Séance du 12 juin 1998







M. le président. « Art. 62. - L'intitulé du chapitre III du titre Ier du livre VI du code de la construction et de l'habitation est ainsi rédigé : "Dispositions particulières applicables en matière d'expulsion".
« Dans ce chapitre, il est créé :
« 1° Une section 1 intitulée : "Sursis à l'exécution des décisions d'expulsion", comportant les articles L. 613-1 à L. 613-5 ;
« 2° Une section 2 ainsi rédigée :

« Section 2

« Dispositions diverses

« Art. L. 613-6 . - Avant d'accorder le concours de la force publique, le préfet doit s'assurer qu'une offre d'hébergement est proposée aux personnes expulsées. Le défaut de concours de la force publique pour ce motif ne fait pas obstacle au droit pour le bailleur d'obtenir l'indemnisation du préjudice subi et ce conformément à l'article 16 de la loi n° 91-650 du 9 juillet 1991 portant réforme des procédures civiles d'exécution. »
Sur cet article, je suis saisi de quatre amendements qui peuvent faire l'objet d'une discussion commune.
Par amendement n° 188, M. Paul Girod, au nom de la commission des lois, propose de rédiger comme suit le texte présenté par le 2° de cet article pour l'article L. 613-6 du code de la construction et de l'habitation :
« Art. L. 613-6 . - Lorsque le représentant de l'Etat dans le département accorde le concours de la force publique, il s'assure qu'une offre d'hébergement est proposée aux personnes expulsées. »
Cet amendement est assorti d'un sous-amendement n° 283 rectifié, présenté par Mme Dusseau, et tendant, dans le texte proposé par l'amendement n° 188 pour l'article L. 613-6, à insérer dans le code de la construction et de l'habitation, après les mots : « offre d'hébergement, », les mots : « respectant l'intégrité familiale, ».
Par amendement n° 372, Mme Terrade, M. Fischer, Mme Borvo et les membres du groupe communiste républicain et citoyen proposent, dans la première phrase du texte présenté par le 2° de l'article 62 pour l'article L. 613-6 à insérer dans le code de la construction et de l'habitation, de remplacer les mots : « d'hébergement » par les mots : « de relogement ».
Par amendement n° 466, Mme Dieulangard, M. Vezinhet, Mme Derycke et les membres du groupe socialiste et apparentés proposent, dans la première phrase du texte présenté par l'article 62 pour l'article L. 613-6 du code de la construction et de l'habitation, après les mots : « offre d'hébergement », d'insérer les mots : « adapté qui respecte notamment l'intégrité de la famille ».
Par amendement n° 234, M. Hoeffel propose de compléter le texte présenté par le 2° de l'article 62 pour l'article L. 613-6 à insérer dans le code de la construction et de l'habitation par un nouvel alinéa ainsi rédigé :
« Le congé donné à l'occupant d'un logement de fonction ou accessoire d'un contrat de travail, au terme de la fonction ou du contrat, ne donne pas lieu à cette disposition suspensive. »
La parole est à M. Paul Girod, rapporteur pour avis, pour présenter l'amendement n° 188.
M. Paul Girod, rapporteur pour avis. Cet amendement tend à réécrire le texte proposé par le 2° de l'article 62 pour l'article L. 613-6 du code de la construction et de l'habitation.
Il est préférable de ne pas faire de l'offre d'hébergement une condition de l'octroi du concours de la force publique, ce qui reviendrait à faire obstacle à l'exécution d'une décision de justice.
M. le président. Le sous-amendement n° 283 rectifié est-il soutenu ?...
La parole est à M. Fischer, pour présenter l'amendement n° 372.
M. Guy Fischer. Cet amendement porte sur la question du relogement des personnes expulsées.
Nous souhaitons que soient pris en compte les besoins des familles expulsées, quel que soit le motif de cette résiliation de bail. Il importe, à notre sens, d'éviter que des solutions intermédiaires, bien souvent très coûteuses, traumatisantes pour les familles et pour le moins précaires, ne soient proposées.
