Séance du 2 février 1999
Ordre du jour des prochaines séances du Sénat établi par le Sénat dans sa séance du mardi 2 février 1999 à la suite des conclusions de la conférence des présidents
Mercredi 3 février 1999 :
Ordre du jour prioritaire
A
15 heures :
1° Eventuellement, suite du projet de loi d'orientation agricole, adopté par
l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence (n° 18, 1998-1999) ;
2° Projet de loi organique, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration
d'urgence, relatif à la Nouvelle-Calédonie (n° 146, 1998-1999) ;
3° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration
d'urgence, relatif à la Nouvelle-Calédonie (n° 145, 1998-1999).
(La conférence des présidents a décidé qu'il serait procédé à une
discussion générale commune de ces deux projets de loi.
La conférence des présidents a fixé :
- au mardi 2 février 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des
amendements à ces deux projets de loi ;
- à une heure la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion
générale commune, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste
d'aucun groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort auquel
il a été procédé au début de la session et les inscriptions de parole devront
être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mardi 2 février
1999.)
Jeudi 4 février 1999 :
A
9 h 30 :
Ordre du jour prioritaire
1° Suite de l'ordre du jour de la veille.
A
15 heures :
2° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de
la séance avant 11 heures.)
Ordre du jour prioritaire
3° Eventuellement, suite de l'ordre du jour du matin.
Mardi 9 février 1999 :
A
9 h 30 :
1° Dix-sept questions orales sans débat (l'ordre d'appel des questions sera
fixé ultérieurement) :
- n° 361 de M. Gérard Larcher à M. le ministre de l'équipement, des transports
et du logement (Aménagement de la nationale 10 entre Rambouillet, Bel-Air et
Ablis) ;
- n° 367 de M. Francis Grignon à Mme le garde des sceaux, ministre de la
justice (Législation relative à la prise illégale d'intérêts) ;
- n° 391 de M. Alain Gournac transmise à M. le ministre délégué à la ville
(Dégradations dues aux graffitis) ;
- n° 394 de M. Dominique Leclerc à Mme le ministre de l'aménagement du
territoire et de l'environnement (Aménagement de la Loire et de ses affluents)
;
- n° 395 de Mme Nicole Borvo à M. le ministre de l'éducation nationale, de la
recherche et de la technologie (Désamiantage de Jussieu) ;
- n° 397 de M. Bernard Fournier à M. le ministre délégué chargé des affaires
européennes (Importation et distribution de médicaments) ;
- n° 399 de M. Bernard Joly à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité
(Majoration pour enfants servie aux veuves civiles) ;
- n° 400 de M. Michel Barnier à M. le ministre de l'équipement, des transports
et du logement (Liaisons transalpines pour les voyageurs et les marchandises)
;
- n° 403 de Mme Gisèle Printz à Mme le ministre délégué à l'enseignement
scolaire (Organisations des voyages scolaires) ;
- n° 405 de M. Claude Domeizel à M. le ministre de l'économie, des finances et
de l'industrie (Conditions d'installation de débits de tabac en zone de
montagne) ;
- n° 406 de Mme Nelly Olin à M. le ministre de l'équipement, des transports et
du logement (Service public ferroviaire en Val-d'Oise) ;
- n° 408 de M. Pierre-Yvon Tremel à M. le ministre de l'équipement, des
transports et du logement (Situation du CEVA, centre d'études et de
valorisation des algues) ;
- n° 409 de M. Guy Vissac à Mme le ministre de l'aménagement du territoire et
de l'environnement (Plan d'aménagement de la Loire) ;
- n° 410 de M. Adrien Gouteyron à M. le ministre de l'économie, des finances
et de l'industrie (Coût et conséquences du passage informatique à l'an 2000)
;
- n° 413 de M. Jacques Peyrat à Mme le ministre de l'aménagement du territoire
et de l'environnement (Aménagement du territoire dans les Alpes-Maritimes) ;
- n° 414 de M. Charles Descours à M. le Premier ministre (Application de la
loi sur la veille sanitaire) ;
- n° 421 de M. Jean-Jacques Robert à M. le secrétaire d'Etat à l'industrie
(Equipement de radiocommunication mobile).
A
16 heures :
Ordre du jour prioritaire
2° Deuxième lecture du projet de loi, adopté avec modifications par
l'Assemblée nationale en deuxième lecture, portant modification de l'ordonnance
n° 45-2339 du 13 octobre 1945 relative aux spectacles (n° 512, 1997-1998).
(La conférence des présidents a fixé au lundi 8 février 1999, à 17 heures,
le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.)
3° Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, tendant à
limiter les licenciements des salariés de plus de cinquante ans (n° 114,
1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé :
- au lundi 8 février 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des
amendements à cette proposition de loi ;
- à une heure trente la durée globale du temps dont disposeront, dans la
discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la
liste d'aucun groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort auquel
il a été procédé au début de la session et les inscriptions de parole devront
être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 8 février
1999.)
Mercredi 10 février 1999 :
A
15 heures :
1° Eventuellement, nomination des membres de la commission spéciale
chargée d'examiner le projet de loi d'orientation pour l'aménagement et le
développement durable du territoire et portant modification de la loi n° 95-115
du 4 février 1995 d'orientation pour l'aménagement et le développement du
territoire (AN, n° 1071).
(Les candidatures à cette commission spéciale devront être déposées par les
groupes au secrétariat du service des commissions le mardi 9 février 1999,
avant 17 heures.)
Ordre du jour prioritaire
2° Deuxième lecture du projet de loi, modifié par l'Assemblée nationale,
portant diverses mesures relatives à la sécurité routière (n° 118,
1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé au mardi 9 février 1999, à 17 heures,
le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.)
Jeudi 11 février 1999 :
Ordre du jour établi en application de l'article 48,
troisième alinéa, de la Constitution
A
9 h 30 :
1° Question orale européenne avec débat (n° QE 4) de M. Michel Barnier à M. le
ministre des affaires étrangères sur l'avenir de la politique étrangère et de
sécurité commune.
(La discussion de cette question orale s'effectuera selon les modalités
prévues à l'article 83
ter
du règlement.)
A
15 heures
et, éventuellement, le soir :
2° Proposition de loi de M. Philippe Arnaud et plusieurs de ses collègues
tendant à assurer un service minimum en cas de grève dans les services et
entreprises publics (n° 491, 1997-1998).
(La conférence des présidents a fixé :
- au mercredi 10 février 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des
amendements à cette proposition de loi ;
- à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion
générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun
groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort auquel
il a été procédé au début de la session et les inscriptions de parole devront
être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mercredi 10 février
1999.)
Mardi 16 février 1999 :
A
9 h 30 :
1° Dix-huit questions orales sans débat (l'ordre d'appel des questions sera
fixé ultérieurement) :
- n° 382 de M. René-Pierre Signé à M. le ministre de l'éducation nationale, de
la recherche et de la technologie (Situation du lycée professionnel
François-Mitterrand de Château-Chinon) ;
- n° 401 de M. Jacques Machet à M. le ministre de l'équipement, des transports
et du logement (Aménagement du carrefour « La Provence » dans la Marne) ;
- n° 407 de M. Gérard Cornu à M. le ministre de l'équipement, des transports
et du logement (Réglementation du déneigement en milieu rural) ;
- n° 412 de M. Maurice Blin à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche
(Réforme des fonds structurels et avenir des scieries) ;
- n° 415 de M. Georges Mouly à Mme le garde des sceaux, ministre de la justice
(Avenir des tribunaux de commerce) ;
- n° 419 de M. Jean-Marc Pastor à M. le ministre de l'éducation nationale, de
la recherche et de la technologie (Avenir des GRETA) ;
- n° 420 de Mme Marie-Madeleine Dieulangard à M. le ministre de l'équipement,
des transports et du logement (Conséquences des faillites d'armateurs sur la
situation des marins) ;
- n° 424 de M. Ambroise Dupont à M. le ministre de l'économie, des finances et
de l'industrie (Fiscalité applicable en matière de vente directe sur Internet)
;
- n° 425 de M. Bertrand Auban à M. le ministre de l'équipement, des transports
et du logement (Travaux de déviation sur la RN 125) ;
- n° 426 de M. Yann Gaillard à Mme le ministre de la culture et de la
communication (Coût des fouilles archéologiques et politique du logement) ;
- n° 427 de M. Michel Teston à M. le secrétaire d'Etat à la santé et à
l'action sociale (Fermeture du centre de prélèvement de moelle osseuse de
l'hôpital de Valence) ;
- n° 428 de M. Louis-Ferdinand de Rocca Serra à M. le secrétaire d'Etat à
l'industrie (Construction du barrage de Rizzanese) ;
- n° 429 de Mme Hélène Luc à M. le ministre de l'éducation nationale, de la
recherche et de la technologie (Evolution de l'enseignement professionnel) ;
- n° 432 de M. André Diligent à M. le ministre délégué à la ville (Financement
politique d'aide sociale des départements) ;
- n° 433 de Mme Marie-Claude Beaudeau à Mme le ministre de l'emploi et de la
solidarité (Respect et défense des droits des sourds-muets) ;
- n° 434 de M. Alain Gérard à M. le ministre de l'intérieur (Conséquences de
la tempête sur Loctudy du 20 décembre 1998) ;
- n° 435 de M. Jean Chérioux à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité
(Répartition des ressources des hôpitaux) ;
- n° 438 de M. Jean-Pierre Demerliat à M. le ministre de l'agriculture et de
la pêche (Conditions de versement des primes à l'élevage).
