3. Vers une société anonyme à capitaux publics ?
                                            Des
évolutions positives peuvent certes être entreprises dans le cadre
de l'établissement public : élargissement du principe de
spécialité -on l'a vu-, amélioration des modes de gestion
et de contrôle.
                                            
                                            
                                            Mais, comme l'exprime le Conseil de la concurrence, dans son avis
précité : " du point de vue de la concurrence
l opérateur français apparaît lié plus que tout
autre opérateur européen aux pouvoirs publics du fait de son
statut d'EPIC. [...]. Sa stratégie est contrôlée
directement par l'Etat en sa qualité " d'actionnaire unique ",
jusqu'à présent avec des moyens modestes et sur un mode largement
administratif.
                                            
                                            
                                            Dans ces conditions, pourquoi ne pas envisager
                                            
                                                la transformation de
l'établissement public en société anonyme à
capitaux publics ?
                                            
                                            
                                            
                                            Une telle structure juridique aurait pour
                                            
                                                avantage
                                            
                                            de permettre à
l'opérateur public de contracter des alliances industrielles et de
créer plus facilement des filiales. Elle permettrait aussi de mieux
associer ses personnels à son projet, en leur accordant une fraction de
son capital.
                                            
                                            
                                            Elle apparaît peut-être d'un intérêt encore plus grand
pour
                                            
                                                Gaz de France
                                            
                                            , pour qui les alliances internationales sont encore
plus urgentes et indispensables. Celles-ci rendront sans doute
                                            
                                                même
nécessaire l'ouverture minoritaire du capital de GDF.
                                            
                                            
                                            
                                            Pour les deux entreprises publiques, elle serait un moyen de faciliter leur
nécessaire développement international.
                                        
 
                                                             
                                                             
                                                             
                                                             
                                                             
                                                             
                                                            