Le texte proposé pour l'article L. 613-6 du code de la construction et de l'habitation, tel qu'il ressort des débats de l'Assemblée nationale, fait référence à une offre d'hébergement et non à une offre de relogement.
Nous sommes inquiets de cette formulation, qui laisse entendre qu'un relogement temporaire dans un foyer d'accueil, un hôtel social ou encore un hôtel meublé pourrait constituer une solution acceptable.
Nous estimons, parce que la bonne foi des locataires expulsés est de plus en plus souvent constatée, qu'une solution plus adaptée doit être trouvée, solution qui passe par un véritable relogement dans des conditions de confort au moins équivalentes à celles du logement repris, si ce n'est meilleures dès lors que ce logement était insalubre ou inadapté à la situation de la famille.
L'expérience montre que l'expulsion qui se traduit par une séparation est psychologiquement traumatisante. Une famille disloquée, avec des enfants placés en foyer, sera durablement marquée. De plus, le coût social pour les collectivités territoriales et pour l'Etat sera encore plus élevé.
M. le président. La parole est à Mme Derycke, pour défendre l'amendement n° 466.
Mme Dinah Derycke. Cet amendement de précision tend à donner davantage de corps à la réforme de la procédure d'expulsion, prévue par le projet de loi, et dont l'objet est de concilier légalité et humanité.
Ce que nous voulons éviter, en fait, c'est que soient proposées des solutions d'hébergement qui répondraient, certes, aux besoins immédiats et urgents de la famille, mais se révéleraient temporaires.
C'est pourquoi nous proposons qu'avant d'accorder le concours de la force publique le préfet s'assure qu'une offre d'hébergement adaptée et qui respecte l'intégrité de la famille a été faite.
J'avoue que l'expression « hébergement adapté », qui recouvre d'autres concepts, n'est peut-être pas la plus juste. Mais, malgré nos recherches, nous n'en avons pas trouvé de plus adaptée, si je puis dire.
J'espère, en tout cas, ne pas avoir trahi la pensée de Mme Dieulangard, qui tiend beaucoup à ce qu'il soit bien précisé qu'il s'agit d'un hébergement durable qui correspond aux besoins réels de la famille.
M. le président. L'amendement n° 234 est-il soutenu ?...
M. Paul Girod, rapporteur pour avis. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. Paul Girod, rapporteur pour avis.
M. Paul Girod, rapporteur pour avis. Une préoccupation majeure a été exprimée - qui aurait dû l'être également par Mme Dusseau - à savoir le respect de l'unité de la famille.
Voilà pourquoi je propose une première rectification du texte de l'amendement n° 188, dont la fin se lirait ainsi : « ... il s'assure qu'une offre d'hébergement respectant l'unité familiale est proposée aux personnes expulsées. »
Par ailleurs, j'y adjoins un deuxième alinéa constitué du texte proposé par l'amendement n° 234, à savoir : « Le congé donné à l'occupant d'un logement de fonction ou accessoire d'un contrat de travail, au terme de la fonction ou du contrat, ne donne pas lieu à cette disposition suspensive. »
M. le président. Je suis donc saisi d'un amendement, n° 188 rectifié, présenté par M. Paul Girod, au nom de la commission des lois, et tendant à rédiger comme suit le texte proposé par le 2° de l'article 62 pour l'article L. 613-6 du code de la construction et de l'habitation :
« Art. L. 613-6. - Lorsque le représentant de l'Etat dans le département accorde le concours de la force publique, il s'assure qu'une offre d'hébergement respectant l'unité familiale est proposée aux personnes expulsées.
« Le congé donné à l'occupant d'un logement de fonction ou accessoire d'un contrat de travail, au terme de la fonction ou du contrat, ne donne pas lieu à cette disposition suspensive. »
Quel est l'avis du Gouvernement sur les amendements n°s 188 rectifié, 372 et 466 ?
