SEANCE DU 17 JANVIER 2002


M. le président. « Art. 33. - I. - Après l'article L. 2123-18-3 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 2123-18-4 ainsi rédigé :
« Art. L. 2123-18-4 . - Lorsque les maires et, dans les communes de 20 000 habitants au moins, les adjoints au maire qui ont interrompu leur activité professionnelle pour exercer leur mandat utilisent le chèque-service prévu par l'article L. 129-2 du code du travail pour assurer la rémunération des salariés chargés de la garde des enfants à leur domicile en application de l'article L. 129-1 du même code, le conseil municipal peut accorder par délibération une aide financière en faveur des élus concernés, dans les conditions et selon les modalités fixées par l'article L. 129-3 du même code.
« Les dispositions du présent article ne sont pas cumulables avec les dispositions relatives au remboursement pour frais de garde d'enfants prévues au quatrième alinéa de l'article L. 2123-18. »
« II. - Après l'article L. 3123-19 du même code, il est inséré un article L. 3123-19-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 3123-19-1 . - Lorsque les présidents des conseils départementaux et les vice-présidents ayant reçu délégation de ceux-ci qui ont interrompu leur activité professionnelle pour exercer leur mandat utilisent le chèque-service prévu par l'article L. 129-2 du code du travail pour assurer la rémunération des salariés chargés de la garde des enfants à leur domicile en application de l'article L. 129-1 du même code, le conseil départemental peut accorder par délibération une aide financière en faveur des élus concernés, dans les conditions et selon les modalités fixées par l'article L. 129-3 du même code.
« Les dispositions du présent article ne sont pas cumulables avec les dispositions relatives au remboursement pour frais de garde d'enfants prévues au troisième alinéa de l'article L. 3123-19. »
« III. - Après l'article L. 4135-19 du même code, il est inséré un article L. 4135-19-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 4135-19-1 . - Lorsque les présidents des conseils régionaux et les vice-présidents ayant reçu délégation de ceux-ci qui ont interrompu leur activité professionnelle pour exercer leur mandat utilisent le chèque-service prévu par l'article L. 129-2 du code du travail pour assurer la rémunération des salariés chargés de la garde des enfants à leur domicile en application de l'article L. 129-1 du même code, le conseil régional peut accorder par délibération une aide financière en faveur des élus concernés, dans les conditions et selon les modalités fixées par l'article L. 129-3 du même code.
« Les dispositions du présent article ne sont pas cumulables avec les dispositions relatives au remboursement pour frais de garde d'enfants prévues au troisième alinéa de l'article L. 4135-19. »
Je suis saisi de quatre amendements qui peuvent faire l'objet d'une discussion commune.
L'amendement n° 566, présenté par M. Vasselle, est ainsi libellé :
« Rédiger comme suit le texte proposé par le I de l'article 33 pour l'article L. 2123-18-4 du code général des collectivités territoriales :
« Art. L. 2123-18-4. - Lorsque les maires et les adjoints au maire qui ont interrompu leur activité professionnelle pour exercer leur mandat utilisent le chèque-service prévu par l'article L. 129-2 du code du travail, pour rémunérer le ou les salariés qu'ils emploient à leur domicile soit pour la garde d'enfants soit pour assister les personnes âgées, handicapées ou ayant besoin d'une aide personnelle, le conseil municipal peut accorder, par délibération, une aide financière en faveur des élus concernés, conformément aux dispositions de l'article L. 129-3 du même code.
