Document précédentS'abonner à cette rechercheDocument suivant 

Question de M. Guillaume Chevrollier (Mayenne - Les Républicains) publiée le 27/07/2023

M. Guillaume Chevrollier attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur les difficultés auxquelles l'élevage français est confronté.

En effet, les éleveurs pâtissent d'un manque de reconnaissance lourd de conséquences pour leur quotidien et l'attractivité de leur métier. Leurs conditions de travail se sont durcies : flambée des importations, concurrence déloyale, complexité administrative pour transmettre ou installer une ferme, multiplication des réglementations superfétatoires, faible rémunération... Les raisons de leur découragement ne manquent pas.

Pourtant, les bénéfices de l'élevage sont nombreux. Il génère de l'emploi et contribue à préserver notre souveraineté alimentaire. Il constitue un patrimoine national et fait vivre l'agrotourisme en concourant à l'entretien des paysages et à la transmission de l'identité des terroirs. Les éleveurs jouent également un rôle essentiel dans le maintien de la qualité de l'eau et la conservation de la biodiversité, en particulier des prairies temporaires et permanentes.

Il souhaite savoir si un plan de soutien à la filière animale française est envisagé par le Gouvernement et si une véritable politique d'incitation au paiement pour service environnemental va être mise en oeuvre. En effet, de telles mesures permettraient de rendre à l'élevage son prestige.

- page 4620

Transmise au Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire


En attente de réponse du Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire

Soyez informé de la réponse

Si vous souhaitez être informé par courrier électronique lorsque la réponse sera publiée, renseignez votre courriel.

Les champs marqués d'un * sont obligatoires.


Exemple: nom@exemple.fr

Votre format :

Les informations qui vous concernent sont strictement destinées aux services du Sénat. En aucun cas, les informations que vous nous communiquez lors de votre inscription à cette liste ne seront utilisées à d'autres fins. Conformément à la loi "Informatique et Liberté" du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès et de rectification aux données vous concernant. Si vous souhaitez exercer ce droit envoyez un message à lettre-senat@senat.fr.

Page mise à jour le