B. LES ENTREPRISES
Les principales caractéristiques du compte des entreprises et l'évolution de l' investissement sont décrites dans le tableau ci-dessous.
PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE L'ÉVOLUTION
DU COMPTE DES ENTREPRISES
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SCÉNARIO 1 |
SCÉNARIO 2 |
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1996 |
1997 |
1998 |
1999-2001* |
1996 |
1997 |
1998 |
1999-2001* |
RATIOS DU COMPTE DES ENTREPRISES
(niveaux
en points)
- Taux de marge 1 - Taux d'investissement 2 - Taux d'autofinancement 3 |
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INVESTISSEMENT
(évolution
en volume et en %)
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* Niveaux en 2001 et taux d'accroissement annuel moyen en volume pour l'investissement sur les années 1999, 2000 et 2001.
1 Taux de marge : Excédent brut d'exploitation / Valeur
ajoutée.
2 Taux d'investissement : Investissement / Valeur ajoutée.
3 Taux d'autofinancement : Epargne brute / Investissement.
Comme pour les ménages, deux scénarios
d'évolution de l'investissement des entreprises ont été
simulés :
- dans le
scénario 1
, l'investissement se redresse en 1997
(+ 2,4 % après + 0,1 % en 1996) et en 1998
(+ 3,5 %) avant de se tasser par la suite (2,0 % en moyenne sur les
années 1999 à 2001). Si l'on observe donc un " cycle
d'investissement ", caractéristique d'une période de
reprise, il est cependant à la fois de faible ampleur et de courte
durée. Malgré la stabilisation de la situation financière
des entreprises à un bon niveau, l'investissement paraît ainsi
contraint
,
en projection, par la
faiblesse
de la
consommation
, qui
réduit
les perspectives de
débouchés ;
- dans le
scénario 2,
on retient l'hypothèse que
l'augmentation de la
profitabilité
des investissements
consécutive à la baisse des taux d'intérêt aurait
une incidence
positive
sur l'évolution de l'investissement.
L'évolution plus favorable dans ce scénario de la consommation
des ménages contribuerait également au dynamisme de
l'investissement. Ainsi, le cycle d'investissement observé en projection
est plus
marqué :
l'investissement se redresse en 1997
(3,2 %), s'accélère en 1998 (7,5 %), avant de ralentir
en fin de période (2,4 %).
Il faut observer que le taux d'autofinancement -qui traduit la capacité
des entreprises à investir sans recours à l'emprunt- reste dans
ce scénario supérieur à 100 %, ce qui, autrement dit,
signifie que la situation financière actuelle des entreprises leur
permettrait de financer sans difficulté une forte reprise de
l'investissement.