SEANCE DU 16 JANVIER 2002
M. le président.
« Art. 24. - I. - L'article L. 2123-14 du code général des collectivités
territoriales est ainsi rédigé :
«
Art. L. 2123-14.
- Les frais de déplacement, de séjour et
d'enseignement donnent droit à remboursement.
« Les pertes de revenu subies par l'élu du fait de l'exercice de son droit à
la formation prévu par la présente section sont compensées par la commune dans
la limite de dix-huit jours par élu pour la durée du mandat et d'une fois et
demie la valeur horaire du salaire minimum de croissance par heure.
« Le montant des dépenses de formation ne peut excéder 20 % du montant total
des indemnités de fonction qui peuvent être allouées aux élus de la commune.
»
« II. - L'article L. 3123-12 du même code est ainsi rédigé :
«
Art. L. 3123-12.
- Les frais de déplacement, de séjour et
d'enseignement donnent droit à remboursement.
« Les pertes de revenu subies par l'élu du fait de l'exercice de son droit à
la formation prévu par la présente section sont compensées par le département
dans la limite de dix-huit jours par élu pour la durée du mandat et d'une fois
et demie la valeur horaire du salaire minimum de croissance par heure.
« Le montant des dépenses de formation ne peut excéder 20 % du montant total
des indemnités de fonction qui peuvent être allouées aux élus du département.
»
« III. - L'article L. 4135-12 du même code est ainsi rédigé :
«
Art. L. 4135-12.
- Les frais de déplacement, de séjour et
d'enseignement donnent droit à remboursement.
« Les pertes de revenu subies par l'élu du fait de l'exercice de son droit à
la formation prévu par la présente section sont compensées par la région dans
la limite de dix-huit jours par élu pour la durée du mandat et d'une fois et
demie la valeur horaire du salaire minimum de croissance par heure.
« Le montant des dépenses de formation ne peut excéder 20 % du montant total
des indemnités de fonction qui peuvent être allouées aux élus de la région.
»
Je suis saisi de deux amendements présentés par Mmes Beaufils et Borvo, M.
Bret, Mme Mathon et les membres du groupe communiste républicain et citoyen.
L'amendement n° 495 est ainsi libellé :
« I. - A la fin du deuxième alinéa du texte proposé par le I de l'article 24
pour l'article L. 2123-14 du code général des collectivités territoriales,
supprimer les mots : "et d'une fois et demie la valeur horaire du salaire
minimum de croissance par heure".
« II. - Afin de compenser les pertes de ressources résultant du I ci-dessus,
compléter l'article 24 par deux paragraphes ainsi rédigés :
«
...
- Les dépenses découlant pour les communes du déplafonnement des
indemnités de formation versées aux élus sont compensées à due concurrence par
une augmentation de la dotation globale de fonctionnement.
«
...
- L'augmentation du prélèvement sur recettes découlant pour
l'Etat de l'application du paragraphe ci-dessus est compensée à due concurrence
par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et
575 A du code général des impôts. »
L'amendement n° 496 est ainsi libellé :
« I. - Dans le troisième alinéa du texte proposé par le I de l'article 24 pour
l'article L. 2123-14 du code général des collectivités territoriales, remplacer
le mot : "montant" par le mot : "plafond".
« II. - Afin de compenser les pertes de ressources résultant du I ci-dessus,
compléter l'article 24 par deux paragraphes ainsi rédigés :
«
...
- Les charges découlant pour les communes du déplafonnement des
indemnités de formation versées aux élus sont compensées à due concurrence par
le relèvement du montant de la dotation globale de fonctionnement.
«
...
- L'augmentation du prélèvement sur recettes découlant pour
l'Etat de l'application du paragraphe ci-dessus est compensée à due concurrence
par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et
575 A du code général des impôts. »
La parole est à M. Le Cam, pour les présenter.
M. Gérard Le Cam.
Ces deux amendements visent à créer les conditions d'un plein exercice du
droit à la formation pour les élus locaux et d'une légitime compensation des
pertes de revenus auxquelles ceux-ci peuvent être confrontés dès lors que c'est
sur leur temps de travail qu'ils participent à des sessions de formation.