M. Louis Besson, secrétaire d'Etat. La première rectification de l'amendement de la commission des lois satisfait, en fait, l'amendement n° 466 - je pense que ses auteurs en conviendront - auquel le Gouvernement était favorable.
En revanche, le Gouvernement ne peut pas être favorable à la deuxième rectification, qui consiste à intégrer l'amendement n° 234.
En effet, que se passe-t-il dans le cas d'un logement de fonction ? Si M. Hoeffel avait été présent, j'aurais fait appel à sa compréhension.
Les logements de fonction, on les quitte en raison d'une mutation ou d'une mise à la retraite. Si la perte du droit à être logé intervient en cours de carrière pour une autre raison, c'est soit pour faute professionnelle - c'est relativement exceptionnel - soit - c'est beaucoup plus fréquent - en raison du décès de celui qui dispose du logement de fonction. Ce problème est d'ailleurs soulevé lors de chaque réunion des associations fédérées au sein de la FAVEC.
En effet, les conjoints survivants, qui, bien souvent, n'ont pas d'emploi, qui ne trouvent pas immédiatement de logement, recherchent un minimum d'accompagnement, dans ces circonstances difficiles.
De plus, l'occupation du logement par le nouveau titulaire du poste est généralement moins impérative, car il est rare que l'on ait recruté un SDF ! Il s'agit le plus souvent de gens qui avaient déjà un logement ou pour lesquels on peut prendre des dispositions transitoires.
Le Gouvernement est attaché à ce que les garanties données aux titulaires de logements de fonction soient bien les garanties qui valent pour toutes les résidences principales, et qu'il n'y ait donc pas de traitement différencié. En effet, la plupart du temps, l'origine de la difficulté est sociale.
Le Gouvernement n'est pas favorable à l'amendement n° 372, et il souhaite dire clairement pourquoi.
Son désir, au travers du dispositif qui est présenté, c'est que, dans tous les cas de bonne foi - j'espère qu'on ne connaîtra pas d'exception - on trouve une solution de maintien dans les lieux en rétablissant la solvabilité, et, si le problème dépasse le cadre d'une aide temporaire pour permettre une meilleure solvabilisation, que soit assuré le relogement.
Le Gouvernement a proposé à la représentation nationale d'instaurer ce délai supplémentaire avant la décision de justice pour que le travail social préalable puisse être fait.
J'ai indiqué que, dans ces conditions, l'expulsion devait rester, à nos yeux, une expulsion sanction de la seule mauvaise foi ou de troubles apportés au voisinage qui rendent insupportable la cohabitation.
D'une certaine façon, c'est non pas le relogement qui est de droit, y compris face à ces comportements, mais l'hébergement, et le Gouvernement est ouvert à l'idée d'un hébergement respectueux de l'unité familiale et pour lequel on ne disperse pas la famille quand il y a des enfants.
Et s'il s'avérait que les choses se passent différemment, le Gouvernement aurait toujours la possibilité d'agir puisque, vous le savez, c'est une situation qu'il souhaite corriger.
Jusqu'à l'an dernier, en raison de la modicité des crédits affectés au fonds de solidarité pour le logement, pour la part de l'Etat, les crédits dont disposait le ministère de l'intérieur pour payer les loyers après refus du concours de la force publique étaient supérieurs à ceux qui étaient destinés à alimenter les FSL. C'est la démonstration que nous étions dans un système où le préventif disposait de moins de moyens que n'en consommait le curatif, c'est-à-dire un système qui ne fonctionnait pas de manière satisfaisante. Nous voulons inverser la tendance.
Il faut donc que notre mécanisme fonctionne. Il faut que le relogement soit quasiment la règle chaque fois qu'il y a bonne foi. Et là, nous ne sommes plus dans le cas de figure de l'expulsion sanction.
M. Paul Girod, rapporteur pour avis. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. Paul Girod, rapporteur pour avis.
