- État civil :
- Né le 11 novembre 1792
Décédé le 24 décembre 1858 - Profession :
- Avocat
-
Ancien sénateur du Second Empire
Elu le 26 janvier 1852
Fin de mandat le 24 décembre 1858
Chambre des Pairs du 23 septembre 1845 au 24 février 1848
avant 1889
MESNARD (JACQUES-ANDRÉ), pair de France sénateur du Second Empire, né à Rochefort (Charente-Inférieure) le 11 novembre 1792, mort à Paris le 24 décembre 1858, « fils du citoyen Pierre Mesnard, avoué près le tribunal du district de Rochefort, et de Marie- Louise Schillet, » étudia le droit à Poitiers, fut reçu avocat, et s'inscrivit en 1812 au barreau de Rochefort; il se fit remarquer dans plusieurs affaires qui eurent quelque retentissement, notamment dans celle du capitaine de la Méduse, M. de Chaumareix. Réclamé comme défenseur par le général Berton, il ne put obtenir du garde des sceaux l'autorisation, alors nécessaire, de venir plaider à Poitiers. D'opinions libérales sous la Restauration, il applaudit à la révolution de juillet qui lui valut, le 26 août 1830, les fonctions de premier avocat général près la cour royale de Poitiers; il devint ensuite, le 22 septembre 1832, procureur général près la cour de Grenoble, le 14 octobre 1836 procureur général près la cour de Riom, et, le 12 octobre 1841, conseiller à la cour de Cassation. Louis-Philippe, par une ordonnance du 23 septembre 1845, appela M. Mesnard à siéger à la Chambre des pairs, où il se fit remarquer par sa science du droit. La révolution de 1848, qu'il avait annoncée dans un discours célèbre à la Chambre haute (janvier 1848), interrompit sa carrière politique. Ses qualités d'orateur et la séduction d'un esprit vif et brillant avaient « ensorcelé », comme il le disait lui-même, la prince-président, qui le nomma, en 1851, président de chambre à la cour suprême, et, le 26 novembre 1852, membre du nouveau Sénat. M. Mesnard fut le premier vice-président de la Chambre haute, et, en cette qualité, porta le 7 novembre, à Louis-Napoléon, le sénatus- consulte qui rétablissait l'empire héréditaire. L'état de sa santé ne lui permit pas de conserver ses fonctions à la cour de Cassation; il s'en consola par la culture des lettres. Une traduction ébauchée de la Divine Comédie de Dante avait permis à l'Empereur de le nommer membre de l'Institut (académie des sciences morales et politiques). Grand-officier de la Légion d'honneur du 14 août 1852, il fut admis à la retraite, comme magistrat, le 14 mars 1857.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Jacques-André MESNARD
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