2. Les consommations intermédiaires
Pour l'ensemble des administrations publiques la croissance
en
volume des
consommations intermédiaires
(qui comprennent les
dépenses militaires en capital) serait ramenée de 1,7 % par
an en moyenne entre 1990 et 1995 à 1,1 % de 1996 à 2001 (cf.
tableau
ci-après).
Pour les collectivités locales, le ralentissement serait important (de
5,1 % à 2,2 %).
Les dépenses de la Sécurité sociale (dans les
définitions de la comptabilité nationale, il s'agit
essentiellement des dépenses hospitalières hors dépenses
de personnel et d'investissement) continueraient de croître à un
rythme supérieur à celui du PIB.
Pour l'Etat, cette catégorie de dépense serait stable
(après avoir diminué de 1,7 % en 1997). Une réduction
plus importante des dépenses militaires permettrait
éventuellement des économies supplémentaires, mais il ne
semble pas que la programmation envisagée aujourd'hui autorise une
hypothèse d'inflexion à la baisse des dépenses de l'Etat
plus marquée que celle retenue en projection.
Le
graphique
ci-après permet de visualiser l'évolution
relative des consommations intermédiaires des trois agents publics. On
constate que la tendance au transfert de la dépense de l'Etat vers les
collectivités locales se poursuivrait et qu'en 2001 le volume des
consommations intermédiaires
des collectivités locales
rejoindrait celui de l'Etat.
TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN DES CONSOMMATIONS
INTERMÉDIAIRES DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
(Aux prix de 1980)
|
1990-1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999-2001 |
- Administrations centrales
- Collectivités locales - Sécurité sociale - Ensemble des administrations publiques |
- 1,2
|
- 2,3
|
- 1,8
|
0,8
|
- 0,6
|
CONSOMMATIONS INTERMÉDIAIRES DES
ADMINISTRATIONS
EN VOLUME