En l'état actuel des choses, nous souhaitons que la compensation soit assumée
par les collectivités locales de ressort. La question de l'augmentation
sensible du montant des dépenses de formation concernées se pose dès lors que
le projet de loi prévoit en particulier le triplement des possibilités
actuellement ouvertes.
Il n'est nulle part précisé, dans le projet de loi, quels moyens seront
dégagés, à l'échelon des collectivités locales, pour la prise en charge de
cette hausse.
On peut d'ailleurs remarquer que les sommes actuellement affectées à la
formation des élus ne sont pas totalement utilisées et que de nombreux élus
locaux sont encore privés ou se privent de formation au cours de leur
mandat.
Cela dit, se pose également la question des conséquences éventuelles, pour les
revenus des élus, de la participation à ces actions de formation. Cela demeure
tout de même le principal obstacle.
On peut en effet accroître le nombre de jours de formation autorisés, mais on
ne peut le faire sans prévoir que la compensation soit intégrale, ni que le
volume du financement soit accru.
Dans les faits, nos amendements visent l'adoption d'un principe de
compensation intégrale et l'institution d'une indexation des montants de
financement sur le plafond des indemnités susceptibles d'être versées aux élus
concernés.
Cela pose néanmoins, en dernière instance, la question du financement de ces
actions de formation par l'Etat, dans un contexte où risque de perdurer une
inégalité d'accès qui serait fondée sur l'incapacité éventuelle de la
collectivité à faire face aux contraintes financières nées de la réalisation
des actions de formation.
J'ai eu l'occasion, lors de la discussion générale, de faire état de la
nécessité d'augmenter globalement la DGF au profit des collectivités locales,
par la taxation des actifs financiers. Si la démocratie n'a pas de prix, elle a
un coût.
C'est sous le bénéfice de ces observations que je vous invite, mes chers
collègues, à adopter les amendements n°s 495 et 496.
M. le président.
Quel est l'avis de la commission sur les amendements n°s 495 et 496 ?
M. Daniel Hoeffel,
rapporteur.
L'article 24 dispose que la compensation des pertes de revenu
du fait de l'exercice du droit à la formation est plafonnée à une fois et demie
la valeur horaire du SMIC. L'amendement n° 495 prévoyant la suppression de ce
plafond, la commission émet un avis défavorable sur cet amendement.
J'en viens à l'amendement n° 496. Son objectif nous paraît atteint par la
disposition de l'article 24 aux termes de laquelle les dépenses de formation
sont plafonnées à 20 % du montant total des indemnités de fonction pouvant être
allouées. Fort de cette certitude, monsieur Le Cam, peut-être accepterez-vous
de retirer cet amendement ?
M. le président.
Quel est l'avis du Gouvernement ?
M. Daniel Vaillant,
ministre de l'intérieur.
Même avis que la commission !
M. le président.
Monsieur Le Cam, l'amendement n° 496 est-il maintenu ?
M. Gérard Le Cam.
Non, monsieur le président, je le retire.
M. le président.
L'amendement n° 496 est retiré.
Je vais mettre aux voix l'amendement n° 495.
M. Alain Vasselle.
Je demande la parole pour explication de vote.
M. le président.
La parole est à M. Vasselle.
M. Alain Vasselle.
L'amendement n° 495 soulève le problème du financement.
La commission comme le Gouvernement proposent des dispositions qui tendent à
permettre aux élus de bénéficier d'une indemnisation du temps de formation. La
commission propose de supprimer le plafond. Soit ! Cependant, la charge qui en
résultera pour les plus petites communes sera insupportable. Je ne sais pas si
une disposition que nous examinerons utérieurement mettra cette dépense à la
charge du fonds qui a été constitué pour la formation des élus. Si tel est le
cas, chaque collectivité territoriale devrait trouver une compensation
financière à cette charge. En revanche, si ce n'est pas le cas, nous aurions
été bien inspiré, me semble-t-il, de prévoir un dispositif qui permette
d'abonder la dotation de solidarité rurale à due concurrence - je rappelle que,
lorsque le Gouvernement, en son temps, avait pris l'initiative de revaloriser
les indemnités des maires et des adjoints dans les communes de moins de 2 000
habitants, cette mesure avait été accompagnée d'une dotation spécifique pour
compenser la charge qui en résultait pour les communes - sinon, la crainte qui
a été évoquée par notre collègue risque d'être fondée.