A
16 heures
et le soir :
Ordre du jour prioritaire
2° Eventuellement, conclusions des commissions mixtes paritaires sur le projet
de loi organique et le projet de loi relatifs à la Nouvelle-Calédonie.
3° Projet de loi portant création de l'autorité de contrôle technique de
l'environnement sonore aéroportuaire (n° 8, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé au lundi 15 février 1999, à 17 heures,
le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.)
4° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, relatif aux enquêtes
techniques sur les accidents et les incidents dans l'aviation civile (n° 516,
1997-1998).
(La conférence des présidents a fixé au lundi 15 février 1999, à 17 heures,
le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.)
Mercredi 17 février 1999 :
Ordre du jour prioritaire
A
15 heures :
Deuxième lecture du projet de loi, adopté avec modifications par
l'Assemblée nationale en deuxième lecture, relatif aux polices municipales (n°
183, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé :
- au mardi 16 février 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des
amendements à ce projet de loi ;
- à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion
générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun
groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort auquel
il a été procédé au début de la session et les inscriptions de parole devront
être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mardi 16 février
1999.)
Jeudi 18 février 1999 :
A
9 h 30 :
Ordre du jour prioritaire
1° Eventuellement, suite de l'ordre du jour de la veille.
2° Projet de loi sur l'innovation et la recherche (n° 152, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé :
- au mercredi 17 février 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des
amendements à ce projet de loi ;
- à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion
générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun
groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort auquel
il a été procédé au début de la session et les inscriptions de parole devront
être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mercredi 17 février
1999.)
A
15 heures :
3° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de
la séance avant 11 heures.)
Ordre du jour prioritaire
4° Suite de l'ordre du jour du matin.
Mardi 2 mars 1999 :
Ordre du jour prioritaire
A
9 h 30 :
1° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, portant réforme du code de
justice militaire et du code de procédure pénale (n° 490, 1997-1998).
(La conférence des présidents a fixé au lundi 1er mars 1999, à 17 heures,
le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.)
A
16 heures :
2° Projet de loi modifiant l'ordonnance n° 82-283 du 26 mars 1982 portant
création des chèques-vacances (n° 178, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé :
- au lundi 1er mars 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des
amendements à ce projet de loi ;
- à une heure trente la durée globale du temps dont disposeront, dans le
débat, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun
groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort auquel
il a été procédé au début de la session et les inscriptions de parole devront
être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 1er mars
1999.)
Mercredi 3 mars 1999 :
Ordre du jour prioritaire
A
15 heures :
1° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, créant le Conseil
national des communes « Compagnon de la Libération » (n° 142, 1998-1999).
(La conférence des présidents a fixé au mardi 2 mars 1999, à 17 heures, le
délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.)
2° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, autorisant l'approbation
de la Charte sociale européenne (révisée) (ensemble une annexe) (n° 140,
1998-1999).
3° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, autorisant l'approbation
du protocole additionnel à la Charte sociale européenne prévoyant un système de
réclamations collectives (n° 141, 1998-1999).
(La conférence des présidents a décidé que ces deux projets de loi feraient
l'objet d'une discussion générale commune.)
4° Projet de loi autorisant la ratification de la convention entre les
Etats parties au traité de l'Atlantique-Nord et les autres Etats participant au
partenariat pour la paix sur le statut de leurs forces (ensemble un protocole
additionnel) (n° 5, 1998-1999).
5° Projet de loi autorisant la ratification de la convention entre la
République française et la Confédération suisse portant rectification de la
frontière franco-suisse suite au raccordement des autoroutes entre
Saint-Julien-en-Genevois (département de la Haute-Savoie) et Bardonnex (canton
de Genève) (n° 72, 1998-1999).
6° Projet de loi autorisant la ratification de la convention entre la
République française et la Confédération suisse portant rectification de la
frontière franco-suisse entre le département du Doubs et le canton de Vaud (n°
73, 1998-1999).
(La conférence des président a décidé que ces deux projets de loi feraient
l'objet d'une discussion générale commune.)
7° Projet de loi autorisant l'adhésion de la République française à la
convention sur les privilèges et immunités des institutions spécialisées,
approuvé par l'assemblée générale des Nations unies le 21 novembre 1947
(ensemble dix-sept annexes approuvées par les institutions spécialisées) (n°
62, 1998-1999).
8° Projet de loi autorisant l'approbation d'un accord sous forme d'échange de
lettres portant aménagement du titre Ier de la convention de voisinage entre la
France et la Principauté de Monaco du 18 mai 1963 (n° 60, 1998-1999).
9° Projet de loi autorisant l'approbation d'un accord sous forme d'échange de
lettre relatif à l'application de l'article 7 modifié de la convention de
voisinage entre la France et la Principauté de Monaco du 18 mai 1963 (n° 61,
1998-1999).
(La conférence des présidents a décidé que ces deux projets de loi feraient
l'objet d'une discussion générale commune.)
10° Projet de loi autorisant l'approbation de la convention commune sur la
sûreté de la gestion du combustible usé et sur la sûreté de la gestion des
déchets radioactifs (n° 135, 1998-1999).
11° Projet de loi autorisant l'approbation de la convention sur l'évaluation
de l'impact sur l'environnement dans un contexte transfrontière (ensemble sept
appendices) (n° 134, 1998-1999).
12° Projet de loi autorisant l'approbation d'un accord entre le Gouvernement
de la République française et le Gouvernement de la République fédérale
d'Allemagne relatif à la création de l'université franco-allemande (n° 148,
1998-1999).
13° Projet de loi autorisant l'approbation de la convention d'assistance
administrative mutuelle entre le Gouvernement de la République française et le
Gouvernement de la République d'Afrique du Sud pour la prévention, la
recherche, la constatation et la répression des infractions douanières (n° 149,
1998-1999).
14° Projet de loi autorisant l'approbation de la convention d'assistance
administrative mutuelle entre le Gouvernement de la République française et le
Gouvernement de la République slovaque pour la prévention, la recherche et la
poursuite des fraudes douanières (n° 150, 1998-1999).
Jeudi 4 mars 1999 :
A
10 heures :
Ordre du jour prioritaire
1° Deuxième lecture, sous réserve de sa transmission, du projet de loi
constitutionnelle relatif à l'égalité entre les femmes et les hommes (AN, n°
1354).
(La conférence des présidents a fixé :
- au mercredi 3 mars 1999, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des
amendements à ce projet de loi constitutionnelle ;
- à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans le débat, les
orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort auquel
il a été procédé au début de la session et les inscriptions de parole devront
être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mercredi 3 mars
1999.
La conférence des présidents a décidé qu'il serait procédé à un scrutin public
ordinaire lors du vote sur l'ensemble du projet de loi
constitutionnelle.)
A
15 heures
et, éventuellement, le soir :
2° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de
la séance avant 11 heures.)
Ordre du jour prioritaire
3° Suite de l'ordre du jour du matin.
