5. Une déclaration de soupçon soumise à une procédure encore plus exigeante
La directive de 2005 supprime certains des aménagements prévus en faveur des avocats dans le cadre de la deuxième directive.
Si le texte maintient la possibilité ouverte aux Etats membres, pour les commissaires aux comptes, experts comptables et conseillers fiscaux et les professions juridiques et judiciaires réglementées, de désigner un organisme d'autorégulation approprié comme autorité compétente pour informer la cellule de renseignement financier , il supprime en revanche la marge d'appréciation de l'organisme d'auto-régulation , qui doit « transmettre rapidement et de manière non filtrée » les informations.
La directive a posé l'interdiction d'informer que le client concerné par une déclaration de soupçon ou des tiers que des informations ont été transmises à la cellule de renseignement financier. Elle supprime en conséquence la faculté laissée aux Etats membres de prévoir une dérogation au bénéfice des avocats .