Il faut tenir compte des communes dont les ressources sont modestes. La ville
de Châtillon, dont la situation n'est pas comparable et qui a sans doute un
budget plus important, connaît peut-être, elle aussi, des difficultés pour
gérer ses finances. Imaginez ce qu'une telle charge peut représenter pour une
commune rurale. Certaines communes risquent de renoncer à la formation, sur
l'initiative des élus eux-mêmes, par crainte de faire supporter au budget de la
collectivité concernée une charge financière insupportable.
Je ne prendrai qu'un exemple. Je suis maire d'une commune de 183 habitants
dans laquelle un point de fiscalité représente 2 600 francs. Autrement dit,
chaque fois que j'augmente les impôts de 2 600 francs, la fiscalité croît de 1
%. Si j'avais dû faire face à la revalorisation des indemnités des élus qui
s'élevait à quelque 12 000 francs par an sans compensation, j'aurais été dans
l'obligation d'augmenter les impôts de 6 %. Dans les petites communes, où il y
a une véritable proximité avec les citoyens, peu d'élus responsables
accepteront, au regard des faibles possibilités financières d'augmenter la
fiscalité à due concurrence pour qu'ils puissent personnellement bénéficier
d'une formation. Si une telle augmentation avait alors été acceptée, c'est
parce qu'une dotation d'Etat avait allégé la charge qui en résultait pour les
petites collectivités. Donc, la solidarité nationale a joué en son temps.
Aussi, je m'interroge sur la formation. Aujourd'hui, on ne peut pas militer
pour la formation sans permettre aux petites communes de pouvoir disposer des
moyens nécessaire. C'est la raison pour laquelle je me permets de vous
interroger sur ce point, monsieur le ministre, et vous aussi, monsieur le
rapporteur. Peut-être m'apporterez-vous des éléments qui apaiseront mes
inquiétudes.
M. Daniel Hoeffel,
rapporteur.
Je demande la parole.
M. le président.
La parole est à M. le rapporteur.
M. Daniel Hoeffel,
rapporteur.
Que cela soit clair : la commission est pour le maintien du
plafond d'une fois et demie la valeur du SMIC ; c'est l'amendement qui prévoit
de supprimer ce plafond. Si nous souhaitons le maintenir, c'est bien parce que
nous sommes conscients - ma commune a peu d'habitants de plus que la vôtre,
monsieur Vasselle - des répercussions que représente un point de fiscalité, y
compris pour la formation, sur la budget d'une commune.
M. le président.
Je mets aux voix l'amendement n° 495, repoussé par la commission et par le
Gouvernement.
(L'amendement n'est pas adopté.)
M. le président.
L'amendement n° 460, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
« A. - Compléter le texte proposé par le I de l'article 24 pour l'article L.
2123-14 du code général des collectivités territoriales par un alinéa ainsi
rédigé :
« Un décret en Conseil d'Etat fixe les modalités d'application de ces
dispositions. »
« B. - Compléter le texte proposé par le II de cet article pour l'article L.
3123-12 du même code par un alinéa ainsi rédigé :
« Un décret en Conseil d'Etat fixe les modalités d'application de ces
dispositions. »
« C. - Compléter le texte proposé par le III de cet article pour l'article L.
4135-12 du même code par un alinéa ainsi rédigé :
« Un décret en Conseil d'Etat fixe les modalités d'application de ces
dispositions. »
La parole est à M. le ministre.
M. Daniel Vaillant,
ministre de l'intérieur.
