b) Les autres dépenses
Le total des autres dépenses, qui recouvrent les crédits inscrits aux parties 4 à 7 du titre III, s'élève à 128,55 milliards de francs en 2000, contre 124,73 milliards de francs en 1999, soit une hausse de 3,1 %, après une diminution de 2,7 % en 1999.
Elles se répartissent en :
- 103,20 milliards de francs pour les services civils, soit une progression de 3,0 %, alors qu'elles avaient diminué de 2,2 % en 1999 ;
- 25,35 milliards de francs pour les services militaires (+ 3,3 %, après une baisse de 4,2 % l'année précédente).
Les dépenses de matériel et de fonctionnement des services, qui correspondent à la 4 ème partie du titre III, s'élèvent à 45,45 milliards de francs, en diminution de 7,3 % par rapport à 1999, quoique cette diminution « n'est pour l'essentiel que technique, dans la mesure où elle est imputable à des transferts vers la 7 ème partie du titre III constatés à la justice et au budget économie, finances et industrie ».
Les dépenses de la 5 ème partie du titre III couvrent les travaux d'entretien : elles s'établissent à 1,91 milliard de francs, en forte progression de 23,5 %. Bien que les crédits de la culture inscrits sur cette partie connaissent la progression la plus vive, soit + 36,0 %, les crédits des routes, qui eux-mêmes augmentent de 26,6 % suite aux travaux d'entretien courant consécutifs aux intempéries de la fin 1999 et au passage du « cyclone Lenny », représentent 86 % des dotations de la 5 ème partie.
Les subventions de fonctionnement, qui font l'objet de la 6 ème partie du titre III, s'élèvent à 56,33 milliards de francs, dont 55,31 milliards de francs au titre des budgets civils, en hausse de 3,8 %. Les sections budgétaires bénéficiant des subventions de fonctionnement les plus importantes sont la recherche - 18,28 milliards de francs (+ 0,6 %) - et l'enseignement scolaire avec 10,89 milliards de francs (+ 8,5 %).
Enfin, les dépenses diverses, soit la 7 ème partie du titre III, s'établissent à 24,85 milliards de francs, dont 22,38 milliards au titre des budgets civils, en hausse de 25,3 %. La Cour des comptes indique que les évolutions erratiques des crédits de cette partie sont liées à son contenu hétérogène, mais aussi, pour 2000, « à des transferts en provenance de la justice et de l'économie, des finances et de l'industrie ».