b) L'urgente insertion professionnelle des jeunes diplômés
La situation actuelle conduit à un vaste gaspillage, lié à la conjonction persistante dans notre pays d'un taux de chômage des jeunes élevé et d'une inadéquation de l'offre et de la demande d'emplois, un grand nombre de propositions d'emploi ne trouvant pas preneur. Il est urgent de sortir de ce paradoxe.
Il faut se réjouir cependant d'une notable évolution des mentalités sur ce point, les jeunes et leur famille exprimant clairement leur demande en la matière.
D'ailleurs, dans l'introduction du rapport remis le 27 mars 2007 au Premier ministre, M. Pierre Lunel, délégué interministériel à l'orientation, estimait que « l'emploi est une finalité de la formation qui n'est plus contestée. Le débat national « université-emploi » l'a montré, des étudiants aux enseignants, en passant par les responsables des établissements universitaires, et les représentants des employeurs, chacun s'accorde pour affirmer que le système éducatif doit mieux préparer à l'insertion professionnelle, et chacun est prêt à se mobiliser pour cet objectif, car nul ne peut plus supporter que la France connaisse un taux de chômage des jeunes aussi élevé. »