M. Paul Girod, rapporteur pour avis. Monsieur le secrétaire d'Etat, je ne peux pas vous suivre complètement, et ce pour deux raisons.
Premièrement, le logement de fonction est un élément de la rémunération, et lorsque quelqu'un occupe indûment un logement de fonction il bloque, en réalité, le recrutement du salarié suivant par l'entreprise ou par la personne qui a un employé à domicile. Par conséquent, le problème n'est pas tout à fait aussi simple que dans une location classique.
Deuxièmement, ce qui a, me semble-t-il, motivé très fortement M. Hoeffel, c'est le problème des gens qui hébergent un employé de maison dans leur propre appartement et qui se trouvent, parfois, dans l'impossibilité totale de le faire partir.
Voilà deux considérations qui devraient permettre au Sénat de voter l'amendement n° 188 rectifié tel que je l'ai réécrit.
M. le président. Je vais mettre aux voix l'amendement n° 188 rectifié.
M. Guy Fischer. Je demande la parole pour explication de vote.
M. le président. La parole est à M. Fischer.
M. Guy Fischer. Le débat sur l'hébergement et le relogement a suscité de multiples interrogations. Il était donc bon que nous puissions l'ouvrir et l'alimenter au sein de notre Haute Assemblée.
J'ai retenu de vos propos, monsieur le secrétaire d'Etat, que le relogement devait, pour l'essentiel, être la règle. C'est un principe auquel nous sommes particulièrement attachés.
Nous serons vigilants, bien entendu, parce que nous sommes quotidiennement confrontés à la réalité dans nos grands ensembles, dans nos villes. La réponse que vous nous avez apportée sous forme d'engagement est, à nos yeux, positive. Convaincus que nous sommes que vous saurez faire partager vos convictions à Mmes et MM. les préfets, nous retirons l'amendement n° 372.
M. le président. L'amendement n° 372 est retiré.
Mme Dinah Derycke. Je demande la parole pour explication de vote.
M. le président. La parole est à Mme Derycke.
Mme Dinah Derycke. Je tenais beaucoup à l'adverbe « notamment » parce qu'il manifestait que l'intégrité de la famille était vraiment la motivation première, la nécessité absolue, mais que, d'autres considérations, par exemple financières, pouvaient être prises en compte. Il ne suffit pas, en effet, d'offrir un hébergement qui soit au-dessus des moyens de la famille.
J'aurais toutefois accepté la solution proposée.
En revanche, je ne peux pas souscrire à l'amendement n° 188 rectifié dès lors que l'amendement de M. Hoeffel y est incorporé.
Personnellement, j'ai eu connaissance de situations effectivement dramatiques, de celles que nous a décrites M. le secrétaire d'Etat, notamment des deuils toujours durs à vivre. Songez que la personne, du jour au lendemain, souvent sans aucune considération d'humanité, se trouve sommée de faire ses bagages dès l'enterrement terminé. Et tout cela va très vite. Pour l'avoir vécu de près, je sais que c'est une situation absolument abominable.
J'aurais pu voter l'amendement originel de la commission et me prononcer contre l'amendement n° 234 mais comme ils ne font plus qu'un, je ne peux que voter contre.
M. Jean-Pierre Fourcade, président de la commission des affaires sociales. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. le président de la commission des affaires sociales.
M. Jean-Pierre Fourcade, président de la commission des affaires sociales. Je voudrais répondre à M. le secrétaire d'Etat et rassurer Mme Derycke.
L'amendement de M. Hoeffel ne créé pas de situation dramatique. La position adoptée par le Gouvernement et par Mme Derycke risque, en revanche, d'avoir des effets pervers considérables.
En effet, nous nous situons au moment où le représentant de l'Etat accorde le concours de la force publique, c'est-à-dire que l'on est à la fin d'une procédure contentieuse. Si les occupants des logements de fonction savent qu'ils se verront offrir un hébergement respectant l'unité de la famille, ils seront poussés à engager de manière systématique une procédure contentieuse et à ne jamais abandonner de façon normale leur logement de fonction.
