ANNEXE 1 -
TABLEAU
COMPARATIF
Texte de la commission des affaires européennes -- |
Texte de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées -- |
Proposition de résolution européenne sur la politique méditerranéenne de l'Union européenne |
Alinéa sans modification |
Le Sénat, |
Alinéa sans modification |
Vu l'article 88-4 de la Constitution, |
Alinéa sans modification |
Vu la communication de la Commission européenne « Le processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée » du 20 mai 2008 ; |
Alinéa sans modification |
Vu la communication de la Commission européenne « Un partenariat pour la démocratie et une prospérité partagée avec le Sud de la Méditerranée » du 8 mars 2011 ; |
Alinéa sans modification |
Vu la communication de la Commission européenne « Une stratégie nouvelle à l'égard d'un voisinage en mutation » du 25 mai 2011 ; |
Alinéa sans modification |
Vu le rapport de la Commission européenne sur la mise en oeuvre de la politique de voisinage au Maroc du 20 mars 2013 ; |
Alinéa sans modification |
Vu la recommandation portant sur la mise en oeuvre du plan d'action UE-Maroc mettant en oeuvre le statut avancé (2013-2017) du 17 avril 2013 ; |
Alinéa sans modification |
Vu le rapport de la Commission européenne sur la mise en oeuvre de la politique de voisinage en Tunisie du 20 mars 2013 ; |
Alinéa sans modification |
Vu le plan d'action Union européenne - Tunisie 2013-2017 ; |
Alinéa sans modification |
Salue le réajustement du volet méditerranéen de la politique de voisinage après le printemps arabe et l'effort financier accompli à cette occasion ; |
Salue le réajustement du volet méditerranéen de la politique de voisinage après les « printemps arabes » et l'effort financier accompli à cette occasion ; |
Estime que printemps arabe et ses conséquences justifient le maintien du financement actuel de la politique de voisinage, 1/3 pour les pays du partenariat oriental et 2/3 pour les pays de la rive Sud de la Méditerranée ; |
Estime que les « printemps arabes » et leurs conséquences justifient le maintien du financement actuel de la politique de voisinage , en euros constants, et le maintien effectif de la répartition : 1/3 pour les pays du partenariat oriental et 2/3 pour les pays de la rive Sud de la Méditerranée ; |
Constate que la politique méditerranéenne de l'Union européenne ne peut se limiter à la promotion des accords de libre-échange complets et approfondis et des partenariats pour la mobilité bilatéraux ; |
Alinéa sans modification |
Considère que l'Union européenne doit défendre à la fois ses principes et ses intérêts au sein du bassin méditerranéen et agir en faveur du co-développement dans cette région stratégique ; |
Alinéa sans modification |
Juge que l'Union européenne doit investir en faveur de la consolidation des changements démocratiques et s'employer à éviter toute radicalisation, en continuant à travailler avec l'ensemble des forces politiques en présence ; |
Alinéa sans modification |
Souhaite que l'Union européenne mette en oeuvre une politique plus active en faveur de la paix et de la démocratie au Sud-est du bassin méditerranéen, qui dépasse la simple logique humanitaire ; |
Alinéa sans modification |
Concernant l'Union pour la Méditerranée |
Alinéa sans modification |
Rappelle le rôle de la France dans l'Union pour la Méditerranée, qui constitue un cadre opportun pour mettre en oeuvre concrètement une coopération intercontinentale ; |
Alinéa sans modification |
Souhaite que l'Union pour la Méditerranée favorise la création de dispositifs sécurisant les transferts financiers des migrants de la rive sud résidant en Europe vers leurs pays d'origine ; |
Alinéa sans modification |
Juge qu'elle pourrait également mettre en place une charte de protection des investissements commune aux pays de la rive sud créer un système d'assurance en la matière ; |
Alinéa sans modification |
Souhaite que dans ce cadre, un Erasmus euro-méditerranéen puisse être créé et qu'il soit accompagné d'actions spécifiques de l'Union européenne dans le domaine de l'enseignement à destination des pays de la rive sud ; |
