V. CONCLUSION

Pour conclure, les répliques du premier mois qui a suivi le séisme de Gorkha (plus de 3 000 ont été étudiées, dont plus de 300 de magnitude supérieure à 4) ont été localisées dans la trace de la rupture d'un séisme principal qui a rompu un segment de faille de 120 kilomètres de long, sur une quarantaine de kilomètres de large. La rupture s'est arrêtée à proximité de l'extension de la rupture du fort séisme de 1934, à l'Est, et ne s'est pas propagée jusqu'en surface. C'est très probablement ce qui s'est produit lors du séisme de 1833.

Les très bonnes observations qui ont été faites lors de cette crise vont sans doute permettre de réinterpréter le séisme de 1833, qui avait été, par ailleurs, assez bien documenté à l'époque. Elles vont aussi permettre de faire un meilleur bilan du glissement profond et des ruptures au 19 e siècle, ainsi que de réinterpréter certains témoignages anciens.

De plus, on peut s'attendre à ce que dans les mois qui viennent, de nouveaux chantiers paléosismologiques soient ouverts au front de la chaîne pour essayer de comprendre comment le glissement profond est accommodé jusqu'en surface dans la trace du séisme de Gorkha, au cours des derniers siècles, afin de mieux évaluer la quantité de glissement dissipée par les séismes et de réévaluer le potentiel sismique de la faille.

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