A N N E X E
Questions orales sans débat
inscrites à l'ordre du jour du mardi 9 février 1999
N° 361. - M. Gérard Larcher attire l'attention de M. le ministre de
l'équipement, des transports et du logement sur l'échéancier de réalisation des
travaux d'élargissement de la RN 10 à 2 × 2 voies entre Rambouillet-Bel-Air et
Ablis et de la protection phonique sur la RN 10 dans la traversée de la ville
de Rambouillet. En effet, le contrat de plan en cours a inscrit la réalisation
de l'aménagement à 2 × 2 voies de ce tronçon, l'utilité publique a été décrétée
le 25 août 1998 et les procédures d'acquisition ont été engagées. La
réalisation doit donc être engagée dans les meilleurs délais, la dangerosité de
cette voie nationale n'étant plus à démontrer. En conséquence, il lui demande
quel échéancier est prévu pour ces travaux. Par ailleurs, le niveau de nuisance
phonique généré par la circulation automobile sur cette route nationale dans sa
traversée de la zone agglomérée de la ville de Rambouillet dépasse le niveau
tolérable selon les critères retenus par les experts. La ville de Rambouillet a
engagé en 1994 un programme de protection qui, selon un schéma de répartition
arrêté conjointement avec les services de l'équipement et le conseil régional,
sera pour sa part achevé en 2002. En conséquence, il lui demande quel
échéancier des travaux à la charge de l'Etat est prévu, notamment pour le
secteur le plus sensible Les Fontaines-le Bel-Air.
N° 367. - M. Francis Grignon attire l'attention de Mme le garde des sceaux,
ministre de la justice, sur la législation relative à la prise illégale
d'intérêts. L'article 432-12 du nouveau code pénal stipule que, dans les
communes comptant 3 500 habitants au plus, les maires, adjoints ou conseillers
municipaux délégués ou agissant en remplacement du maire peuvent chacun traiter
avec la commune dont ils sont élus pour le transfert de biens mobiliers ou
immobiliers ou la fourniture de services dans la limite d'un montant annuel de
100 000 F. En outre, dans ces communes, les maires, adjoints ou conseillers
municipaux délégués ou agissant en remplacement du maire peuvent acquérir une
parcelle d'un lotissement communal pour y édifier leur habitation personnelle
ou conclure des baux d'habitation avec la commune pour leur propre logement.
Dans les mêmes conditions, les mêmes élus peuvent acquérir un bien appartenant
à la commune pour la création ou le développement de leur activité
professionnelle. Or, dans une décision récente, le trésorier principal
d'Erstein a considéré que « l'article 432-12 ne permet pas à ces élus de
communes de moins de 3 500 habitants de prendre à bail des terrains agricoles
appartenant à la commune sauf s'ils l'ont déjà fait avant leur élection mais,
dans ce cas, ils ne peuvent renouveler le bail ». Cette différence
d'interprétation du code pénal pose problème. C'est pourquoi il lui demande
d'éclaircir ce point et de préciser notamment quelle est la règle
spécifiquement applicable en matière de prise à bail de terrains agricoles.
N° 391. - M. Alain Gournac appelle l'attention de Mme le ministre de
l'aménagement du territoire et de l'environnement sur l'ampleur des
dégradations des façades de nos bâtiments, tant publics que privés, dues aux
graffitis. Avec notre patrimoine architectural ancien ou moderne, c'est l'image
de notre pays tout entier qui est en permanence atteinte. Aucune région
n'échappe à ce fléau. Bien entendu, il faut ajouter à ce patrimoine
architectural le mobilier urbain (cabines téléphoniques, Abribus, panneaux de
signalisation) et les moyens de transport en commun (métro, RER, trains). Le
nettoyage, qui coûte très cher à la collectivité, est une histoire sans fin.
Les élus locaux le savent et demeurent désemparés, partageant la colère et
l'indignation de leurs administrés. Si les inscriptions sur les murs ne sont
pas apparues avec la mise sur le marché des bombes aérosols, elles se sont
considérablement développées avec ce produit à la fois maniable et
dissimulable. Il appelle son attention non seulement sur ces marquages qui
dégradent l'environnement quotidien de nos villes, de nos lieux de promenade,
de nos moyens de transport, mais aussi sur cette dégradation en tant qu'elle
contribue au sentiment de malaise, voire d'insécurité de nos concitoyens. Il
lui fait remarquer que ce problème est fort préoccupant car ces dégradations
qui sont sans cesse sous les yeux de nos concitoyens finissent par apporter aux
violences urbaines de toutes sortes un décor qui semble insidieusement les
autoriser. Il lui demande s'il ne conviendrait pas de réglementer la vente de
ces produits, et ce à l'échelle européenne. Il lui demande également quelles
mesures d'accompagnement, notamment en matière d'éducation civique, pourraient
être envisagées pour mettre un terme à cette pratique encouragée par le laxisme
ambiant quand ce n'est pas par une démagogie prête à tout justifier.
(Question transmise à M. le ministre délégué à la ville.)
N° 394. - M. Dominique Leclerc appelle l'attention de Mme le ministre de
l'aménagement du territoire et de l'environnement sur l'aménagement de la Loire
et de ses affluents. En effet, le programme d'aménagement de la Loire défini en
1994, dit plan Loire grandeur nature, comprenait à l'origine une série
d'actions réparties sur le bassin et équilibrées entre l'hydraulique et
l'environnement. Or, à ce jour, l'Etat n'a toujours pas honoré ses engagements
financiers relatifs à la construction de la retenue de soutien d'étiage de
Chambonchard-sur-le-Cher s'élevant à 70 millions de francs. Les autres
partenaires ont financé seuls les premiers travaux. Les populations riveraines
de ce fleuve s'inquiètent de cette situation qui empêche le démarrage des
travaux correspondants, alors que cette opération a été déclarée d'utilité
publique. De plus, le plan d'aménagement global défini initialement et entériné
par tous les acteurs se voit totalement déstructuré et devra obligatoirement
faire l'objet de nouvelles propositions qui repousseront d'autant plus la
garantie de mise en sécurité des biens et des personnes. A ce jour, les élus
concernés s'élèvent de façon unanime contre une volonté claire de la part du
Gouvernement d'annihiler les qualités tant hydrologiques, environnementales
qu'économiques de cet aménagement. Il souhaite savoir quelles suites seront
données à ce projet, si des mesures de remplacement sont envisagées et de
quelle façon les actions déjà lancées par les autres partenaires seront
indemnisées par l'Etat.
N° 395. - Mme Nicole Borvo attire l'attention de M. le ministre de l'éducation
nationale, de la recherche et de la technologie sur la nécessité de mettre en
oeuvre le contrat de désamiantage de Jussieu de la façon la plus ordonnée et la
plus rapide possible. A l'heure où le Gouvernement vient d'annoncer, à la suite
des recommandations du rapport Got, des mesures très importantes renforçant la
prévention et améliorant la réparation du risque amiante en général, le
chantier emblématique de Jussieu, sous la responsabilité directe de l'Etat,
mériterait une gestion exemplaire car, en matière de désamiantage, Jussieu est
un test et ce chantier aura valeur d'exploration de ce qu'il est possible de
réaliser pour le parc amianté. Pour faire les travaux, il faut disposer de
suffisamment de locaux provisoires pour reloger les activités de recherche et
d'enseignement. Or, sur les 25 000 mètres carrés de locaux provisoires qui
devaient être construits, seuls les 6 000 mètres carrés lancés en décembre 1996
ont été réalisés et les autres abandonnés. Force est de constater que pas une
fibre d'amiante n'a été enlevée de Jussieu depuis un an et demi. Pourtant, ce
désamiantage est inscrit parmi les priorités du schéma des universités du
troisième millénaire. De toute évidence, la construction d'un nouvel ensemble
universitaire sur la zone d'aménagement concerté Seine rive gauche, souhaitable
par ailleurs, ne peut en rien aider au désamiantage, car il ne verra en aucun
cas le jour avant quatre ou cinq ans et le désamiantage est un problème de
santé publique qu'il faut résoudre rapidement. En outre, il ne faudrait pas que
la construction d'un nouvel ensemble universitaire se fasse en revendant une
partie des terrains de Jussieu, comme l'espèrent des promoteurs immobiliers.
Pour toutes ces raisons, elle espère qu'il lui apportera des réponses et des
éclaircissements sur trois points : 1° Quelles sont les mesures prévues pour
donner un sérieux coup d'accélérateur au chantier de désamiantage de Jussieu,
en particulier en matière de locaux provisoires supplémentaires ? 2° Quel est
précisément le projet d'ensemble actuellement à l'étude pour la ZAC Seine rive
gauche et quelle en est l'ampleur ? 3° Quel devenir pour Jussieu et les
terrains que l'université occupe actuellement ?
