ANDRÉ Antoine-Joseph-Maurice

avant 1889

ANDRÉ (ANTOINE-JOSEPH-MAURICE, MARQUIS D'), sénateur du Second Empire, né à Aix (Bouches-du-Rhône) le 20 janvier 1789, mort à Paris, le 7 janvier 1860, issu d'une famille royaliste, suivit ses parents dans l'émigration, étudia à l'École militaire de Vienne (Autriche), et en sortit avec le grade de sous-lieutenant de chevau-légers, le 15 février 1809. Admis au service de la France en 1811 par Napoléon, il passa capitaine en 1813, chef d'escadron de gendarmerie en 1815 et colonel seulement en 1828. Après la révolution de Juillet il fut un des premiers maréchaux de camp créés par le gouvernement de Louis-Philippe (11 août 1830). Il commanda en cette qualité dans les Ardennes, reçut en 1844 le grade de lieutenant général et le commandement de la 5^e division militaire, à Strasbourg. Frappé d'une disgrâce par Charras, ministre de la Guerre par intérim, en mai 1848, il rentra après le coup d'État dans le cadre d'activité et fut mis à la tête de la 3^e division militaire (Lille). Grand officier de la Légion d'honneur depuis le 22 avril 1848, il fut appelé le 31 décembre 1852, à siéger dans le Sénat du Second Empire, où il vota la loi « de sûreté générale ».

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)