Cet amendement prévoit qu'un dispositif
réglementaire précisera les conditions et les modalités de prise en charge, par
les collectivités locales, des dépenses de formation des élus, car cela s'avère
nécessaire.
M. le président.
Quel est l'avis de la commission ?
M. Daniel Hoeffel,
rapporteur.
Favorable.
M. le président.
Je vais mettre aux voix l'amendement n° 460.
M. Alain Vasselle.
Je demande la parole pour explication de vote.
M. le président.
La parole est à M. Vasselle.
M. Alain Vasselle.
Je reviens à la charge, et je vous prie de m'en excuser, mais la réponse que
m'a faite M. le rapporteur ne me satisfait que partiellement. En effet, il
m'apporte des précisions sur le plafond mais pas sur la façon dont le
financement sera assuré par les collectivités locales.
En fait, ma question s'adressait plutôt au Gouvernement. En effet, vous nous
demandez, monsieur le ministre, d'adopter un amendement aux termes duquel un
décret précisera les conditions dans lesquelles ces dépenses seront prises en
charge par les collectivités locales. Autrement dit, cela revient quasiment à
vous signer un chèque en blanc. J'aurais aimé qu'on nous communique en même
temps le texte du décret d'application pour connaître très précisément les
conditions dans lesquelles nous serons appelés à assurer le financement de ces
frais de formation. Je reviens à ce que j'ai dit tout à l'heure : j'aurais
souhaité que vous nous annonciez que la dotation concernant les élus sera
abondée pour permettre aux collectivités de faire face à cette nouvelle charge.
Pouvez-vous, monsieur le ministre, nous apporter quelques précisions, plutôt
que de nous demander d'adopter une amendement alors que nous ne savons pas
exactement ce qu'il recouvre ?
M. Daniel Hoeffel,
rapporteur.
Je demande la parole.
M. le président.
La parole est à M. le rapporteur.
M. Daniel Hoeffel,
rapporteur.
Même si la question ne m'est pas directement adressée, je
reviens aux propos que tenait tout à l'heure notre collègue Mme Gourault.
Certaines formations peuvent être assurées d'une manière valable, notamment à
travers des associations départementales de maires, sans qu'il en coûte
beaucoup.
M. Jean-Jacques Hyest.
Evidemment !
M. Daniel Hoeffel,
rapporteur.
D'autres formations, qui passent par des organismes dont la
formation est la vocation unique, coûtent infiniment plus cher.
M. Jean-Pierre Schosteck.
C'est vrai !
M. Daniel Hoeffel,
rapporteur.
A nous, en particulier aux associations départementales de
maires, de diffuser l'information qui convient, d'avoir le contact permanent
avec les maires de base et de savoir faire le tri et de choisir les bonnes
orientations. C'est, je crois, la manière la plus réaliste de répondre à un
besoin de formation tout en faisant un maximum d'économies de moyens, ce qui
n'est pas incompatible avec une formation de qualité.
M. le président.
Je vais mettre aux voix l'amendement n° 460.
M. Patrick Lassourd.
Je demande la parole pour explication de vote.
M. le président.
La parole est à M. Lassourd.
M. Patrick Lassourd.
Sauf si M. le ministre nous apporte une nouvelle réponse, je voterai contre
cet amendement. Je suis d'accord avec notre collègue M. Alain Vasselle, vous
nous demandez en fait, monsieur le ministre, de signer un chèque en blanc...
M. Daniel Vaillant,
ministre de l'intérieur.
Non !
M. Patrick Lassourd.
... s'agissant du décret qui précisera les modalités de financement de la
formation des élus. Il est dommage que vous ne puissiez pas nous dire ce que
sera le contenu de ce décret.
Laissons les élus et le conseil municipal déterminer et préciser les modalités
de financement de ces frais de formation professionnelle. Cela varie d'une
commune à une autre, selon qu'elle est très petite ou très grande, d'une région
à une autre, en fonction des problématiques qui sont posées. Il n'est pas
nécessaire de recourir à la voie réglementaire pour définir de telles
dispositions.
M. Jean-Pierre Schosteck.
Très bien !
