Situation des infirmières Asalée

Question de M. Fabien Genet (Saône-et-Loire - Les Républicains-R) publiée le 14/03/2024

M. Fabien Genet attire l'attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention sur la situation des infirmières Asalée.

Depuis 2004, le dispositif Asalée est porté dans toute la France par une association loi 1901 qui a pour but d'améliorer la prise en charge des maladies chroniques, en médecine de ville libérale.

Ce dispositif s'accompagne d'un protocole permettant une délégation d'actes ou d'activités précise des médecins généralistes vers des infirmières déléguées à la santé publique (IDSP) au sein d'un cabinet médical pour des pathologies chroniques comme le diabète, les risques cardiovasculaires, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou l'asthme, les troubles du sommeil ou la maladie d'Alzheimer.

Dans un contexte de très forte tension sur le système médical français, ce dispositif semble porter ses fruits et être amené à s'amplifier sur le territoire national.

Lors de la renégociation de la convention liant l'association Asalée à la caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), celle-ci a acté la fin du financement du loyer pour l'hébergement des infirmières Asalée à compter du 31 décembre 2023 et à cette difficulté financière s'ajoute désormais un retard dans les paiements des salaires des infirmières.

Aussi, compte tenu de l'importance du dispositif Asalée qui permet de prendre en charge plus de patients et de former des infirmières en pratique avancée (IPA) qui permettent d'alléger la pression sur les médecins libéraux, de telles difficultés doivent être entendues par le Gouvernement.

C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures concrètes et rapide il compte prendre pour conforter le dispositif Asalée et redonner à cette association les moyens d'assurer ses missions auprès de nos concitoyens.

Publiée dans le JO Sénat du 14/03/2024 - page 962

En attente de réponse du Ministère auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention