III. L'IMPORTANCE DES SECTEURS PUBLIC ET PARAPUBLIC
La
population active est concentrée dans le secteur public et parapublic,
qui représentait en 1990 quelque 28 % des
2.978 personnes actives
recensées à l'époque (834 salariés). La crise
de la pêche a amplifié ce phénomène.
Les dispositifs nationaux et spécifiques d'aide à l'emploi et
d'incitation à la création d'entreprises, de même que les
commandes publiques dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics,
ont permis, notamment en 1995 et 1996, de freiner la montée du
chômage dans l'archipel. Le secteur du BTP a ainsi connu une forte
activité en 1996 avec, en particulier, la poursuite du chantier du
nouvel aéroport, la construction et la réhabilitation de
plusieurs immeubles publics. La construction de maisons individuelles s'est
également poursuivie à un rythme soutenu.
C'est ainsi qu'il a été enregistré une
légère diminution du chômage avec
365 demandeurs
d'emploi
au 31 décembre 1996 contre 398 à la même
époque en 1995 (soit une baisse de 8 %). Le taux de chômage est
sensiblement équivalent à celui de métropole avec
12,25 %.
Exception faite du taux horaire du SMIC dont les variations sont
alignées sur celles de la métropole, et du traitement mensuel de
la fonction publique régulièrement réajusté, le
niveau des autres salaires du secteur privé n'a connu aucune
modification depuis 1991 du fait de la crise économique que traverse la
collectivité territoriale.
Dans le secteur privé, les emplois, par grandes masses, se regroupent
de la façon suivante :
- secteur tertiaire : 313 emplois dans les commerces et
l'hôtellerie ; 220 emplois dans les autres services (transports,
banques, assurances...) ; 123 professions libérales et
48 dockers du port ;
- secteur secondaire : 100 emplois dans le bâtiment et les
travaux publics ; 173 emplois dans l'industrie de traitement des
poissons ;
- secteur primaire : 49 artisans-pêcheurs, entreprises
individuelles diverses.