D. LES CRÉDITS AFFECTÉS AU SECTEUR FORESTIER
Les crédits affectés au secteur forestier augmentent de 563 millions de francs, de sorte que le montant total des crédits alloués au secteur forestier s'élève à 2,425 milliards de francs. Cette progression de 31 % vise, non seulement, à poursuivre l'effort de réparation des dégâts causés à la forêt française par la tempête de décembre 1999, mais également à prendre en compte la future loi d'orientation pour la forêt qui devrait être adoptée en 2001.
Les crédits affectés à l'investissement forestier, d'un montant de 653 millions de francs, viseront notamment :
- à financer des travaux de reboisement et de voiries forestières liés aux conséquences de la tempête ;
- à répondre aux engagements relatifs au boisement pris par la France à Kyoto en décembre 1997 ;
- à satisfaire les engagements de la France à l'égard du règlement européen de développement rural du 17 mai 1999.
Les dépenses destinées à la protection de la forêt augmentent de 53 ,4 millions de francs pour atteindre 385,9 millions de francs.
Parmi celles-ci, les crédits consacrés à la protection phytosanitaire et à la surveillance sanitaire des forêts bénéficient d'une hausse de 30 millions de francs. Les crédits alloués à la protection des incendies sont en revanche stables. Par ailleurs, une dotation supplémentaire de 20 millions de francs sera affectée à la restauration des terrains en montagne.
Le montant du versement compensateur de l'Etat à l'Office national des forêts, soit 957 millions de francs, est maintenu à son niveau de l'année précédente.
Enfin, les dépenses en faveur de la modernisation de la filière-bois augmenteront de 80 millions de francs, soit de plus de 30 %.
E. LES CREDITS CONSACRES AUX RETRAITES
La poursuite de la revalorisation des retraites figure également parmi les priorités affichées par le Gouvernement.
A cet effet, le montant des prestations d'assurance vieillesse au sein du budget annexe des prestations sociales agricoles (BAPSA) s'élève à 50,9 milliards de francs.
Cette revalorisation permettra de porter le minimum mensuel de pension à :
- 3.395 francs pour les chefs d'exploitation ;
- 3.185 francs pour les personnes veuves ;
- 2.740 francs pour les conjoints, dont le minimum de pension rejoint celui des aides familiaux.