« Le bénéfice du présent article ne peut être cumulé avec celui du quatrième alinéa de l'article L. 2123-18 et de l'article L. 2123-18-2 du présent code. »
L'amendement n° 320, présenté par M. Vasselle, est ainsi libellé :
« Dans le premier alinéa du texte proposé par le I de l'article 33 pour l'article L. 2123-18-4 du code général des collectivités territoriales, supprimer les mots : ", dans les communes de 20 000 habitants au moins,". »
L'amendement n° 341, présenté par M. Vasselle, est ainsi libellé :
« Après les mots : "prévu par l'article L. 129-2 du code du travail", rédiger ainsi la fin du premier alinéa du texte proposé par le I de l'article 33 pour l'article L. 2123-18-4 du code général des collectivités territoriales : "pour rémunérer le ou les salariés chargé soit de la garde de leurs enfants soit de l'assistance aux personnes âgées, handicapées ou ayant besoin d'une aide personnelle vivant à leur domicile, le conseil municipal peut accorder par délibération une aide financière auxdits élus dans les conditions et selon les modalités fixées par l'article L. 129-3 du même code". »
L'amendement n° 84, présenté par M. Hoeffel, au nom de la commission des lois, est ainsi libellé :
« Modifier comme suit le texte proposé par le I de l'article 33 pour l'article L. 2123-18-4 du code général des collectivités territoriales :
« 1° Dans le premier alinéa, remplacer les mots : "de la garde des enfants à leur domicile" par les mots : "soit de la garde des enfants, soit de l'assistance aux personnes âgées, handicapées ou à celles qui ont besoin d'une aide personnelle à leur domicile" ;
« 2° A la fin du même alinéa, remplacer les mots : "dans les conditions et selon les modalités fixées par l'article L. 129-3 du même code." par les mots : "dans des conditions fixées par décret." ;
« 3° Rédiger comme suit le second alinéa :
« Le bénéfice du présent article ne peut se cumuler avec celui du quatrième alinéa de l'article L. 2123-18 et de l'article L. 2123-18-2. »
La parole est à M. Vasselle, pour défendre les amendements n°s 566, 320 et 341.
M. Alain Vasselle. L'amendement n° 566 a pour objet de supprimer le seuil de 20 000 habitants pour les adjoints au maire, l'exigence d'avoir interrompu leur activité professionnelle apparaissant comme une condition suffisante pour prétendre à une aide financière dans le cadre des frais qu'ils exposent pour l'exercice de leur mandat. Par ailleurs, il vaut mieux se référer à la loi, en l'occurrence à l'article L. 129-3 du code du travail, quitte à la modifier, plutôt qu'à un décret pour adapter les dispositions existantes.
Il ne m'apparaîtrait pas judicieux de faire une différence entre les élus selon qu'ils appartiennent à une commune de plus de 20 000 habitants ou de moins de 20 000 habitants.
Il en est de même en ce qui concerne l'amendement n° 320, qui vise à supprimer la limitation du dispositif proposé par le projet de loi aux maires des communes de 20 000 habitants au moins. Je ne vois pas pourquoi il y aurait deux catégories de maires en France : ceux qui, appartenant à une commune de plus de 20 000 habitants, pourraient bénéficier des dispositions liées au statut et ceux qui, administrant une commune de moins de 20 000 habitants, ne pourraient y prétendre. Une telle distinction laisserait à penser que le maire d'une commune de moins de 20 000 habitants est beaucoup moins occupé que celui d'une commune de plus de 20 000 habitants ; c'est méconnaître la charge de travail qui incombe aujourd'hui aux maires des petites communes !
Quant à l'amendement n° 341, il est purement rédactionnel.
M. le président. La parole est à M. le rapporteur, pour défendre l'amendement n° 84 et pour donner l'avis de la commission sur les amendements n°s 566, 320 et 341.
M. Daniel Hoeffel, rapporteur. Comme pour les deux articles précédents, puisque nous reprenons la même disposition, l'amendement n° 84 vise à couvrir l'ensemble des dépenses d'assistance à personne au lieu de se limiter aux gardes d'enfants. Il s'agit donc d'appliquer aux régions ce que nous avons adopté pour les départements et pour les communes.