M. le président.
Je mets aux voix l'amendement n° 460, accepté par la commission.
(L'amendement est adopté.)
M. le président.
Les quatre amendements suivants sont présentés par Mmes Beaufils et Borvo, M.
Bret, Mme Mathon et les membres du groupe communiste républicain et citoyen.
L'amendement n° 497 est ainsi libellé :
« I. - A la fin du deuxième alinéa du texte proposé par le II de l'article 24
pour l'article L. 3123-12 du code général des collectivités territoriales,
supprimer les mots : "et d'une fois et demie la valeur horaire du salaire
minimum de croissance par heure". »
« II. - Afin de compenser les pertes de ressources résultant du I ci-dessus,
compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :
« ... - Les charges découlant pour les départements du déplafonnement des
indemnités de formation versées aux élus sont compensées à due concurrence par
un relèvement de la dotation globale de fonctionnement.
« ... - L'augmentation du prélèvement sur recettes découlant pour le
département de l'application du paragraphe ci-dessus est compensée à due
concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux
articles 575 et 575 A du code général des impôts. »
L'amendement n° 498 est ainsi libellé :
« I. - Dans le dernier alinéa du texte proposé par le II de l'article 24 pour
l'article L. 3123-12 du code général des collectivités territoriales, remplacer
le mot : "montant" par le mot : "plafond". »
« II. - Compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :
« ... - Les charges découlant pour les départements du déplafonnement des
indemnités de formation versées aux élus sont compensées à due concurrence par
un relèvement de la dotation globale de fonctionnement.
« ... - L'augmentation du prélèvement sur recettes découlant pour le
département de l'application du paragraphe ci-dessus est compensée à due
concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux
articles 575 et 575 A du code général des impôts. »
L'amendement n° 499 est ainsi libellé :
« A la fin du deuxième alinéa du texte proposé par le III de l'article 24 pour
l'article L. 4135-12 du code général des collectivités territoriales, supprimer
les mots : "et d'une fois et demie la valeur horaire du salaire minimum de
croissance par heure". »
L'amendement n° 500 est ainsi libellé :
« Dans le dernier alinéa du texte proposé par le III de l'article 24 pour
l'article L. 4135-12 du code général des collectivités territoriales, remplacer
le mot : "montant" par le mot : "plafond". »
La parole est à M. Le Cam, pour défendre ces quatre amendements.
M. Gérard Le Cam.
Ces amendements, qui traitent des échelons départemental et régional, relèvent
de l'explication que je viens de développer pour l'échelon communal.
A terme, nous ne ferons pas l'économie de moyens supplémentaires pour les
collectivités si nous voulons assurer une réelle formation, sinon celle-ci se
fera au détriment des investissements des collectivités, ce qui serait fort
regrettable.
Sous le bénéfice de ces explications, je vous invite à adopter ces quatre
amendements.
M. le président.
Quel est l'avis de la commission sur les amendements n°s 497, 498, 499 et 500
?
M. Daniel Hoeffel,
rapporteur.
La position de la commission des lois sur les échelons
départemental et régional concernés par ces quatre amendements est évidemment
identique à celle que j'ai exprimée pour l'échelon municipal. La commission
émet donc un avis défavorable sur ces amendements, à moins que M. Le Cam se
range à la position qu'il a adoptée pour l'amendement n° 496 relatif aux élus
municipaux et accepte de les retirer.
M. le président.
Quel est l'avis du Gouvernement ?
M. Daniel Vaillant,
ministre de l'intérieur.
Le Gouvernement partage l'avis de la
commission.
M. le président.
Monsieur Le Cam, les amendements n°s 497, 498, 499 et 500 sont-ils maintenus
?
M. Gérard Le Cam.
En espérant que les explications que j'ai développées auront été perçues comme
un appel, je retire ces quatre amendements.
M. le président.
Les amendements n°s 497, 498, 499 et 500 sont retirés.
Je mets aux voix l'article 24, modifié.
(L'article 24 est adopté.)
Article 25