Séance du 1er octobre 1998







M. le président. La séance est reprise.
Voici le résultat du troisième tour de scrutin pour l'élection du président du Sénat :
Nombre de votants : 320
Bulletins blancs ou nuls : 37
Suffrages exprimés : 283
Ont obtenu :
M. Christian Poncelet : 189 voix.
M. Claude Estier : 93 voix.
A obtenu, n'étant pas candidate :
Mme Hélène Luc : 1 voix.
M. Christian Poncelet ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés, je le proclame président du Sénat. (Mmes et MM. les sénateurs des groupes du RPR, des Républicains et Indépendants, de l'Union centriste et du groupe du RDSE se lèvent et applaudissent longuement.)

Conformément à l'article 1er du règlement, j'invite M. Christian Poncelet à venir prendre place au fauteuil de la présidence. (Nouveaux applaudissements sur les mêmes travées. - M. Christian Poncelet remplace au fauteuil de la présidence M. Kléber Malécot, président d'âge.) PRÉSIDENCE DE M. CHRISTIAN PONCELET

M. le président. Mes chers collègues, vous me permettrez, en premier lieu, d'adresser mes remerciements à notre doyen d'âge, Kléber Malécot. Riche de sa longue expérience politique, il a su trouver les mots simples et justes pour dispenser des conseils avisés à ceux d'entre nous qui sont nouveaux ici.
Qu'a-t-il dit ? « Adaptez-vous aux nouvelles technologies, investissez-vous davantage dans le suivi des affaires européennes, redonnez aux collectivités locales toute la place qui leur revient dans leur assemblée. » Qu'il en soit très sincèrement remercié.
Je veux également exprimer à mon ami Daniel Hoeffel toute ma reconnaissance pour son attitude digne et républicaine. (Vifs applaudissements sur les travées du RPR, des Républicains et Indépendants et de l'Union centriste, ainsi que sur certaines travées du RDSE.)
Daniel Hoeffel, vous faites honneur à la démocratie ! (Nouveaux applaudissements sur les mêmes travées.)
Vous imaginez aisément, mes chers collègues, l'émotion particulièrement intense qui m'étreint en cet instant. A cette émotion, teintée d'une joie immense, se mêlent un sentiment de reconnaissance et une attitude d'humilité.
Un sentiment de reconnaissance, tout d'abord, envers celles et ceux d'entre vous qui m'ont apporté leur soutien. Je leur exprime ma très profonde gratitude et je leur dis tout simplement, mais du fond du coeur, merci ! Merci de m'avoir accordé votre confiance !
Je suis maintenant le président de tous les sénateurs, quelle que soit leur sensibilité. Je m'attacherai à défendre notre Sénat, institution essentielle de la République. (Vifs applaudissements sur les travées du RPR, des Républicains et Indépendants, de l'Union centriste, ainsi que sur certaines travées du RDSE.)
Pour cette entreprise de redynamisation de l'action et de l'image du Sénat, je sais, mes chers collègues, que je pourrai compter sur votre concours aux uns et aux autres. Cette certitude me réchauffe le coeur et me conforte dans ma démarche.
Je sais aussi que je pourrai également m'appuyer sur la mobilisation de tous les fonctionnaires du Sénat qui sont, comme nous, très attachés à notre institution.
Mais demain est un autre jour. Ce soir, je voudrais conclure mon propos en vous disant une fois encore, mes chers collègues : merci à toutes et à tous, merci de croire en notre destin commun ! (Mmes et MM. les sénateurs des groupes du RPR, des Républicains et Indépendants, de l'Union centriste et du RDSE se lèvent et applaudissent longuement.)

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