L'amendement n° 566, déposé par M. Vasselle, concerne l'aide à l'utilisation des chèques-service ; il vise à supprimer la limitation aux adjoints des communes de plus de 20 000 habitants. La référence à l'article L. 129-3 du code du travail est inadaptée au cas des collectivités puisqu'il prévoit des exonérations de cotisations sociales et fiscales pour les entreprises finançant les chèques-service de leurs salariés. Cette disposition ne peut pas être transférée sans adaptation aux collectivités. La commission émet donc un avis défavorable sur cet amendement.
En revanche, elle donne un avis favorable à l'amendement n° 320, qui prévoit la suppression de la limitation de l'aide à l'utilisation des chèques-service des adjoints des communes de moins de 20 000 habitants. Dès lors que cette aide aux élus est facultative, la commission y est favorable.
L'amendement n° 341 vise lui aussi l'aide à l'utilisation des chèques-service. L'aspect rédactionnel de cet amendement est satisfait par les amendements n°s 84, 85 et 86. Sur le fond, toutefois, la commission des lois a remplacé le renvoi à l'article L. 129-3 du code du travail, puisque, là encore, cette disposition est inadaptée au cas des collectivités locales par un renvoi à un décret d'application. Par conséquent l'avis ne peut qu'être défavorable.
M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement sur les amendements n°s 566, 320, 341 et 84 ?
M. Daniel Vaillant, ministre de l'intérieur. Le Gouvernement émet un avis défavorable sur l'amendement n° 566 et, par souci de cohérence, sur l'amendement n° 320.
Je demande, par ailleurs, le retrait de l'amendement n° 341 au profit de celui de la commission.
S'agissant enfin de l'amendement n° 84, le Gouvernement est favorable à la modification rédactionnelle proposée par le 3°, monsieur le rapporteur. Il s'en remettra néanmoins à la sagesse du Sénat pour les raisons qui ont été précédemment évoquées, la notion de personne ayant besoin d'une aide personnelle lui paraissant en effet trop générale et imprécise.
M. le président. Maintenez-vous l'amendement n° 566, monsieur Vasselle ?
M. Alain Vasselle. Non, monsieur le président, je le retire.
M. le président. L'amendement n° 566 est retiré.
Je vais mettre aux voix l'amendement n° 320.
M. Alain Vasselle. Je demande la parole pour explication de vote.
M. le président. La parole est à M. Vasselle.
M. Alain Vasselle. Je tiens tout d'abord à remercier M. le rapporteur de son avis favorable. Je voudrais toutefois apporter une précision, car je pense qu'il s'agit d'une simple omission de sa part : il est clair que la modification que j'apporte concerne l'article L. 2123-18 du code général des collectivités territoriales, qui vise bien à la fois les maires et les adjoints aux maires.
Comme vous avez parlé uniquement des adjoints au maire, je ne voudrais pas que l'on se méprenne sur les applications futures du dispositif qui résulterait de l'adoption de mon amendemant.
M. Daniel Hoeffel, rapporteur. Il n'y a pas de méprise.
M. Alain Vasselle. J'ajoute, à l'intention de M. le ministre, que l'amendement sur lequel il se fonde pour émettre, par cohérence, un avis défavorable, a été retiré. Son argument perd donc sa justification !
En outre, je serais assez surpris que le Gouvernement maintienne une position négative après avoir, dans les circonstances que nous avons connues, plaidé en faveur de la parité et fait adopter par le Parlement des mesures tendant à favoriser l'élection des femmes dans les assemblées locales et nationales.
Monsieur le ministre, j'ai pu constater lors du dernier renouvellement municipal - c'est le cas dans mon département - que nombre de jeunes femmes maires de communes rurales ont accepté d'assumer ces responsabilités en ayant de très jeunes enfants. Si vous ne permettez pas à une jeune femme maire d'une commune de quelques centaines d'habitants de bénéficier des chèques-service pour rémunérer la personne qui assure la garde de ses enfants, vous allez créer une disparité entre les élus sur le territoire national. Ceux qui seront maires de communes de plus de 20 000 habitants pourront recourir au chèque-service et ainsi exercer leur mandat dans de bonnes conditions, tandis que les autres, parce qu'ils seront élus dans des communes de moins de 20 000 habitants, devront continuer, comme par le passé, à se débrouiller dans des conditions difficiles.
