Rapport n° 58 (1999-2000) de M. Charles DESCOURS , fait au nom de la commission des affaires sociales, déposé le 9 novembre 1999
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                                                TRAVAUX DE LA COMMISSION
                                                
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                                                        I.  AUDITION DE MME MARTINE AUBRY, MINISTRE DE
L'EMPLOI ET DE LA SOLIDARITÉ, ET DE MME DOMINIQUE GILLOT,
SECRÉTAIRE D'ETAT À LA SANTÉ ET À L'ACTION
SOCIALE
                                                        
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                                                        II.  AUDITIONS
                                                        
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                                                                A.  AUDITION DE M. PIERRE JOXE, PREMIER
PRÉSIDENT DE LA COUR DES COMPTES
                                                                
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                                                                B.  AUDITION DE M. JEAN-MARIE SPAETH,
PRÉSIDENT DE LA CAISSE NATIONALE D'ASSURANCE MALADIE DES TRAVAILLEURS
SALARIÉS (CNAMTS)
                                                                
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                                                                C.  AUDITION DE M. BERNARD CARON, PRÉSIDENT
DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'AGENCE CENTRALE DES ORGANISMES DE
SÉCURITÉ SOCIALE (ACOSS)
                                                                
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                                                                D.  AUDITION DE M. FRANÇOIS DE PAILLERETS,
PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE NATIONALE DE LA SANTÉ EN 1999,
ET M. MARC BRODIN, PRÉSIDENT DE CETTE CONFÉRENCE POUR
2000
                                                                
 
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                                                                A.  AUDITION DE M. PIERRE JOXE, PREMIER
PRÉSIDENT DE LA COUR DES COMPTES
                                                                
 
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                                                        I.  AUDITION DE MME MARTINE AUBRY, MINISTRE DE
L'EMPLOI ET DE LA SOLIDARITÉ, ET DE MME DOMINIQUE GILLOT,
SECRÉTAIRE D'ETAT À LA SANTÉ ET À L'ACTION
SOCIALE
                                                        
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                                                AVANT-PROPOS
                                                
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                                                PREMIÈRE PARTIE
                                                    
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ÉQUILIBRES FINANCIERS GÉNÉRAUX
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                                                        I.  LES LOIS DE FINANCEMENT DE LA
SÉCURITÉ SOCIALE POUR 1998 ET 1999 : UN REDRESSEMENT FRAGILE
DES COMPTES SOCIAUX
                                                        
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                                                                A.  LE REDRESSEMENT DES COMPTES SOCIAUX A
ÉTÉ PAYÉ PAR UN ALOURDISSEMENT SPECTACULAIRE DES
PRÉLÉVEMENTS SOCIAUX
                                                                
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                                                                B.  LE REDRESSEMENT DES COMPTES SOCIAUX MASQUE
L'ÉCHEC DU GOUVERNEMENT À ENDIGUER LA DÉRIVE DES
DÉPENSES
                                                                
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                                                                C.  L'INFORMATION COMPTABLE RESTE
DÉFICIENTE
                                                                
 
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                                                                A.  LE REDRESSEMENT DES COMPTES SOCIAUX A
ÉTÉ PAYÉ PAR UN ALOURDISSEMENT SPECTACULAIRE DES
PRÉLÉVEMENTS SOCIAUX
                                                                
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                                                        II.  LE PROJET DE LOI DE FINANCEMENT DE LA
SÉCURITÉ SOCIALE POUR 2000 : LA REMISE EN CAUSE D'UNE
CERTAINE IDÉE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE
                                                        
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                                                                A.  LE GOUVERNEMENT DÉGRADE LES COMPTES DE
LA SÉCURITÉ SOCIALE
                                                                
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                                                                        1.  La conjoncture économique reste
très favorable
                                                                        
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                                                                        2.  Le projet de loi s'appuie sur des comptes
tendanciels biaisés
                                                                        
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                                                                        3.  Les mesures du Gouvernement sont, en
conséquence, chiffrées de manière incomplète
                                                                        
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                                                                                a)  Les conséquences de la reconstruction
d'objectifs de dépenses et de prévisions de recettes
tendanciels
                                                                                
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                                                                                b)  Les conséquences de la reconstruction
d'un véritable solde tendanciel sur le solde du régime
général
                                                                                
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                                                                                c)  Les mesures décidées par le
Gouvernement : une présentation incomplète
                                                                                
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                                                                                d)  Un projet de loi qui s'avère faux
                                                                                