Alinéa sans modification |
Considère que l'Union pour la Méditerranée peut constituer un cadre en vue de promouvoir une politique euro-méditerranéenne de gestion responsable des flux migratoires, au travers de projets concrets ; |
Alinéa sans modification |
Concernant la coopération régionale |
Alinéa sans modification |
Estime que le dialogue « 5+5 » qui réunit la France, l'Espagne, l'Italie, Malte et le Portugal d'un côté et le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Lybie, et la Mauritanie de l'autre devrait être élargi à deux nouveaux participants : la Grèce et l'Égypte et devienne le dialogue « 6+6 » ; |
Estime que le dialogue « 5+5 » qui réunit la France, l'Espagne, l'Italie, Malte et le Portugal d'un côté et le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Libye, et la Mauritanie de l'autre, est un espace pertinent et de proximité, qui doit être conforté. |
Considère que l'Union pour le Maghreb arabe constitue un interlocuteur clé pour l'Union européenne afin d'aborder de renforcer son partenariat économique et stratégique autour du bassin méditerranéen ; |
Alinéa sans modification |
Souhaite que l'Union pour le Maghreb arabe soit relancée dans le cadre du dialogue « 6+6 » ; |
Souhaite que l'Union pour le Maghreb arabe soit relancée dans le cadre du dialogue « 5+5 » ; |
Insiste pour que l'Union européenne accompagne également le projet de création d'un forum Maghreb/Sahel sur la question du terrorisme dans la région sahélo-saharienne ; |
Alinéa sans modification |
Estime également que l'Union européenne devrait inciter la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) à se saisir concrètement de cette question ; |
Alinéa sans modification |
Concernant le Maroc et la Tunisie |
Concernant les pays du Maghreb |
Salue les réformes démocratiques engagées au Maroc et l'intensification des relations économiques nouées par l'Union européenne avec ce pays ; |
Se félicite de l'intensification des relations économiques nouées par l'Union européenne avec le Maroc, qui permettent de conforter la stabilité de ce pays et la mise en oeuvre de réformes démocratiques ; |
Se félicite aussi de l'ouverture d'un dialogue entre l'Union européenne et l'Algérie et souhaite qu'il puisse aboutir à la mise en oeuvre d'un plan d'action dans le cadre de la politique européenne de voisinage ; |
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Se félicite du lancement du dialogue national en Tunisie le 5 octobre 2013 qui devrait permettre d'aboutir à l'adoption d'une Constitution et à l'organisation de nouvelles élections ; |
Souhaite que l'Union européenne en maintenant son soutien à la Tunisie et par des programmes de coopération institutionnelle permette de conforter le processus d'élaboration d'une constitution démocratique ; |
Souhaite la mise en place d'un mécanisme institutionnalisé entre les autorités tunisiennes, européennes et la société civile afin d'améliorer la participation de celle-ci aux négociations sur le Partenariat privilégié, l'Accord de libre-échange complet et approfondi et le partenariat pour la mobilité ; |
Alinéa sans modification |
Juge que l'Union européenne doit apporter toute son assistance à la Tunisie afin qu'elle renforce le contrôle effectif de ses frontières avec la Lybie ; |
Considère que l'Union européenne doit apporter toute son assistance à la Tunisie afin qu'elle renforce le contrôle effectif de ses frontières avec la Libye ; |
Souhaite que l'Union européenne accompagne les efforts de reconstruction de l'Etat en Libye et aide ce pays à mieux contrôler ses frontières ; |
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Souhaite que soit envisagée, pour conforter l'Union du Maghreb arabe, la participation de la Mauritanie à la politique européenne de voisinage ; |
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Invite le Gouvernement à soutenir cette position et la faire valoir au sein du Conseil. |
Invite le Gouvernement à soutenir cette position et la faire valoir au sein du Conseil de l'Union européenne. |