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Question de Mme Annie Le Houerou (Côtes-d'Armor - SER) publiée le 07/03/2024
Mme Annie Le Houerou attire l'attention de Mme la ministre du travail, de la santé et des solidarités à propos des conditions d'études en médecine, car depuis la réforme de 2022 les étudiants en dernière année d'externat font face à plusieurs obstacles préoccupants.
Les étudiants qui se présentent au nouveau concours d'internat doivent redoubler s'ils n'obtiennent pas au moins 14/20 aux épreuves nationales dématérialisées, ce qui les empêche ainsi de devenir internes.
Ce seuil de 14/20 paraît injuste puisque dans la majorité des autres filières universitaires françaises, la moyenne est de 10/20. Cette règle incohérente prive un grand nombre d'étudiants de la possibilité de devenir internes, alors même que la France rencontre une pénurie de professionnels de la santé.
Ces nouvelles exigences, ajoutées aux conditions difficiles des études de médecine, conduisent les représentants étudiants à alerter les parlementaires à propos de la détresse psychologique de nombreux étudiants.
À un moment où le manque de médecins se fait cruellement sentir et alors que les hôpitaux manquent d'internes, une évaluation de leur performance en continu sur la durée semble plus adaptée.
En conséquence, elle lui demande si elle envisage de revoir les modalités d'évaluation des épreuves dématérialisées nationales et de rattrapage, en supprimant le seuil de 14/20, trop rigide et n'indiquant pas la réelle capacité des étudiants à poursuivre leurs études.
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En attente de réponse du Ministère du travail, de la santé et des solidarités
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