N° 397. - M. Bernard Fournier demande à M. le ministre délégué chargé des
affaires européennes de bien vouloir lui préciser quelles sont les conditions
d'application du décret n° 98-79 du 11 février 1998 au regard de la directive
92/25 CEE du 31 mars 1992. La directive CEE a proposé un cadre général pour
l'activité de distribution en gros des médicaments à usage humain. Le décret
ayant transposé ce texte en droit interne semble beaucoup plus restrictif dans
la détermination des activités et conduit à de sérieuses difficultés
d'importations parallèles de produits pharmaceutiques par un établissement
autorisé et indépendant des fabricants. Dès lors que l'identité des spécialités
à importer est établie, le bénéfice de l'autorisation de mise sur le marché
(AMM) délivré au fabricant ou à son représentant devrait être accordé à
l'importateur : il semble que la pratique soit quelque peu différente et que la
Commission européenne puisse être amenée à se prononcer sur les restrictions
apportées par la France à l'application de cette directive. Les articles 30 et
36 du traité de Rome instituaient la libre circulation des marchandises entre
les Etats membres. S'agissant des médicaments, ces articles s'appliquent. Les
écarts de prix au sein de l'Union pour un même produit variant de 20 à 50 %,
les importations parallèles permettent de se procurer des médicaments à coût
moindre, c'est-à-dire d'influer de manière considérable sur les dépenses de
santé. Les économies ainsi réalisées pourraient être substantielles, de l'ordre
de 6 % des dépenses de santé. Des entreprises créatrices d'emploi se voient
actuellement mises en danger par le blocage des autorités françaises à
appliquer un texte européen, tandis que la jurisprudence, tant du Conseil
d'Etat que de la Cour de justice des Communautés européennes, est rigoureuse
quant à l'applicabilité d'une directive par les Etats membres. Aussi, il le
remercie de bien vouloir lui indiquer, d'une part, sur quels arguments le
Gouvernement s'est fondé pour interpréter la directive 92/25 et ne pas en
réaliser la transposition intégrale et, d'autre part, si la France sera amenée
à effectuer une nouvelle lecture de ce texte afin de l'appliquer plus
exactement et de permettre ainsi indirectement la baisse des dépenses de
santé.
N° 399. - M. Bernard Joly appelle l'attention de Mme le ministre de l'emploi
et de la solidarité sur la situation des veuves civiles ayant élevé trois
enfants et plus pendant neuf ans avant leur seizième anniversaire, auxquelles
certaines caisses régionales d'assurance maladie (CRAM) ou direction régionale
des affaires sanitaires et sociales (DRASS) refusent d'appliquer un mode de
calcul pour la prise en compte de la majoration de 10 % conforme à celui retenu
par la Cour de cassation en 1992 et confirmé par de nombreux jugements de
première instance ou d'appel. Il est anormal que, pour bénéficier de ce mode de
calcul, les veuves concernées soient obligées d'introduire des recours
contentieux, dont la procédure est longue et coûteuse et le principe même
inacceptable dans la situation de détresse morale dans laquelle elles se
trouvent placées à la suite de la disparition de leur époux. Devant cette
rupture du principe d'égalité entre les assurés sociaux, le Médiateur de la
République, sur sa sollicitation, a soumis aux pouvoirs publics, à deux
reprises, en août 1997 et en février dernier, une proposition de réforme
relative à la majoration pour enfants en cas de cumul de pensions. Au cours de
la réunion de février, le représentant du ministère a indiqué que votre cabinet
avait été saisi d'une note sur ce sujet qui préconisait une clarification des
textes législatifs pour déterminer la limite du cumul d'une pension de
réversion et d'avantages vieillesse. Aussi, quel n'a pas été son étonnement de
voir le Gouvernement déposer, dans la loi de financement de la sécurité
sociale, un amendement, voté par la majorité à l'Assemblée nationale, qui
méprise la jurisprudence, constituée par les arrêts de la Cour de cassation et
aggrave le sort d'une catégorie défavorisée. Il lui demande les raisons de
l'acharnement du pouvoir exécutif mis à nier que la majoration pour enfants est
bien un droit distinct de la pension elle-même qui n'a pas à être compris dans
la base de calcul de la limite du cumul autorisé entre un avantage personnel de
vieillesse et la pension de réversion du régime général.
N° 400. - M. Michel Barnier appelle l'attention de M. le ministre de
l'équipement, des transports et du logement sur l'urgence qui s'attache à une
relance politique et forte de la part du Gouvernement français et du
Gouvernement italien concernant les liaisons transalpines pour les voyageurs et
pour les marchandises entre Lyon-Satolas et Turin. Les citoyens de la
Confédération helvétique ont en effet donné, il y a quelques semaines, le feu
vert financier pour les tunnels ferroviaires transalpins du Saint-Gothard et du
Loetschberg par lesquels seront acheminés une grande partie des camions vers
l'Italie. Cette décision populaire, encouragée par les pouvoirs publics de la
Confédération helvétique, illustre une volonté politique qui semble aujourd'hui
faire défaut dans notre pays. Dans le même temps et dans l'esprit du « rapport
Brossier » qui avait pourtant été présenté par le Gouvernement comme un simple
rapport administratif, la SNCF est chargée d'examiner, parmi d'autres
hypothèses, le renforcement de la ligne existante du chemin de fer conduisant
d'Ambérieu à l'Italie en passant par l'agglomération d'Aix-les-Bains et de
Chambéry. Cette hypothèse qui consisterait à créer une troisième voie est
totalement inacceptable pour les élus savoyards qui agissent au même moment
pour la préservation et la reconquête de la dimension naturelle du lac du
Bourget. Les élus savoyards s'interrogent également sur l'hypothèse du phasage
des travaux à Lépin-le-Lac mentionné dans la décision ministérielle du 18
septembre 1998, hypothèse unanimement rejetée lors de la consultation de début
1998. Il lui demande de lui indiquer précisément quelle est la politique du
Gouvernement français sur la traversée des Alpes et, dans l'hypothèse
nécessaire et souhaitable où le Gouvernement confirmerait les engagements pris
au plus haut niveau et notamment à l'occasion du sommet franco-italien de
septembre 1997 par le chef de l'Etat et par le Premier ministre eux-mêmes,
quelles sont les prochaines étapes et les prochaines décisions qui seront mises
en oeuvre par le Gouvernement pour la réalisation de ce projet de liaison
transalpine pour les voyageurs et pour les marchandises.
N° 403. - Mme Gisèle Printz appelle l'attention de Mme le ministre délégué
chargé de l'enseignement scolaire sur les dispositions prises en matière de
voyages scolaires. La circulaire du 27 septembre 1997 distingue deux grands
types de sorties. D'une part, les sorties obligatoires ou régulières inscrites
à l'emploi du temps, d'autre part, les sorties scolaires facultatives pour
lesquelles il est prévu de demander une participation aux familles après
délibération en conseil d'administration scolaire. Or, la plupart des
enseignants ne font pas la différence entre les deux types de sorties ; une
note de rappel est par ailleurs venue jeter le trouble en début d'année
scolaire. Ainsi, les enseignants perçoivent de ces instructions que les sorties
scolaires doivent être gratuites et donc que l'on ne peut plus organiser de
voyages scolaires. Concernant le financement de ces activités, les opérations
type vente sur la voie publique ou empaquetage dans les supermarchés sont
désormais assimilées à du travail clandestin et par conséquent interdites. Par
ailleurs, seul l'établissement scolaire, en tant qu'entité juridique, est
maintenant habilité à organiser des voyages scolaires, ce qui oblige les
enseignants à passer par l'administration pour les encaissements. Concernant
enfin le remplacement des enseignants en voyage, ceux-ci doivent veiller à ce
que leurs cours soient assurés en leur absence pour les autres classes dont ils
ont la charge. Ils doivent donc trouver des collègues pour les remplacer. Ces
mesures lui semblant quelque peu contraignantes, elle lui demande de bien
vouloir lui préciser si elle souhaite prochainement les assouplir et explorer
d'autres pistes pour que les élèves puissent continuer à découvrir les régions
françaises et les pays voisins en compagnie de leurs professeurs.
N° 405. - M. Claude Domeizel attire l'attention de M. le ministre de
l'économie, des finances et de l'industrie sur les difficultés rencontrées pour
la création de débits de tabac dans les communes rurales et en particulier dans
les zones de montagne à faible densité de population. Malgré les promesses
d'assouplissement et la réflexion en cours annoncée dans la réponse à la
question écrite n° 4427 du 20 novembre 1997, la demande de création d'un débit
de tabac (bien souvent en complément d'une épicerie) se heurte à la rigidité de
la réglementation. Les communes situées en zone rurale de montagne atteignant à
peine le seuil de population fixé pour la création d'un débit de tabac sont
pourtant très souvent les centres d'approvisionnement de toutes les petites
communes alentour. Le relief et les conditions climatiques rendent les
déplacements plus difficiles vers la ville la plus proche. A l'heure où, dans
le cadre de l'aménagement du territoire, on essaie de doter nos villages de
commerces multi-services, il est aberrant que des règles basées sur la
rentabilité du comptoir de vente s'opposent à la création d'un débit de tabac
alors que précisement l'adjonction d'une telle activité permettrait de
rentabiliser les commerces existants et contribuerait à leur maintien. Aussi,
il lui demande quelles mesures il envisage afin d'adapter cette réglementation
aux communes rurales des zones de montagne.