 
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                                                                                a)  Les conséquences de la reconstruction
d'objectifs de dépenses et de prévisions de recettes
tendanciels
                                                                                
 
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                                                                        1.  La conjoncture économique reste
très favorable
                                                                        
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                                                                B.  LA POLITIQUE DE L'EMPLOI ET LE FINANCEMENT DE
LA SÉCURITÉ SOCIALE : UNE CONFUSION DANGEREUSE
                                                                
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                                                                        1.  Le Gouvernement a échoué dans sa
volonté de réformer l'assiette des cotisations patronales
                                                                        
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                                                                        2.  Le " fonds de financement de la
réforme des cotisations patronales " est la synthèse
monstrueuse de deux promesses électorales
                                                                        
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                                                                                a)  La confusion entre la réforme des
cotisations patronales et le financement des 35 heures par la création
d'un " fonds de financement de la réforme des cotisations
patronales "
                                                                                
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                                                                                b)  Les sources d'alimentation du fonds : les
prélèvements inacceptables
                                                                                
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                                                                                c)  Un fonds de financement contraire dans sa
version initiale à la loi organique du 22 juillet 1996
                                                                                
 
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                                                                                a)  La confusion entre la réforme des
cotisations patronales et le financement des 35 heures par la création
d'un " fonds de financement de la réforme des cotisations
patronales "
                                                                                
 
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                                                                        1.  Le Gouvernement a échoué dans sa
volonté de réformer l'assiette des cotisations patronales
                                                                        
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                                                                C.  LE PROJET DE LOI A FAIT LES FRAIS A
L'ASSEMBLÉE NATIONALE DU " BRICOLAGE " FINANCIER DES 35 HEURES
                                                                
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                                                                        1.  Le Gouvernement a apparemment reculé sur
la contribution demandée aux organismes de sécurité
sociale pour financer les 35 heures
                                                                        
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                                                                        2.  La contribution des organismes de
sécurité sociale devient indirecte
                                                                        
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                                                                        3.  Les prévisions de recettes par
catégorie et les objectifs de dépenses par branche ont
été modifiés
                                                                        
 
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                                                                        1.  Le Gouvernement a apparemment reculé sur
la contribution demandée aux organismes de sécurité
sociale pour financer les 35 heures
                                                                        
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                                                                D.  LES DÉCISIONS CONCERNANT L'AVENIR DU
FINANCEMENT DE NOTRE PROTECTION SOCIALE SONT UNE NOUVELLE FOIS
REPORTÉES
                                                                
 
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                                                                A.  LE GOUVERNEMENT DÉGRADE LES COMPTES DE
LA SÉCURITÉ SOCIALE
                                                                
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                                                        III.  LES PROPOSITIONS DE LA COMMISSION DES
AFFAIRES SOCIALES : RESPECTER LES COMPTES, RESPECTER LES PARTENAIRES
SOCIAUX, RESPECTER LES ÉCHÉANCES
                                                        
 
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                                                        I.  LES LOIS DE FINANCEMENT DE LA
SÉCURITÉ SOCIALE POUR 1998 ET 1999 : UN REDRESSEMENT FRAGILE
DES COMPTES SOCIAUX
                                                        
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                                                DEUXIÈME PARTIE
                                                    
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ASSURANCE MALADIE
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                                                        I.  LE GOUVERNEMENT SEMBLE POUVOIR SE PASSER DU
PARLEMENT
                                                        
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                                                                A.  LA DÉRIVE DES DÉPENSES
D'ASSURANCE MALADIE FAIT PERDRE DE SA SUBSTANCE AU VOTE DE L'ONDAM PAR LE
PARLEMENT
                                                                
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                                                                B.  LE GOUVERNEMENT N'APPLIQUE PAS LES ARTICLES
VOTÉS PAR LE PARLEMENT DANS LA LOI DE FINANCEMENT
                                                                
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                                                                        1.  Trois articles ont été
appliqués
                                                                        
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                                                                        2.  Sept articles ne sont pas encore
appliqués
                                                                        
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                                                                                a)  Le dépistage du cancer
                                                                                
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                                                                                b)  La création d'un Conseil pour la
transparence des statistiques de l'assurance maladie
                                                                                
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                                                                                c)  La mission d'évaluation des unions de
médecins exerçant à titre libéral
                                                                                
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                                                                                d)  La modulation du mécanisme d'incitation
à la cessation anticipée d'activité des médecins
libéraux (MICA)
                                                                                
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                                                                                e)  Le fonds d'aide à la qualité des
soins de ville
                                                                                
