3. La poursuite des études épidémiologiques est nécessaire
Les limites de ces estimations rendent plus que jamais nécessaire la poursuite des études permettant de synthétiser les informations disponibles : suivi médical des militaires affectés sur ces sites et des agents du CEA, données épidémiologiques relatives aux populations autochtones. Ce travail doit être poursuivi en direction de toutes les populations éligibles au dispositif.
En Polynésie, le suivi épidémiologique devra faire la part des perturbations que les essais ont pu provoquer au sein de la population. Le rapport en cours d'élaboration par l'organisme Sepia Santé devrait apporter dans les prochains mois un nouvel éclairage sur les données existantes.
Les actions concernant les populations civiles algériennes seront plus difficiles à mettre en oeuvre. Il importera que des médecins français soient associés au travail de leurs homologues algériens. Une telle perspective pourrait être envisagée en complément des discussions portant sur la mise en oeuvre du dispositif de réparation en Algérie.