C'est risquer d'ôter aux collectivités locales la possibilité de recruter des personnels pourtant tout à fait essentiels à leur bon fonctionnement parce que, chaque fois qu'il y aura fin du service, il y aura procédure contentieuse.
Avant que le représentant de l'Etat accorde le concours de la force publique, des mois se seront écoulés pendant lesquels il sera impossible de recruter quelqu'un pour pourvoir le poste devenu vacant, et ce au détriment de la continuité du service public.
L'amendement de M. Hoeffel règle la question de façon tout à fait normale ; ne pas accepter ses dispositions risquerait d'avoir des effets pervers et négatifs pour l'ensemble des collectivités territoriales.
C'est la raison pour laquelle je vous demande, mes chers collègues, d'adopter l'amendement n° 188 deux fois rectifié avec, d'une part, la prise en compte de l'unité familiale et, d'autre part, la non-application de la disposition aux logements de fonction.
M. Louis Besson, secrétaire d'Etat. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. le secrétaire d'Etat. M. Louis Besson, secrétaire d'Etat. Je veux attirer l'attention de la Haute Assemblée sur l'incohérence de l'amendement n° 188 rectifié.
Son premier alinéa, tel qu'il est maintenant rédigé, qui a l'accord du Gouvernement, ne prévoit pas de disposition suspensive, mais précise simplement qu'en contrepartie du concours de la force publique une offre d'hébergement doit être proposée. En revanche, son second alinéa fait référence à « cette disposition suspensive », laquelle, je viens de le dire, n'existe pas dans le premier aliéna.
M. Paul Girod, rapporteur pour avis. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. Paul Girod, rapporteur pour avis.
M. Paul Girod, rapporteur pour avis. Monsieur le président, en espérant que cela va entraîner l'adhésion de M. le secrétaire d'Etat, je propose de rédiger ainsi le second alinéa de l'amendement n° 188 rectifié : « Les dispositions de l'alinéa précédent ne sont pas applicables au congé donné à l'occupant d'un logement de fonction ou accessoire d'un contrat de travail, au terme de la fonction ou du contrat ». Ainsi, tout est cohérent, il n'est plus question de condition suspensive.
Allez-vous pour autant vous précipiter dans mes bras et accepter l'amendement, monsieur le secrétaire d'Etat ? Je n'en suis absolument pas persuadé ! (Sourires.) M. le président. Je suis donc saisi d'un amendement n° 188 rectifié bis , présenté par M. Paul Girod, au nom de la commission des lois, et visant à rédiger comme suit le texte proposé par le 2° de l'article 62 pour l'article L. 613-6 du code de la construction et de l'habitation :
« Art. L. 613-6. - Lorsque le représentant de l'Etat dans le département accorde le concours de la force publique, il s'assure qu'une offre d'hébergement respectant l'unité familiale est proposée aux personnes expulsées.
« Les dispositions du premier alinéa ne sont pas applicables au congé donné à l'occupant d'un logement de fonction ou accessoire d'un contrat de travail, au terme de la fonction ou du contrat. »
Quel est l'avis du Gouvernement ?
M. Louis Besson, secrétaire d'Etat. Monsieur le rapporteur pour avis, je souhaite vous faire part de mon étonnement. Pourquoi, lorsqu'on quitte un logement de fonction dans le cadre d'une procédure, n'aurait-on pas droit à une offre d'hébergement ? Pourquoi cette disparité ?
Je reste défavorable à l'amendement de la commission des lois.
M. le président. Personne ne demande plus la parole ?...
Je mets aux voix l'amendement n° 188 rectifié bis , repoussé par le Gouvernement.

(L'amendement est adopté.)
M. le président. En conséquence, l'amendement n° 466 n'a plus d'objet.
Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'article 62, ainsi modifié.

(L'article 62 est adopté.)

Article additionnel après l'article 62