M. Jacques Habert. Je demande la parole, pour explication de vote.
M. le président. La parole est à M. Habert.
M. Jacques Habert. Je n'ai rien à ajouter aux excellentes explications de notre rapporteur spécial, M. Moreigne, ni à l'intervention de notre spécialiste de la défense nationale, M. Serge Vinçon, pas plus qu'à votre exposé, monsieur le secrétaire d'Etat.
Je me bornerai à deux remarques.
Le secrétariat général de la défense nationale fête le cinquantième anniversaire de sa création, qui date de 1947 ; il s'agissait alors de l'état-major général de la défense nationale.
A cette occasion, je rappellerai qu'il a constamment géré et très bien géré l'Institut des hautes études de défense nationale. Je tiens à le souligner dans la mesure où nombre d'officiers supérieurs ont pu bénéficier de la formation dispensée par cet institut, ainsi, d'ailleurs, que nombre de parlementaires, notamment des sénateurs, qui ont pu ainsi se familiariser avec la conduite de nos forces armées.
Cet institut devient maintenant un établissement public autonome. Je tenais à le remercier de son travail d'un demi-siècle, pour la mission qu'il a accomplie jusqu'à maintenant, sous la tutelle du secrétariat général de la défense nationale.
Ma seconde remarque est pour souligner la nouveauté extraordinaire qu'à constituée la nomination d'une femme à la tête du secrétariat général de la défense nationale. Pour ce poste très important, on a fait appel à un haut fonctionnaire du ministère des affaires étrangères, ce qui est également inhabituel, Isabelle Renouard, ministre plénipotentiaire hors classe.
Nous la connaissons bien, nous, sénateurs des Français établis hors de France, pour avoir travaillé pendant plus de dix ans avec elle à la direction des Français de l'étranger, au ministère des affaires étrangères.
Elle a été de tous les combats, au Cambodge, au Liban, au Koweït, en Bosnie, au Rwanda, au Congo, partout où nos compatriotes se trouvaient à l'épreuve. Elle a dirigé des cellules de crise avec un sang-froid et un dévouement sans égal, en toute connaissance des dangers auxquels nos compatriotes étaient exposés... Sans doute tout cela l'a bien préparé à sa tâche parmi les soldats.
Nous sommes un bon nombre au Sénat à avoir apprécié la manière de servir de Mme Renouard. C'est pourquoi j'ai voulu, aujourd'hui, lui rendre hommage, à l'occasion de l'examen des crédits que nous lui confions maintenant bien volontiers dans ses nouvelles fonctions de secrétaire général de la défense nationale. (Applaudissements.)
M. le président. Personne ne demande plus la parole ?...
Je mets aux voix les crédits figurant au titre III.

(Ces crédits sont adoptés.)

ÉTAT C

M. le président. « Titre V. - Autorisations de programme : 23 000 000 francs ;