N° 406. - Mme Nelly Olin attire l'attention de M. le ministre de l'équipement,
des transports et du logement sur la situation faite aux usagers, notamment du
Val-d'Oise, se rendant à Paris par les gares du Nord et Saint-Lazare. Nombreux
retards de trains au départ et à l'arrivée, changements de voies annoncés à la
dernière minute par des hauts-parleurs nasillards et sans puissance, arrêts
prolongés dans certaines gares du trajet, explications insuffisantes données
avec retard et qui laissent le voyageur dans l'expectative, voire l'inquiétude,
demande de changement de trains impromptue en cours de parcours, créant parfois
des affolements et des descentes de passagers sur les voies, comme cela se
passe couramment. Elle lui fait remarquer que, lorsque la semaine des usagers
n'est pas émaillée d'interruptions de trafic dues à des mouvements sociaux,
elle l'est par des retards souvent très importants dus à ce que les
hauts-parleurs appellent des « incidents techniques ». Elle profite de cette
question pour attirer également son attention sur l'état inadmissible des
banquettes et sur la remise en circulation irresponsable de wagons sans vitres.
Elle lui fait remarquer enfin que la lutte contre l'insécurité dans les
transports en commun doit prendre en compte tous ces éléments qui sont le signe
évident d'une désorganisation et d'un laxisme ambiant grandissant et
constituant un cadre tout trouvé pour que la violence - on l'a vu - se donne
libre cours. Elle lui demande par quelles mesures et quels moyens il entend
mettre un terme à cette dégradation du service public et assurer aux voyageurs
des conditions de transports décentes et respectueuses de leurs deniers.
N° 408. - M. Pierre-Yvon Trémel souhaite interroger M. le ministre de
l'équipement, des transports et du logement sur la situation du CEVA, Centre
d'études et de valorisation des algues, implanté à Pleubian (Côtes-d'Armor).
Créé en 1986, le CEVA a pour objet de favoriser le développement de la filière
algue par la recherche appliquée et le transfert de technologies. La société
est soutenue depuis le départ par l'Etat, le conseil régional de Bretagne et le
conseil général des Côtes-d'Armor. Cependant, ces dernières années, la question
des relations avec l'Etat se pose de façon récurrente. Le CEVA doit en effet
déplorer la difficulté de disposer d'un interlocuteur parlant au nom de l'Etat,
et le non-respect des engagements pris au titre de l'actuel contrat de plan,
sachant qu'il manque 2,267 millions de francs sur les 4,5 millions
contractualisés, qui se décomposent en 836 000 francs d'autorisation de
paiement à obtenir sur 1998, et 1,431 MF sur 1999. Le troisième contrat de plan
Etat/région arrive bientôt à échéance. Cela conduit à s'interroger, à court
terme, sur l'identité du payeur des sommes contractualisées et sur le
calendrier et, à moyen terme, sur le maintien du soutien financier aux missions
de service public actuellement réalisées par le CEVA à l'issue de ce plan. Le
contrat de plan Etat/région passait, concernant le CEVA, au travers du FARI
(Fonds d'aide à la recherche et à l'innovation). Or celui-ci a été transféré à
la direction de la recherche et des affaires scientifiques du ministère de
l'équipement, des transports et du logement. Dès lors, il souhaite, d'une part,
savoir à quel interlocuteur le CEVA peut s'adresser au niveau de l'Etat,
aujourd'hui et pour la préparation du 12e Plan. D'autre part, quant l'Etat
compte-t-il honorer les engagements financiers pris à l'égard du CEVA au titre
de l'actuel contrat de plan ? Le retard dans les paiements met en effet en
péril le Centre d'études et de valorisation des algues, ainsi que, plus
largement, l'avenir de la filière algue dans notre pays.
N° 409. - M. Guy Vissac attire l'attention de Mme le ministre de l'aménagement
du territoire et de l'environnement sur le problème de la mise en oeuvre du
Plan Loire grandeur nature à l'heure où sa pérennité semble compromise. Ce plan
comprend notamment la réalisation d'une salmoniculture dans le Haut-Allier dont
l'objectif est la restauration du saumon dans l'Allier. Il lui indique que ce
plan recèle une portée économique certaine tant pour les pêcheurs, les
hôteliers que les professions du tourisme de l'axe Loire-Allier. Il lui
rappelle que bien que l'Etat soit l'instigateur et le signataire du Plan Loire,
son opposition à la construction du barrage de Chambouchard a pour effet de
bloquer les financements de l'Etablissement public d'aménagement de la Loire et
de ses affluents (EPALA) - dont ceux consacrés à la salmoniculture - et ce à
hauteur de 12 millions de francs. Il lui rappelle enfin que, sans le concours
financier de l'EPALA ou sans la légitime compensation de l'Etat - étant donné
son engagement - le projet de salmoniculture semble, hélas, compromis. Il
entend donc lui demander quelles mesures concrètes elle entend prendre afin,
d'une part, de débloquer la situation et, d'autre part, d'assurer la viabilité
et la réussite de ce plan.
N° 410. - M. Adrien Gouteyron attire l'attention de M. le ministre de
l'économie, des finances et de l'industrie sur le coût et les conséquences du
passage informatique à l'an 2000. Pour l'Union européenne, les difficultés
seront plus importantes encore : le passage à l'euro au 1er janvier
constituera, en effet, le deuxième chantier informatique mondial le plus
important après le passage à l'an 2000. Il lui rappelle à ce sujet qu'il n'y
aura pas assez de programmateurs pour faire face à la fois à la conversion vers
l'euro et au passage à l'an 2000. Il lui rappelle également que les
conséquences éventuelles du passage informatique à l'an 2000 concernent tous
les appareils dont le fonctionnement est assuré par des composants
électroniques et touche donc des secteurs tels que la fourniture de l'énergie
électrique, les télécommunications ou les transactions financières. Il lui
demande donc, d'une part - bien que le Gouvernement ait « décrété la
mobilisation générale », sans vouloir « ni dramatiser ni banaliser » -,
pourquoi ce « bogue » de l'an 2000 n'est pas classé - comme c'est le cas aux
Etats-Unis ou en Grande-Bretagne - au rang de « priorité nationale ». Il
souhaite, d'autre part, savoir s'il envisage de dresser un état précis et
chiffré des lieux tant pour les PME que pour les administrations afin de
prendre des mesures concrètes allant au-delà des incitations et des
incantations. Il lui demande, enfin, si le secteur de l'informatique n'a pas
besoin rapidement d'une autorité de régulation pour éviter que des appareils
estampillés « compatibles an 2000 » ne le soient sur la foi d'un test qui
néglige le coeur du système, l'horloge en temps réel.
N° 413. - M. Jacques Peyrat indique à Mme le ministre de l'aménagement du
territoire et de l'environnement qu'après avoir pris connaissance des
conclusions du dernier comité interministériel de l'aménagement du territoire
(CIADT) du 15 décembre dernier et du communiqué de presse conjoint du président
de la région PACA et de la présidente de la commission de l'aménagement du
territoire de la région qui se réjouissaient des nombreuses et importantes
mesures prises pour l'agglomération marseillaise, les élus des Alpes-Maritimes
souhaiteraient savoir s'il existe de la part du Gouvernement une volonté
identique pour aider au développement de leur département. Il souhaiterait donc
connaître de façon précise ses objectifs concernant les grands dossiers
d'aménagement et de développement que les Alpes-Maritimes attendent depuis de
trop nombreuses années : le désenclavement de la région grâce au grand projet
ouvrant l'accès vers l'Italie du Nord et améliorant les relations directes vers
Rhône-Alpes via Digne et Grenoble. Ce projet permettrait ainsi aux deux grandes
régions françaises que sont PACA et Rhône-Alpes de se rapprocher d'un bassin
d'activités et d'emplois prospère de 11 millions d'habitants sur l'axe
Milan-Turin ; l'amélioration des dessertes autour de l'agglomération niçoise
(RN 202
bis
, A 58, TCSP, fin du doublement de l'AUS, construction d'un
centre multimodal aux entrées est et ouest de la ville) ; le développement
économique (restructuration et modernisation du port, endiguement du Var pour
permettre l'indispensable développement économique de la ville dans cette
vallée). Il lui demande donc s'il est possible d'envisager l'inscription de ces
projets vitaux pour le désenclavement et le développement du département
azuréen dans le prochain contrat de plan Etat-région, comme le seront toutes
les mesures prises en faveur de Marseille lors du dernier CIADT.
