C. AUGMENTER LE TAUX D'ACTIVITÉ
1. Encourager l'entrée dans l'emploi
Comme
cela a déjà été souligné, des progrès
ont été réalisés au cours de cette
législature pour ramener vers l'emploi les publics qui en étaient
les plus éloignés (TRACE, contrats de qualification adulte...).
Néanmoins il reste beaucoup à faire, notamment pour favoriser
l'activité des jeunes. A cet égard, il pourrait être utile
de revenir sur l'amoindrissement du CIE. Le succès de ce dispositif,
créé par la précédente majorité, pour
intégrer les jeunes dans le secteur marchand laisse penser qu'il
constitue un outil efficace qui mériterait d'être étendu.
Par ailleurs, l'effort en faveur de la formation, notamment en alternance,
constitue le parent pauvre de cette législature comme l'a montré
dans son avis au nom de notre commission notre collègue, Annick
Bocandé. La formation pourrait utilement devenir une des
priorités de la prochaine législature.
2. Favoriser le maintien dans l'emploi
L'augmentation du taux d'activité des salariés
âgés constitue également un autre axe à
développer conformément aux recommandations européennes
des lignes directrices pour l'emploi. Des solutions nouvelles sont à
imaginer. Le travail à temps partiel et le développement du
tutorat constituent des pistes à ne pas négliger.
A ce stade, votre rapporteur s'interroge sur le maintien de la
« contribution Delalande » qui semble constituer un
obstacle important à l'embauche des salariés âgés,
comme l'ont souligné plusieurs interlocuteurs lors de ses auditions.
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En
conclusion, et après avoir, à nouveau rappelé le
caractère inadapté de la politique de l'emploi menée par
le Gouvernement,
votre commission des Affaires sociales a émis un
avis défavorable à l'adoption des crédits consacrés
au travail et à l'emploi dans le budget pour 2002.
Elle a émis un
avis favorable à l'adoption de l'article 69
rattaché
. Elle a par ailleurs adopté
deux amendements de
suppression, l'un de l'article 68, l'autre de l'article 70 bis
.