c) Une mise en oeuvre modeste
L'aide au retour des étrangers invités
à
quitter le territoire français n'a concerné jusqu'ici qu'un
nombre très limité de personnes.
On a enregistré en moyenne entre 1.300 et 1.600 départs par an
depuis 1991 ; le chiffre maximal des départs n'a jamais
dépassé 2.000. Les chiffres fournis par l'OMI pour 1996 et 1997
(cf. tableau ci-après) confirment cet ordre de grandeur : 1.722
candidatures ont été acceptées en 1996 mais seules 1.443
personnes sont effectivement parties ; en 1997, le dispositif a connu une
nette diminution des candidatures acceptées (1.224) et des
départs effectifs (1.007).
Le dispositif semble bénéficier essentiellement aux
ressortissants roumains qui représentent exactement la moitié des
départs en 1996 et 1997.
Aide à la réinsertion des étrangers invités à quitter le territoire français (circulaire du 14 août 1991)
|
1996 |
1997 |
Candidatures acceptées |
1.722 |
1.224 |
Total
des départs
|
1.443*
|
1.007**
|
*
dont 725 roumains (624 bénéficiaires, 101 accompagnants)
** dont 509 roumains (485 bénéficiaires, 24 accompagnants)
S'agissant du PDLM, les résultats demeurent quantitativement
limités : à la fin 1997, 200 projets avaient
été initialisés au Mali et au Sénégal.
Les résultats obtenus par les dispositifs d'aide au retour existants
invitent à s'interroger sur l'efficacité réelle du nouveau
dispositif mis en place par la circulaire du 19 janvier 1998.