N° 414. - M. Charles Descours attire l'attention de M. le Premier ministre sur
l'application de la loi n° 98-535 du 1er juillet 1998 relative au renforcement
de la veille sanitaire et du contrôle de la sécurité sanitaire des produits
destinés à l'homme. S'il s'adresse à lui, c'est parce que ce domaine couvre
plusieurs ministères et qu'il lui revient une position d'arbitrage. Il
souhaiterait savoir où en sont les décrets d'application dont la sortie était
prévue par la loi le 31 décembre (art. 29) et quelles sont les raisons de ce
retard. Il souhaiterait également être rassuré sur la teneur de ces décrets et
savoir s'ils seront bien le reflet de l'esprit de la loi. Deux questions
essentielles restent en effet en suspens : la transparence des travaux des
agences de sécurité sanitaire sera-t-elle assurée ; son niveau d'expertise
sera-t-il suffisant et contradictoire avec un niveau d'excellence permettant la
reconnaissance européenne et internationale des avis formulés ?
N° 421. - M. Jean-Jacques Robert attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat
à l'industrie sur les difficultés rencontrées par les consommateurs, à
l'occasion de l'achat d'un téléphone mobile. Il lui demande, d'une part, de
prendre les dispositions pour qu'une fois signé ce contrat d'achat, l'acheteur
dispose d'un délai de rétractation de sept jours, comme pratiqué pour d'autres
biens d'équipement de consommation courante. D'autre part, afin de permettre
une meilleure protection de ce consommateur, il est convaincu que devrait être
sanctionné le caractère abusif de certaines clauses de ces contrats d'achat,
notamment les clauses autorisant unilatéralement et au gré de l'opérateur la
modification des conditions de facturation.
Questions orales sans débat inscrites à l'ordre du jour
du mardi 16 février 1999
N° 382. - M. René-Pierre Signé appelle l'attention de M. le ministre de
l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la situation du
lycée professionnel François-Mitterrand de Château-Chinon. Ce lycée recrute ses
élèves dans la Nièvre pour 90 % de ses effectifs. La situation démographique de
la Nièvre, et plus particulièrement du Morvan, est à la baisse régulière. Dans
les années 1985-1991, depuis l'aménagement dans les nouveaux locaux, les
effectifs étaient supérieurs à 400 ; pour 1992-1996, ils ont chuté autour de
330. L'année 1997-1998 a vu une reprise avec 433, reprise qui ne s'est pas
confirmée cette année puisque les inscrits ne sont que de 311. Des propositions
sont à faire pour freiner cette baisse d'effectifs, propositions générales et à
court terme. Pour les premières : offrir des formations à fort pouvoir
d'attraction dépassant la zone de recrutement local et même régional, ne pas se
mettre en concurrence avec les villes environnantes (Nevers et Autun), bien
étayer les deux pôles d'excellence : hôtellerie et métiers de l'alimentation et
arts du bois en assurant la formation de base au niveau V (brevet d'études
professionnelles et certificat d'aptitude professionnelle), consolider le pôle
tertiaire extrêmement fragile (3 élèves en BEP de comptabilité). Des
propositions peuvent enrayer le déclin. Elles peuvent être étudiées en fonction
des possibilités locales et si une volonté politique s'affirme pour la survie
de cet établissement.
N° 401. - M. Jacques Machet rappelle à M. le ministre de l'équipement, des
transports et du logement que, depuis 1990, les élus du département de la Marne
attirent régulièrement l'attention des services de l'Etat sur le carrefour « La
Provence » (intersection de la RN 44 et de la RD 19). Cette intersection est
située en haut d'une côte et la visibilité y est très réduite. En effet, les
usagers de la RD 19 qui veulent traverser la RN 44 ne peuvent le faire sans
prendre de risques. Par ailleurs, le trafic est très dense sur cette nationale,
et la vitesse sans doute excessive. Malgré les nombreuses démarches auprès du
préfet, du ministre de l'équipement, des transports et du logement de la part
des élus, malgré les études qui ont été réalisées, notamment par le CETE de
l'Est (centre d'études techniques de l'équipement de l'Est), rien n'a bougé,
rien sinon le nombre des accidents très graves, le nombre des blessés et des
morts. Aujourd'hui, les usagers de ce carrefour, les élus attendent une
réponse. Ils souhaitent la modification de l'infrastructure, et pas seulement
quelques panneaux de signalisation supplémentaires.
N° 407. - M. Gérard Cornu attire l'attention de M. le ministre de
l'équipement, des transports et du logement sur une modification apportée par
décret au code de la route. Celle-ci dispose qu'à compter du 1er janvier 2000,
les agriculteurs ne seront plus autorisés à apporter leur concours aux
départements et aux communes en assurant le déneigement des routes à l'aide
d'une lame départementale ou communale montée sur leur propre tracteur, à moins
qu'ils ne soient titulaires d'un permis poids lourds, qu'ils fassent
réceptionner leur tracteur en position déneigement par le service des mines et
qu'ils utilisent du carburant non détaxé lors des interventions de cette
nature. En empêchant pratiquement les collectivités locales de poursuivre ce
type de collaboration par l'introduction d'une nouvelle catégorie de véhicules
baptisés « engins de service hivernal », le Gouvernement crée une situation
dont les conséquences financières ne sont pas neutres, loin de là. Ainsi, les
communes qui ont fait l'acquisition d'une lame de déneigement - et donc engagé
des frais - vont devoir la reléguer dans les hangars municipaux, faute
d'utilisateur, et s'attacher les services de petites entreprises ou d'artisans
de travaux publics pour déneiger les routes. Cela posera également des
problèmes certains d'organisation. Les entreprises ne pouvant, en effet,
intervenir simultanément sur tout le territoire concerné, l'isolement du milieu
rural s'en trouvera à nouveau renforcé. Il lui demande donc de bien vouloir
prendre les dispositions qui s'imposent pour que soit assouplie cette
réglementation préjudiciable à la fois pour les collectivités et pour les
agriculteurs que l'on incite par ailleurs à la pluriactivité.
N° 412. - M. Maurice Blin attire l'attention de M. le ministre de
l'agriculture et de la pêche sur la réforme du régime de Fonds structurels
tendant à exclure de ses interventions les scieries agricoles. Les scieries
sont parmi les premiers employeurs en milieu rural notamment dans les zones
forestières qui couvrent aujourd'hui 27 % du territoire national. Elles
mobilisent une ressource sylvicole abondante et renouvelable mise à la
disposition de l'industrie du bois. Pour répondre aux perspectives ouvertes par
le rapport Bianco qui pourraient permettre un fort développement de l'emploi en
zone rurale, les scieries ont besoin de réaliser de forts investissements.
Ceux-ci devraient être accompagnés par les aides notamment communautaires et
nationales prévues dans les zones éligibles à ce type d'actions. Dans ces
conditions, il est essentiel que la réforme annoncée du régime des Fonds
structurels européens n'écarte pas du bénéfice de ses interventions, dans son
volet sylvicole, les scieries implantées en milieu rural. Comment le ministre
compte-t-il intervenir auprès des instances communautaires pour défendre et
développer un facteur économique essentiel au développement rural ?
N° 415. - M. Georges Mouly attire l'attention de Mme la garde des sceaux,
ministre de la justice, sur la situation des tribunaux de commerce, dont la
suppression d'un certain nombre serait préconisée par la mission ministérielle
chargée de la réforme de la carte judiciaire. Il lui demande de bien vouloir
lui préciser la position du Gouvernement sur cette question qui, par certains
aspects, touche à l'aménagement du territoire.
N° 419. - M. Jean-Marc Pastor attire l'attention de M. le ministre de
l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les difficultés
que rencontrent les GRETA, groupements d'établissements de l'éducation
nationale, chargés de la formation continue. Cette mission de service public
leur a été conférée par la loi n° 71-575 du 16 juillet 1971 instituant la
formation professionnelle continue, et réaffirmée par la loi d'orientation sur
l'éducation n° 89-486 du 10 juillet 1989. Ces lois font des GRETA un dispositif
de formation continue original : ils tirent l'essentiel de leurs ressources de
fonds publics (Etat et région) affectés à la fonction publique, ainsi que de
fonds affectés par les entreprises à la formation de leurs personnels dans le
cadre de leurs obligations. Exerçant une mission de service public, les GRETA
fournissent notamment des services de formation de proximité par l'action de
leurs réseaux d'établissements. Ils assurent de ce fait l'ensemble des
contraintes du service public et ne peuvent limiter leurs activités aux seules
actions de formation « rentables », entraînant ainsi une distorsion par rapport
aux autres organismes chargés de formation. L'équilibre budgétaire des GRETA
s'en trouve donc particulièrement affecté, une grande majorité d'entre eux
connaissant des situations de déficit. Cela risque de compromettre leur avenir
à moyen terme. C'est pourquoi il souhaiterait savoir si des mesures
réglementaires ne pourraient pas être prises en vue de préserver l'avenir des
GRETA, ce qui paraît indispensable au maintien d'un rôle public fort dans le
domaine de la formation continue.
