Accès à la gynécologie médicale

Question de Mme Mireille Jouve (Bouches-du-Rhône - RDSE) publiée le 23/05/2024

Mme Mireille Jouve appelle l'attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention sur la diminution inquiétante du nombre de gynécologues médicaux en exercice.
On sait combien ces professionnels sont essentiels, car ils sont spécialement formés pour assurer prévention, diagnostic précoce et soins tout au long de la vie des femmes.
Le rétablissement du diplôme d'études spécialisées (DES) de gynécologie médicale en 2003 a permis la formation de plus de mille nouveaux praticiens. Cela demeure néanmoins bien loin de compenser les nombreux départs à la retraite.
En effet, la démographie des gynécologues médicaux s'avère de plus en plus alarmante. En 2007, on en comptait encore 1945 en exercice. En 2023, ils ne sont plus que 816 pour plus de trente millions de femmes en âge de consulter ; il n'y en a plus aucun dans onze départements.
En conséquence, elle lui demande ce qu'il compte mettre en oeuvre afin de permettre la formation en nombre de gynécologues médicaux et de garantir ainsi l'accès à un suivi de qualité pour toutes les femmes et sur tous les territoires.

Publiée dans le JO Sénat du 23/05/2024 - page 2315

En attente de réponse du Ministère auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention