une délégation France océan Indien, semble être en capacité de réunir plus facilement autour d'elle une majorité favorable ». Cette option n'a cependant pas abouti pour les jeux de Djibouti en 2018 où deux délégations séparées ont représenté Mayotte et La Réunion.
Une telle option, qui pourrait être mise en oeuvre à partir des jeux de 2021, présente « des avantages certains » selon la DJSCS de Mayotte. Elle implique en effet en particulier un renforcement de la coopération entre Mayotte et La Réunion et une meilleure connaissance mutuelle des jeunes de ces deux îles, qui est bien dans l'esprit de fraternité que promeuvent ces jeux. Par ailleurs, cette solution permet aussi de répondre à la deuxième problématique de la représentation de la France par deux délégations complètes distinctes lui permettant d'avoir plus de chances de médailles.
Cette double représentation n'est cependant pas exempte de risques diplomatiques. En effet, elle est vue par certains partenaires comme une volonté hégémonique dans la zone océan Indien et un potentiel risque d'attiser des velléités indépendantistes de certaines îles par rapport à leur pouvoir central, comme Rodrigue par rapport à l'île Maurice, ou Anjouan, Moheli pour les Grandes Comores. La constitution d'une délégation « France océan Indien » nécessiterait cependant au préalable de mener de front plusieurs actions. Il faut, d'une part, modifier les règlements de la CJSOI et la charte des jeux des jeunes : la proposition de constituer une équipe France océan Indien a été formulée par les Comores lors de la réunion ministérielle du 25 septembre 2017. Comme la motion française sur le drapeau unique, la motion comorienne n'a pas fait l'objet d'un vote. La mise en oeuvre de cette nouvelle organisation avec une délégation « France océan Indien » impliquerait donc un vote en réunion ministérielle de la CJSOI pour modifier les règlements de la CJSOI et la charte des jeux. Il faut cependant, d'autre part, convaincre les mouvements sportifs mahorais et réunionnais : les premières approches des mouvements sportifs se heurtent à un rejet de principe de cette solution. Le CTOS de Mayotte affirmait fin 2017 à la DJSCS de Mayotte ne pas vouloir d'une délégation unique « France océan Indien » en étant mélangé avec la délégation de La Réunion comme cela a été le cas pour les jeux de 2003 ; la seule solution proposée dans cette voie est « France océan Indien » avec deux délégations identifiées, solution qui paraît a priori incompatible avec les attentes des membres de la CJSOI.
Le même raisonnement est déclinable pour les jeux de l'océan Indien, où Mayotte dispose d'un statut d'observateur et cofinanceur.
Le sujet doit donc être relancé de manière apaisée, au niveau territorial par les mouvements sportifs réunionnais et mahorais appuyés par les directions des sports et au niveau national avec un appui ministériel et diplomatique, afin d'aboutir à une révision des chartes des Jeux des îles et des jeux de la commission de la jeunesse de l'océan Indien permettant à Mayotte de trouver pleinement sa place et sa juste représentation .
Recommandation n° 29 : Poursuivre au niveau gouvernemental des discussions avec les élus mahorais et réunionnais afin d'aboutir à une position commune de révision des chartes des Jeux des îles et des Jeux des jeunes de l'océan Indien permettant la juste participation de Mayotte. |
* 95 Audition sur la diplomatie du sport et le rayonnement des territoires du jeudi 24 mai 2018.
* 96 Audition sur la diplomatie du sport et le rayonnement des territoires du jeudi 24 mai 2018.
* 97 Réponses du ministère des sports au questionnaire des rapporteures.
* 98 Audition du mouvement sportif national du mercredi 23 mai 2018.
* 99 Audition de Madame Laura Flessel, ministre des sports, du mercredi 24 janvier 2018.
* 100 Audition sur la diplomatie du sport et le rayonnement des territoires du jeudi 24 mai.