N° 420. - Mme Marie-Madeleine Dieulangard souhaite interroger M. le ministre
de l'équipement, des transports et du logement sur les situations inextricables
que connaissent des marins étrangers, embarqués sur des navires appartenant à
des armateurs en faillite, et qui sont actuellement bloqués dans des ports
français. Si le mouvement associatif et les collectivités locales se mobilisent
pour assurer le quotidien de ces marins, ces incidents se multiplient depuis
plusieurs années sans qu'aucune solution durable ne semble envisagée, malgré la
multiplication de conventions internationales et les initiatives suggérées par
les syndicats internationaux de marins. Elle souhaiterait connaître les suites
données au groupe de travail qui s'est réuni le 6 octobre dernier à
l'initiative du ministre, ainsi que la position des autorités françaises sur la
création d'une assurance mondiale obligatoire, proposition émise dans le cadre
d'un groupe d'experts BIT-OMI (Bureau international du travail - Office des
migrations internationales).
N° 424. - M. Ambroise Dupont attire l'attention de M. le ministre de
l'économie, des finances et de l'industrie sur les conditions de vente directe
par Internet au sein de l'Union européenne. Dans le cadre du régime transitoire
de taxe sur la valeur ajoutée, les produits achetés sur Internet sont taxés
dans les pays de destination car ils sont assimilés à des exportations. Les
acheteurs européens de produits français doivent alors effectuer eux-mêmes les
formalités douanières et acquitter la taxe sur la valeur ajoutée et les
diverses autres taxes locales. Ces obligations sont compréhensibles lorsque le
destinataire est une entreprise, mais deviennent dissuasives lorsqu'il s'agit
d'un particulier. En conséquence, elles pénalisent l'extension du commerce
électronique européen en général et les petites et moyennes entreprises en
particulier, celles-ci ne pouvant contourner la difficulté en implantant des
filiales dans les différents pays de l'Union européenne, au contraire des
grands groupes internationaux. La Commission européenne a proposé, le 22
juillet 1996, un nouveau système de TVA dont l'un des principaux éléments était
un lieu unique de taxation que les entreprises pouvaient déterminer librement.
Cette proposition n'a cependant pas abouti en raison d'un risque de
délocalisation des entreprises qui pouvaient dès lors choisir le pays offrant
les meilleures conditions en matière de TVA. Néanmoins, au moment où se met en
place la monnaie unique, il lui demande s'il compte proposer des solutions pour
simplifier les démarches douanières et fiscales liées à la vente directe par
Internet au sein de l'Union européenne. En effet, cette simplification
ouvrirait de nouveaux débouchés aux petites entreprises françaises qui ne
disposent pas de réseaux de distribution internationaux et, ainsi, favoriserait
leur développement et la création d'emplois.
N° 425. - M. Bertrand Auban attire l'attention de M. le ministre de
l'équipement, des transports et du logement sur la nécessité de l'inscription
au prochain contrat de plan entre l'Etat et la région Midi-Pyrénées de la
réalisation des déviations de Saint-Béat, Arlos et Fos sur la RN 125. Il
souligne que ces déviations constitueront le seul débouché de Midi-Pyrénées
vers deux importantes régions espagnoles, la Catalogne et le Val d'Aran. Il
insiste particulièrement sur les nuisances et les dangers actuellement
supportés par les populations des communes traversées par la RN 125. Il
rappelle que le conseil général de Haute-Garonne a manifesté à de nombreuses
reprises que la réalisation de ces déviations constituait pour lui une priorité
du prochain contrat de plan. Il lui demande que l'Etat affirme sa volonté
d'inscrire ces déviations au contrat de plan Etat-région Midi-Pyrénées.
N° 426. - M. Yann Gaillard attire l'attention de Mme le ministre de la culture
et de la communication sur les fouilles archéologiques et les difficultés
financières qu'elles occasionnent aux petites communes, notamment dans le
secteur du logement. Ainsi, le maire d'une commune, qui dépose une demande de
lotir sur un terrain communal, peut voir apparaître des contraintes et des
frais imprévus à la suite de la découverte de vestiges sur le chantier. En
effet, le service régional de l'archéologie est parfois amené à prescrire des
opérations de fouilles sur ces sites. Les travaux sont à la charge du maître
d'ouvrage, c'est-à-dire, dans ce cas précis, de la commune. Ces opérations, non
seulement retardent l'avancement des travaux, mais peuvent également grever de
façon substantielle le budget des petites communes. L'intervention
d'archéologues pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, peut en effet
rapidement faire monter la facture. S'il n'est pas question de remettre en
cause le bien-fondé de telles recherches, qui permettent de connaître chaque
fois un peu mieux notre passé, il souligne que la prise en charge financière de
telles opérations par les communes et surtout par les plus petites d'entre
elles, constitue un poids si lourd qu'il risque dans certains cas de stopper
des projets de développement. A preuve l'exemple d'un maire de département de
l'Aube, ayant porté à sa connaissance le devis d'une campagne de fouilles sur
un terrain communal où il envisageait de construire un lotissement ; ce devis
se montait à plus de 130 000 F (TTC) pour une commune de 380 habitants dont le
budget, comme celui de la plupart des communes rurales, est serré. Le maire ne
peut apparemment prétendre à aucune aide... Car s'il existe bien des aides
éventuelles en matière de logement social, rien n'est prévu lorsqu'il s'agit de
lotissements communaux. Si le coût supplémentaire lié aux fouilles lui était
imposé, il abandonnerait tout bonnement son projet, ce qui est dommage pour le
développement rural. Il lui demande s'il n'est pas possible, alors, d'envisager
la prise en charge intégrale de tels coûts par l'Etat, et ce afin de laisser
une chance au monde rural de se développer.
N° 427. - M. Michel Teston attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la
santé et à l'action sociale sur les conséquences de la fermeture du centre de
prélèvement de moelle osseuse de l'hôpital de Valence. En effet, la loi n°
94-654 du 29 juillet 1994 a institué que seuls les établissements hospitaliers
habilités à effectuer des greffes d'organes peuvent bénéficier du statut de
centre préleveur de moelle osseuse. Si les motivations du législateur en la
matière sont pertinentes, cela ne va pas sans avoir des conséquences
importantes en ce qui concerne les départements de la Drôme et de l'Ardèche. La
fermeture du centre de prélèvement de Valence impose aux donneurs volontaires
de moelle osseuse de se déplacer jusqu'à Lyon ou Grenoble pour effectuer leur
don. Les deux donneurs inscrits pour le début de l'année 1999 ont indiqué
qu'ils renonceraient à leur don s'ils devaient se déplacer à plus de 150 km.
Par ailleurs, le centre de Grenoble a déjà fait connaître qu'il se trouvait
dans l'incapacité d'accueillir des donneurs supplémentaires, en raison de ses
possibilités de prélèvements limitées. Or, le centre de prélèvement de Valence
bénéficie de toutes les garanties sanitaires. Le médecin responsable des
prélèvements est d'ailleurs un médecin spécialiste exerçant à Lyon. Enfin, tous
les acteurs du monde médical de la région s'accordent pour reconnaître les
qualités d'accueil très attractives du centre de Valence. La fermeture de ce
centre apparaît donc comme un véritable frein au recrutement de nouveaux
volontaires et au développement du fichier national des donneurs, qui reste
bien souvent la seule chance de survie offerte aux malades leucémiques n'ayant
pas de donneurs compatibles dans leur fratrie. Tout le travail effectué par les
associations de bénévoles oeuvrant pour le recrutement de nouveaux donneurs
risque d'être ainsi rendu encore plus difficile qu'il ne l'est déjà. Aussi, il
lui demande de bien vouloir prendre toutes les mesures dérogatoires possibles
pour permettre le maintien de l'agrément du centre hospitalier de Valence comme
centre préleveur de moelle osseuse.
