3. Une réforme renvoyée aux calendes grecques ?
Pour les raisons que l'on sait, le précédent ministre de l'éducation nationale n'a pas été en mesure de conduire jusqu'à son terme son projet de réforme du premier cycle des études médicales, son successeur indiquant en septembre 2000 que " tout serait remis à plat ".
Comme il n'était pas question " d'imaginer une réforme qui ne soit pas consensuelle ", les cabinets ministériels concernés, en liaison avec les trois conférences des doyens ont rencontré les représentants des professions intéressées ainsi que les syndicats étudiants : une première synthèse devait être établie au début de 2001 autour de deux axes de réflexion principaux (les nouveaux métiers et les équivalences) tandis que des propositions communes devraient être présentées à la fin 2001 ou au début de 2002.
Votre commission souhaiterait que le Sénat soit informé par le gouvernement, à l'occasion de l'examen du présent projet de loi, de l'état d'avancement de la réflexion engagée sur la réforme du premier cycle qui commande directement l'avenir de notre système de formation médicale.