CONCLUSIONS
La Délégation,
-
constate qu'aucun mode de scrutin envisageable pour les élections
européennes n'est susceptible d'apporter un remède significatif
aux insuffisances découlant du mode de scrutin actuel qui
présente l'avantage de permettre un débat national sur les
questions européennes ;
- estime que, si une réforme devait néanmoins voir le jour, le
scrutin uninominal majoritaire, malgré les défauts qui lui sont
inhérents, serait seul à même de conduire au rapprochement
entre l'électeur et l'élu nécessaire à une
meilleure expression de la démocratie ;
- considère que la réforme du mode de scrutin ne peut à
elle seule conforter la légitimité et la place du Parlement
européen au sein des institutions communautaires et souligne, à
cet effet, la nécessité d'une loi fondamentale définissant
clairement les compétences du Parlement européen.
ENTRETIENS DU RAPPORTEUR
-
M. Klaus HÄNSCH
, président du Parlement
européen ;
- Mme Pervenche BERES
, député européen, groupe du
Parti des Socialistes Européens (P.S.E.) ;
- M. Jean-Louis BOURLANGES
, député européen, groupe
du Parti Populaire Européen (P.P.E.) ;
- Mme Nicole FONTAINE
, vice-présidente du Parlement
européen, groupe du P.P.E. ;
- M. Jean-Claude PASTY
, président du groupe de l'Union pour
l'Europe au Parlement européen (U.P.E.) ;
- M. René PIQUET
, président du groupe de la Gauche
Unitaire Européenne (G.U.E.) ;
- M. Konrad Karl SCHWAIGER
(Allemagne), député
européen, groupe du P.P.E. ;
- M. Tom SPENCER
(R-U), député européen, groupe du
P.P.E. ;
- M. Yves VERWAERDE
, député européen, groupe du
P.P.E.