b) La poursuite de la violence
La situation sécuritaire apparaît aujourd'hui contrastée. Le niveau global de la violence semble avoir régressé depuis le mois d'avril 2001 (le nombre de victimes est depuis cette date passé de 200 morts par mois à 120 morts environ). Le ramadan 2001 s'est ainsi révélé sensiblement moins meurtrier que les ramadans précédents (109 morts cette année contre 325 en 2000 et 1814 en 1998). Dans le même temps, les zones urbaines réputées sûres jusque là connaissent une dégradation de la situation sécuritaire. Trois bombes (de faible puissance) ont explosé au coeur d'Alger le 29 août, le 20 novembre et le 26 janvier derniers. La capitale n'avait pas été frappée depuis l'été 1999. L'élimination d'Antar Zouabri, l'émir du Groupement islamiste armé, le 8 février dernier constitue un succès indéniable pour les autorités algériennes qui multiplient depuis l'automne dernier les opérations de lutte anti-terroriste.