N° 428. - M. Louis-Ferdinand de Rocca Serra rappelle à M. le secrétaire d'Etat
à l'industrie que, lors de la séance de questions au Gouvernement du 15
décembre dernier à l'Assemblée nationale, il a été interrogé sur la politique
énergétique que l'Etat entend mener en Corse. Dans sa réponse, celui-ci a
rappelé les modalités d'application du protocole d'accord signé le 24 juillet
1987 entre la collectivité territoriale de Corse et EDF pour
l'approvisionnement de l'île en énergie électrique. Mais il a également ajouté
que l'estimation des moyens de production d'électricité nécessaires à l'époque
de la signature de ce protocole n'a pas été confirmée par l'évolution des
besoins constatés sur l'île. Il semblerait donc aujourd'hui que le parc de
production soit suffisant pour couvrir les besoins en électricité pendnat
encore quelques années. Une réflexion au niveau régional lui semblait
souhaitable à partir des données déjà disponibles, mais aussi sur la base des
prévisions qu'il conviendra d'établir. Il lui fait part de son étonnement car,
à aucun moment, le ministre n'a évoqué le projet de construction du barrage
hydroélectrique du Rizzanese prévu par le protocole d'accord de 1987, alors que
l'enquête d'utilité publique est close depuis le 28 décembre dernier après
qu'une large concertation entre les populations concernées et les services de
l'Etat a été engagée. Son inquiétude est d'autant plus légitime que, selon
certaines informations dont il dispose, ce projet ne serait plus une priorité
du Gouvernement. Or, son impact est extrêmement important pour la microrégion
de l'Alta Rocca au plan économique et fiscal et paraît être dans le droit fil
de la politique de développement économique que l'Etat entend mener en Corse.
Aussi, il lui demande si la concertation qu'il entend engager se fera en
incluant la production prévisionnelle d'électricité fournie par ce barrage ou
alors si ce projet est voué à l'échec. La réponse à cette question est
primordiale pour l'avenir de la microrégion de l'Alta Rocca qui attend la
réalisation de cet ouvrage depuis de nombreuses années.
N° 429. - Mme Hélène Luc demande à M. le ministre de l'éducation nationale,
de la recherche et de la technologie de bien vouloir l'informer des évolutions
qu'il envisage d'impulser dans l'enseignement professionnel afin que celui-ci
constitue véritablement une voie de la réussite en termes d'orientation, de
contenu et de débouchés. Ainsi que le souligne le rapport qu'elle a présenté au
nom de la commission des affaires culturelles du Sénat le 27 novembre dernier,
cet enseignement doit avoir vocation à assurer une insertion professionnelle de
qualité tout en favorisant la poursuite éventuelle d'études ainsi que
l'adaptabilité à l'emploi et aux changements de technologies. C'est pourquoi
elle souhaite connaître la suite qu'il réservera aux avis et propositions
contenues dans ce rapport et la politique qui en résultera en termes de
décisions et de moyens nouveaux pour l'enseignement professionnel.
N° 432. - M. André Diligent appelle l'attention de M. le ministre délégué à la
ville sur la question délicate mais attendue de la réforme du contingent d'aide
sociale. Les conseils généraux essaient de répartir, de la manière la plus
équitable possible, entre l'ensemble des communes, le montant de cette
participation à la politique sociale des départements qui atteint une somme
globale de 12 milliards de francs. Cependant, toutes les études récentes ont
montré que le calcul de la contribution conduit à des disparités. Un exemple :
en 1996, le contingent pour Roubaix - ville de près de 100 000 habitants -
atteignait 354 F par habitant, soit 6,6 % de ses dépenses de fonctionnement.
Pour cette ville, l'effort d'équité est largement compromis par le mécanisme de
l'écrêtement, imposé par la loi. En 1995, à la suite des quatre tours
d'écrêtement, la majoration était de plus de 6 millions de francs, représentant
ainsi plus de 20 % de son contingent. Au regard de cette réalité, il lui
demande où en sont les études entamées par le Gouvernement sur ce projet de
réforme pour lequel l'association des maires des grandes villes a proposé un
certain nombre d'améliorations, parmi lesquelles l'application obligatoire des
critères définis par le décret du 31 décembre 1987 dans la fixation du
contingent versé par chaque commune, le plafonnement de la contribution globale
des communes à un taux proche de la moyenne nationale (15 %), la suppression de
l'écrêtement prévu à l'article 7 du décret du 31 décembre 1987, enfin le
classement des communes en fonction de l'indice synthétique comparable à celui
de la dotation de solidarité urbaine (DSU) et reprenant une partie des critères
définis par le décret de 1987 et la répartition de la contribution globale en
fonction de ce classement.
N° 433. - Mme Marie-Claude Beaudeau rappelle à Mme la ministre de l'emploi et
de la solidarité que M. le Premier ministre a confié le 26 décembre 1997 une
mission à une députée chargée de définir les mesures à prendre en faveur du
respect et de la défense des droits des sourds dans leur accès à la
citoyenneté. Un rapport définissant 115 propositions lui a été remis et a été
publié le 30 juin 1998. Elle lui demande de lui faire connaître les suites
données à ce rapport et les premières mesures qu'elle envisage de prendre sans
attendre.
N° 434. - M. Alain Gérard appelle l'attention de M. le ministre de
l'intérieur sur la nécessité de reconnaître à titre exceptionnel le caractère
de catastrophe naturelle à la tempête d'une violence extrême qui s'est abattue
sur le port de Loctudy dans la nuit du 20 décembre 1998, détruisant toute la
flottille des bateaux de pêche et endommageant les navires de plaisance. Le
fait que la tempête soit depuis 1990 un événement naturel assurable ne saurait
dispenser l'Etat de toute intervention dès lors qu'on est en présence d'un
agent naturel d'intensité anormale. Reconnaître à titre exceptionnel le
caractère de catastrophe naturelle à la tempête du 20 décembre 1998 - comme ce
fut le cas pour celle d'octobre 1987 restée dans beaucoup de mémoires -
permettrait d'indemniser les dommages matériels et immatériels subis au-delà de
la couverture des risques déjà prévue contractuellement pour les véhicules
maritimes.
N° 435. - M. Jean Chérioux attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi
et de la solidarité sur la pertinence actuelle du programme médicalisé des
systèmes d'information (PMSI) dans l'allocation des ressources hospitalières à
l'Assistance publique - hôpitaux de Paris (AP-HP). Il se fonde sur une étude
réalisée par le centre de gestion scientifique de l'Ecole des mines de Paris à
la demande de l'AP-HP et de l'agence régionale pour l'hospitalisation
d'Ile-de-France, étude ayant mis en évidence d'importants éléments de surcoûts
qui résultent de charges spécifiques à l'AP-HP. Ces surcoûts, qui ont été
chiffrés précisément par l'étude, proviennent notamment : de charges
spécifiques de personnel ; de l'activité de recherche et d'enseignement ; du
fait que des services de pointe sont « surdimensionnés » pour réaliser des
activités de soins courants ; du recrutement en province et à l'étranger, pour
des pathologies graves et onéreuses ; de la difficulté rencontrée pour trouver
des places en moyen séjour après une hospitalisation ; de la sous-cotation,
dans le PMSI, de l'activité de consultation, particulièrement développée à
l'AP-HP. Le surcoût mesuré par l'étude de l'Ecole des mines s'élève, pour les
seules charges de personnel et les consultations, à 550 millions de francs par
rapport aux autres hôpitaux d'Ile-de-France. Mais on peut aussi citer, par
exemple, 600 millions de francs au titre des activités de pointe et 530
millions de francs en raison de l'attente pour trouver un accueil en moyen
séjour. Il souhaiterait connaître la manière dont ces différents surcoûts, d'un
montant très élevé, seront pris en compte dans la répartition des ressources
entre les hôpitaux publics.
N° 438. - M. Jean-Pierre Demerliat attire l'attention de M. le ministre de
l'agriculture et de la pêche sur les retards de versements des compensations
pour les secteurs bovin et ovin. En effet, des retards importants dans le
versement des primes à la vache allaitante pénalisent lourdement quelque 700
agriculteurs du département de la Haute-Vienne, qui ont déjà manifesté leur
colère et se sentent les oubliés d'une agriculture dont pourtant ils assurent
la promotion. De même, la prime compensatrice ovine n'est pas versée aux
éleveurs ovins dans des délais normaux alors même que la baisse des cours
fragilise leurs exploitations. Il serait donc souhaitable que le ministère
prenne toutes les dispositions utiles pour éviter ce genre de dysfonctionnement
dont pâtissent les éleveurs, notamment les éleveurs du bassin allaitant.
Le Directeur
du service du compte rendu intégral,
DOMINIQUE PLANCHON