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                                                                                f)  Le contenu du devis et de la facture
délivrés par les chirurgiens-dentistes
                                                                                
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                                                                                g)  L'exercice des professionnels de santé
dans les établissements d'hébergement de personnes
âgées dépendantes
                                                                                
 
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                                                                                a)  Le dépistage du cancer
                                                                                
 
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                                                                        1.  Trois articles ont été
appliqués
                                                                        
 
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                                                                A.  LA DÉRIVE DES DÉPENSES
D'ASSURANCE MALADIE FAIT PERDRE DE SA SUBSTANCE AU VOTE DE L'ONDAM PAR LE
PARLEMENT
                                                                
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                                                        II.  LE GOUVERNEMENT SEMBLE POUVOIR SE PASSER DES
PROFESSIONNELS DE SANTÉ
                                                        
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                                                                A.  LES RELATIONS CONVENTIONNELLES AVEC LA
MAJORITÉ DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ SONT DANS UNE SITUATION DE
BLOCAGE
                                                                
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                                                                        1.  Les médecins
généralistes : une convention sans dispositif de
régulation
                                                                        
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                                                                        2.  Les médecins spécialistes :
pas de convention, et un règlement conventionnel minimal partiellement
annulé
                                                                        
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                                                                        3.  La vie conventionnelle des
chirurgiens-dentistes est bloquée depuis la décision
ministérielle du 26 juin 1998
                                                                        
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                                                                        4.  Les relations conventionnelles avec les
sages-femmes menacées, en 1999, par un projet d'arrêté
ministériel
                                                                        
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                                                                        5.  Pas d'accord tripartite, en 1999, fixant
l'objectif d'évolution des dépenses des directeurs de
laboratoires d'analyses de biologie
                                                                        
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                                                                        6.  Echec des négociations tripartites
entre l'Etat, l'assurance maladie et les cliniques en 1999
                                                                        
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                                                                        7.  En revanche, des avancées dans les
relations conventionnelles avec les auxiliaires médicaux
                                                                        
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                                                                        8.  Enfin, l'institution d'un mécanisme de
taxation automatique de l'industrie pharmaceutique a permis la conclusion d'un
accord
                                                                        
 
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                                                                        1.  Les médecins
généralistes : une convention sans dispositif de
régulation
                                                                        
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                                                                B.  LE PROJET DE LOI DE FINANCEMENT DE LA
SÉCURITÉ SOCIALE CONSACRE, EN DROIT, LA FIN DES RELATIONS
CONVENTIONNELLES GLOBALES
                                                                
 
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                                                                A.  LES RELATIONS CONVENTIONNELLES AVEC LA
MAJORITÉ DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ SONT DANS UNE SITUATION DE
BLOCAGE
                                                                
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                                                        III.   LE GOUVERNEMENT SEMBLE POUVOIR SE PASSER DE
LA CNAMTS
                                                        
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                                                                A.  LE PLAN DE LA CNAMTS DE REFONDATION DU
SYSTÈME DE SOINS : UN PLAN AMBITIEUX ET AUDACIEUX, QUI AURAIT
MÉRITÉ DISCUSSION
                                                                
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                                                                B.  LES RÉPONSES DU GOUVERNEMENT À
LA CNAMTS
                                                                
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                                                                        1.  Une réponse indirecte : sans
l'assurance maladie, l'Etat a conclu, en 1999, trois accords sectoriels avec
des représentants de deux spécialités médicales et
avec les biologistes
                                                                        
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                                                                        2.  Une réponse directe : le
dispositif d'obstruction à l'égard de la CNAMTS mis en place par
le projet de loi de financement de la sécurité sociale
                                                                        
 
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                                                                        1.  Une réponse indirecte : sans
l'assurance maladie, l'Etat a conclu, en 1999, trois accords sectoriels avec
des représentants de deux spécialités médicales et
avec les biologistes
                                                                        
 
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                                                                A.  LE PLAN DE LA CNAMTS DE REFONDATION DU
SYSTÈME DE SOINS : UN PLAN AMBITIEUX ET AUDACIEUX, QUI AURAIT
MÉRITÉ DISCUSSION
                                                                
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                                                        IV.  POUR AUTANT, LES LIGNES DIRECTRICES DE LA
POLITIQUE D'ASSURANCE MALADIE DU GOUVERNEMENT N'APPARAISSENT PAS
CLAIREMENT : DEUX EXEMPLES
                                                        
 
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                                                        I.  LE GOUVERNEMENT SEMBLE POUVOIR SE PASSER DU
PARLEMENT