Séance du 12 mai 1998
QUESTIONS ORALES REMISES À LA PRÉSIDENCE DU SÉNAT (Application des articles 76 à 78 du réglement)
Préparation de la prochaine rentrée scolaire
dans les écoles élémentaires du département de la Somme
257 rectifiée.
- 11 mai 1998. -
M. Pierre Martin
souhaite interroger
Mme le ministre délégué chargé de l'enseignement scolaire
sur l'évolution des postes d'enseignants pour les classes élémentaires dans le
département de la Somme envisagée pour la future rentrée scolaire et sur les
répercussions de cette situation, qui risque d'altérer la qualité de
l'enseignement fourni aux enfants.
Statut des élus de l'assemblée de Wallis-et-Futuna
272.
- 11 mai 1998. -
M. Basile Tui
appelle l'attention de
M. le secrétaire d'Etat à l'outre-mer
sur la nécessité de réexaminer le statut des élus de l'assemblée territoriale
du territoire de Wallis-et-Futuna. Il lui rappelle notamment, qu'une vertu de
l'article 12 de la loi n° 61-814 du 29 juillet 1961, conférant aux îles de
Wallis-et-Futuna le statut de territoire d'outre-mer, l'indemnité de fonction
allouée aux membres de cette assemblée ne peut se cumuler avec le traitement de
fonctionnaire ou d'agent des services publics en activité de service ou en
service détaché. Il lui indique que cette situation est difficilement
comparable à celle des conseillers généraux de métropole et des départements
d'outre-mer. Il lui demande, en conséquence, s'il ne serait par opportun
d'envisager de mettre un terme à cette différence de traitement entre élus du
territoire et élus de la métropole ou des départements d'outre-mer en ce qui
concerne l'établissement et le calcul de leurs indemnités.
Projets d'armement du Gouvernement
273.
- 11 mai 1998. -
M. Franck Sérusclat
souhaite interroger
M. le ministre de la défense
sur les projets du Gouvernement en matière d'armement. Récemment, le
Siroco
, bateau vitrine de la technologie française, est parti pour une
tournée de démonstration ayant des perspectives commerciales d'exportation de
l'armement français. Quelles sont les conséquences positives imaginables, sur
le plan de la paix, de la poursuite de ces projets d'armement ? Le ministre ne
considère-t-il pas que la sécurité des Etats aujourd'hui passe plus par des
réponses aux problèmes d'inégalités de développement, d'atteintes à la
démocratie ou à la dignité humaine ?
Forces de sécurité publique dans le département de l'Hérault
274.
- 11 mai 1998. -
M. Gérard Delfau
attire l'attention de
M. le ministre de l'intérieur
sur l'inquiétude suscitée par le rapport au Premier ministre sur « une
meilleure répartition des effectifs de la police et de la gendarmerie pour une
meilleure répartition des effectifs de la police et de la gendarmerie pour une
meilleure sécurité publique ». S'agissant de l'Hérault, elle s'est cristallisée
sur le devenir du commissariat de police de Pézenas et, dans une moindre
mesure, de celui de Frontignan, même si beaucoup d'autres questions au fond
sont posées par ce département, au 6e rang en termes de délinquance et au 66e
rang pour la dotation en forces de sécurité (gendarmerie et police nationale).
Le contraste est saisissant. Pour en revenir à Pézenas, il rappelle que le
ministre lui-même vient d'annoncer au maire, par un courrier du 31 mars 1998, «
l'arrivée d'un officier de police » au 1er juin prochain, avec ce commentaire :
« le taux élevé de délinquance justifie qu'une attention particulière soit
portée à la situation de cette circonscription de sécurité publique ».
Simultanément, l'annonce par voie de presse d'une possible disparition du
commissariat et de son transfert à la gendarmerie a plongé les élus dans la
stupéfaction, d'autant que la discussion en cours d'un contrat local de
sécurité a fait apparaître une flambée de la délinquance en 1996 après dix ans
de croissance et une légère diminution en 1997 (- 0,84 %). Faut-il casser
l'outil qui fait reculer la violence et les petits délits ? Faut-il appliquer
aveuglément des critères purement démographiques dans le répartition entre
police et gendarmerie sur le territoire ? La connaissance du terrain des
policiers, la culture spécifique d'une commune très touristique dotée de quatre
lycées (4 000 scolaires, en tout) ne sont-ils pas à prendre en compte ? Aussi
il lui demande quelle procédure il compte mettre en oeuvre pour engager une
discussion loyale avec les élus avant toute décision prématurée.
Avenir des écoles de puériculture
275.
- 11 mai 1998. -
Mme Nicole Borvo
attire l'attention de
M. le secrétaire d'Etat à la santé
sur la situation des écoles de puéricultrices. La baisse constante des
financements gouvernementaux qui leur sont attribués (de 8 003 francs constants
de subvention par élève en 1983 à 6 000 francs constants en 1996) les met en
danger et a pour conséquence une inégalité d'accès à la formation ainsi qu'une
diminution du nombre des candidates. En effet, de nombreuses écoles sont dans
l'obligation soit de demander des frais de scolarité à leurs étudiants, soit à
en transférer la charge financière sur les organismes gestionnaires dont elles
dépendent. Rompre avec cette logique ce serait remplir les objectifs ambitieux
du Gouvernement en matière de santé publique, et notamment de prévention. Pour
toutes ces raisons elle lui demande ce qu'il compte faire afin d'assurer la
gratuité des études de puériculture et créer des postes supplémentaires de
puéricultrices.
Concours d'accès aux écoles vétérinaires
276. - 12 mai 1998. - M. Philippe Madrelle appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les conséquences de l'arrêté du 6 février 1998 portant ouverture en 1998 de concours pour l'admission de candidats aux écoles vétérinaires. Cet arrêté a fixé le 31 mars 1998, soit un mois avant le début des épreuves, des quotas de places réservées aux élèves de chaque catégorie. Outre cette modification soudaine de règles, qui intervient à un mois des épreuves, cet arrêté crée une inégalité d'accès au concours entre les élèves qui se présentent pour la première fois au terme de deux années de préparation et ceux qui se présentent pour la seconde fois. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui préciser s'il n'envisage pas de supprimer ces quotas.