2. Des marges de progression encore importantes
Si la France fait partie des grands pôles de développement du commerce électronique en Europe, elle accuse un retard par rapport à ses voisins anglais, allemands et scandinaves. Le taux de « cyber acheteurs » en France est, en effet, de 40 % de la population alors qu'il est de 57 % en Grande-Bretagne, de 53 % en Allemagne et de 55 % dans les pays scandinaves. La dépense moyenne d'un acheteur en ligne français serait de 750 euros par an, soit un niveau similaire à celui de l'Allemagne, mais très inférieur aux 1 200 euros par acheteur en ligne anglais ou aux 1 000 euros des internautes scandinaves.
L'enjeu en matière d'emploi est considérable. Le cabinet Greenwich Consulting estime que 20 000 emplois directs et 60 000 emplois induits participent à l'économie numérique. La croissance du marché permettrait de créer de 15 000 à 20 000 emplois directs supplémentaires d'ici 2014.