C. PROGRAMME 194 « RECHERCHES SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES PLURIDISCIPLINAIRES »
1. Présentation du programme
Ce programme a pour finalité de constituer un pôle de référence de recherches scientifiques et technologiques de niveau mondial qui couvre l'ensemble des champs du savoir. Il est de loin le plus important dans le champ de la seule recherche puisque ses 3,6 milliards d'euros représentent 40,8 % des crédits de paiement des 11 programmes consacrés à la recherche et 17,4 % de l'ensemble de la mission.
Parmi les dix actions du programme, sept déclinent les différents champs thématiques de la recherche, les trois dernières présentant un caractère plus logistique. Le tableau ci-dessous en donne le détail :
Répartition des crédits de paiement du programme par action
Crédits de paiement demandés pour 2006 (en euros) |
En % des crédits de paiement du programme |
|
Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie, biotechnologies et santé |
1.051.649.137 |
29,2 % |
Recherches scientifiques et technologiques en mathématiques, sciences et techniques de l'information et de la communication, micro et nanotechnologies |
455.857.100 |
12,7 % |
Recherches scientifiques et technologiques en physique, chimie et sciences pour l'ingénieur |
490.835.516 |
13,6 % |
Recherches scientifiques et technologiques en physique nucléaire et des hautes énergies |
296.401.642 |
8,2 % |
Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la terre, de l'univers et de l'environnement |
264.774.904 |
7,3 % |
Recherches scientifiques en sciences de l'homme et de la société |
277.508.521 |
7,7 % |
Recherches interdisciplinaires et transversales |
52.803.739 |
1,5 % |
Information scientifique et technique |
48.828.391 |
1,4 % |
Très grandes infrastructures de recherche |
200.107.000 |
5,6 % |
Moyens généraux et d'appui à la recherche |
462.883.324 |
12,8 % |
Source : projet de loi de finances pour 2006, annexe « Recherche et enseignement supérieur »
Placé sous la responsabilité du directeur de la recherche du ministère de la recherche et de l'enseignement supérieur, ce programme ne compte pas d'emplois en propre. Il est opéré par des établissements publics de recherche (le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) civil, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), l'Institut national de la recherche en informatique et en automatique (INRIA), l'Institut national d'études démographiques (INED), les instituts Pasteur et Curie et plusieurs groupements d'intérêt public (institut Paul-Emile Victor, Agence Nationale de Recherche sur le SIDA, centres anticancéreux...) dont les ressources proviennent de l'État et de leur activité contractuelle. Il regroupe également les moyens destinés au financement de leurs très grandes infrastructures scientifiques (TGI) et les contributions de la France aux programmes de recherche internationaux comme le Centre européen de recherche nucléaire (CERN).