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Question de Mme Brigitte Micouleau (Haute-Garonne - Les Républicains) publiée le 23/05/2024

Mme Brigitte Micouleau attire l'attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention sur les craintes dont lui ont fait part les pharmaciens de son département quant à la volonté du Gouvernement, dans le cadre de mesures visant à « déverrouiller notre économie pour conquérir de nouvelles liberté », de préparer un projet de loi pour « déverrouiller » certaines professions et ainsi autoriser la vente en ligne de médicament par les pharmacies.
Elle se fait le relais des inquiétudes des pharmaciens d'officine qui redoutent de voir le médicament devenir un bien de consommation comme les autres, ce qui constitue une réelle menace pour l'indispensable présence des pharmacies sur les territoires et particulièrement dans le contexte de désertification médicale.
Elle rappelle les trois piliers fondamentaux de la pharmacie d'officine : la loi de répartition démographique, le monopole pharmaceutique et l'indépendance financière, qui assurent la sécurité des patients et l'accès aux soins sécurisé, rapide et homogène sur l'ensemble du territoire.
Alors que les pharmaciens ont lancé un mouvement de mobilisation avec la fermeture de toutes les officines le 30 mai 2024, elle souhaite connaître la position du Gouvernement sur les impacts graves que pourrait être avoir sur le réseau officinal, très encadré, la libéralisation de la vente en ligne de médicaments.

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En attente de réponse du Ministère auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention

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