Si vous voulez instaurer une véritable égalité de traitement entre nos concitoyens et favoriser l'accès à des responsabilités locales, permettez au moins aux femmes qui ont de jeunes enfants et qui ont accepté d'exercer la fonction de maire ou d'adjoint de bénéficier des mêmes dispositions que celles qui sont élues dans des communes de plus de 20 000 habitants.
Ce serait une mesure d'équité, et je remercie M. le rapporteur et la commission des lois de l'avoir compris.
M. Daniel Vaillant, ministre de l'intérieur. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. le ministre.
M. Daniel Vaillant, ministre de l'intérieur. Je voudrais éviter toute méprise et apporter les précisions nécessaires à M. Vasselle.
Pour les maires, la question ne se pose pas. Les femmes maires auront droit de recourir au chèque-service, puisque vous avez fait état de l'heureuse parité appliquée aux élections municipales par la volonté du Gouvernement. Cette restriction ne concernera que les adjoints des communes de moins de 20 000 habitants, qui semblent très peu concernés par cette question.
Tels sont les éléments que je voulais apporter pour justifier la position défavorable du Gouvernement. Je ne veux pas laisser dire que les maires ne sont pas concernés dans ces localités.
M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° 320, accepté par la commission et repoussé par le Gouvernement.

(L'amendement est adopté.)
M. le président. Maintenez-vous l'amendement n° 341, monsieur Vasselle ?
M. Alain Vasselle, Non, monsieur le président, je le retire.
M. le président. L'amendement n° 341 est retiré.
Je mets aux voix l'amendement n° 84, pour lequel le Gouvernement s'en remet à la sagesse du Sénat.

(L'amendement est adopté.)
M. le président. Je suis saisi de deux amendements qui peuvent faire l'objet d'une discussion commune.
L'amendement n° 567, présenté par M. Vasselle, est ainsi libellé :
« Rédiger comme suit le texte proposé par le II de l'article 33 pour l'article L. 3123-19-1 du code général des collectivités territoriales :
« Art. L. 3123-19-1. - Lorsque les présidents des conseils départementaux et les vice-présidents ayant reçu délégation de ceux-ci qui ont interrompu leur activité professionnelle pour exercer leur mandat utilisent le chèque-service prévu par l'article L. 129-2 du code du travail, pour rémunérer le ou les salariés qu'ils emploient à leur domicile soit pour la garde d'enfants soit pour assister les personnes âgées, handicapées ou ayant besoin d'une aide personnelle, le conseil départemental peut accorder, par délibération, une aide financière en faveur des élus concernés, conformément aux dispositions de l'article L. 129-3 du même code.
« Le bénéfice du présent article ne peut être cumulé avec celui du troisième alinéa de l'article L. 3123-19 du présent code. »
L'amendement n° 85, présenté par M. Hoeffel, au nom de la commission des lois, est ainsi libellé :
« Modifier comme suit le texte proposé par le II de l'article 33 pour l'article L. 3123-19-1 du code général des collectivités territoriales :
« 1° Dans le premier alinéa, remplacer les mots : "de la garde des enfants à leur domicile" par les mots : "soit de la garde des enfants, soit de l'assistance aux personnes âgées, handicapées ou à celles qui ont besoin d'une aide personnelle à leur domicile".
« 2° A la fin du même alinéa, remplacer les mots : "dans les conditions et selon les modalités fixées par l'article L. 129-3 du même code." par les mots : "dans des conditions fixées par décret."
« 3° Rédiger comme suit le second alinéa :
« Le bénéfice du présent article ne peut se cumuler avec celui du troisième alinéa de l'article L. 3123-19. »
La parole est à M. Vasselle, pour défendre l'amendement n° 567.
M. Alain Vasselle. C'est un amendement de cohérence avec les amendements précédents.
M. le président. La parole est à M. le rapporteur, pour défendre l'amendement n° 85 et pour donner l'avis de la commission sur l'amendement n° 567.
M. Daniel Hoeffel, rapporteur. L'amendement n° 85 est analogue à l'amendement n° 84, mais pour les conseils généraux. La commission émet donc par cohérence un avis défavorable sur l'amendement n° 567 de M. Vasselle.
M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement sur les amendements n°s 567 et 85 ?
M. Daniel Vaillant, ministre de l'intérieur. Par cohérence, le Gouvernement s'en remet à la sagesse du Sénat sur l'amendement n° 85 et il demande le retrait de l'amendement n° 567.
M. le président. Monsieur Vasselle, maintenez-vous votre amendement ?
M. Alain Vasselle. Non, monsieur le président, je le retire.
M. le président. L'amendement n° 567 est retiré.
Je mets aux voix l'amendement n° 85, pour lequel le Gouvernement s'en remet à la sagesse du Sénat.

(L'amendement est adopté.)
M. le président. Je suis saisi de deux amendements qui peuvent faire l'objet d'une discussion commune.
L'amendement n° 568 rectifié, présenté par M. Vasselle, est ainsi libellé :
« Rédiger comme suit le texte proposé par le III de l'article 33 pour l'article L. 4135-19-1 du code général des collectivités territoriales :
« Art. L. 4135-19-1. - Lorsque les présidents des conseils régionaux et les vice-présidents ayant reçu délégation de ceux-ci qui ont interrompu leur activité professionnelle pour exercer leur mandat utilisent le chèque-service prévu par l'article L. 129-2 du code du travail, pour rémunérer le ou les salariés qu'ils emploient à leur domicile soit pour la garde d'enfants soit pour assister les personnes âgées, handicapées ou ayant besoin d'une aide personnelle, le conseil régional peut accorder, par délibération, une aide financière en faveur des élus concernés, conformément aux dispositions de l'article L. 129-3 du même code.
« Le bénéfice du présent article ne peut être cumulé avec celui du troisième alinéa de l'article L. 4135-19 du présent code. »
L'amendement n° 86, présenté par M. Hoeffel, au nom de la commission des lois, est ainsi libellé :
« Modifier comme suit le texte proposé par le III de l'article 33 pour l'article L. 4135-19-1 du code général des collectivités territoriales :
« 1° Dans le premier alinéa, remplacer les mots : "de la garde des enfants à leur domicile" par les mots : "soit de la garde des enfants, soit de l'assistance aux personnes âgées, handicapées ou à celles qui ont besoin d'une aide personnelle à leur domicile".
« 2° A la fin du même alinéa, remplacer les mots : "dans les conditions et selon les modalités fixées par l'article L. 129-3 du même code." par les mots : "dans des conditions fixées par décret."
« 3° Rédiger comme suit le second alinéa :
« Le bénéfice du présent article ne peut se cumuler avec celui du troisième alinéa de l'article L. 4135-19. ».
La parole est à M. Vasselle, pour défendre l'amendement n° 568 rectifié.
M. Alain Vasselle. Je le retire, monsieur le président.
M. le président. L'amendement n° 568 rectifié est retiré.
La parole est à M. le rapporteur, pour défendre l'amendement n° 86.
M. Daniel Hoeffel, rapporteur. C'est un amendement de cohérence.
M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?
M. Daniel Vaillant, ministre de l'intérieur. Le Gouvernement s'en remet à la sagesse du Sénat.
M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° 86, pour lequel le Gouvernement s'en remet à la sagesse du Sénat.

(L'amendement est adopté.)
M. le président. Je mets aux voix l'article 33, modifié.

(L'article 33 est adopté.)

Articles additionnels après l'article 33