M. Philippe Marini, président de la commission des finances. Merci, monsieur le ministre !
M. Pierre Moscovici, ministre. Cela dit, je ne peux évidemment que regretter le pessimisme de votre présentation du bilan de l’année 2013. Nous en parlions in petto hier : votre démonstration constitue l’illustration que l’on peut faire dire aux chiffres tout et leur contraire, selon les lunettes que l’on choisit de porter ! En l’occurrence, les vôtres étaient noires…
Vous vous êtes interrogé sur ce que nous retiendrons de l’année 2013. N’étant pas un adepte de la méthode Coué et n’ayant pas l’habitude de verser dans l’autosatisfaction, je dois reconnaître que 2013 aura assurément été une année difficile pour les Français, dans un contexte européen encore très dégradé.
Plusieurs sénateurs de l’opposition sont inlassablement revenus sur les prévisions que nous avions établies d’une croissance à 0,8%. Sur ce point, faisons preuve d’un peu de bonne foi ! Lequel des membres de l’ancienne majorité pourrait prétendre aujourd'hui ne pas se souvenir de ce que tous les instituts de conjoncture avaient prévu pour 2013, non seulement pour la France mais aussi pour toute l’Europe ? Il s’est trouvé que la crise de la zone euro, dans laquelle la France ne s’est singularisée ni dans un sens ni dans l’autre – elle est restée plutôt au-dessus de la croissance moyenne –, s’est prolongée d’un an, ce qui a accru la dureté de la situation pour les Français et la difficulté qui caractérise le rétablissement des finances publiques.
Mesdames, messieurs les sénateurs de l’opposition, ne faites pas comme s’il y avait eu, cette année, une exception française ou un problème français ! Ce n’est absolument pas le cas ; au contraire ! Nous devons être conscients que c’est la situation de l’économie européenne tout entière qu’il faut redresser. Nous nous y employons, et cet effort a commencé à porter ses fruits en 2013 puisque l’on voit la zone euro sortir de la récession et ses pays membres retrouver la croissance les uns après les autres, à commencer par l’Espagne, ce dont je me réjouis absolument.
Je tenais à procéder à ces rappels pour expliquer pourquoi nous avons dû revoir nos prévisions pour 2013.
Pour ma part, tout en étant lucide sur ces difficultés, j’ai aussi tendance à retenir des éléments plus positifs de cette année 2013. Monsieur le président de la commission des finances, ce prisme légèrement différent ne signifie pas pour autant que je vois la réalité au travers de lunettes roses…
Premièrement, 2013 aura été une année de réduction du déficit public, nominal comme structurel. Comme l’ont souligné tous les orateurs – y compris M. Delattre, fût-ce avec une autre intention, que j’ai bien comprise (Sourires.) –, cette réduction s’explique en particulier par le fait que les dépenses que nous pilotons directement, c'est-à-dire les dépenses de l’État et celles d’assurance maladie, ont été strictement tenues. Monsieur Marini, les dépenses n’auront donc pas connu de dérapage spectaculaire en 2013. Au contraire !
Je vous confirme l’ambition du Gouvernement de ralentir très significativement le rythme d’évolution des dépenses sur le quinquennat par rapport à la tendance des cinq années précédentes, à propos desquelles il convient de ne pas faire preuve d’amnésie. Il ne s’agit pas de wishful thinking : les résultats de notre effort de maîtrise des dépenses sont déjà au rendez-vous pour l’année 2013 et, s'agissant de l’année 2014, vous savez que nous nous sommes engagés à ce que la réduction des dépenses publiques s’élève à 15 milliards d’euros, sur la base des normes d'ores et déjà en vigueur en France comme dans les pays européens.
Ces résultats découleront des décisions qui figurent dans le projet de loi de finances pour 2014, qui prévoit de manière très précise comment les économies en dépenses seront réalisées. Il est vrai que le Sénat n’a pas eu l’occasion d’examiner la seconde partie de ce texte…
Mme Nathalie Goulet. En effet !
M. Pierre Moscovici, ministre. Deuxièmement, je veux rappeler que l’année 2013 a aussi été celle des premiers signaux de reprise économique. Bien évidemment, en moyenne, sur l’année, la croissance, bien que positive, aura été faible, et même très faible : 0,1 point selon notre propre prévision, 0,2 point selon l’INSEE, la Banque de la France ou la Commission européenne. Mais, lorsque l’on observe les évolutions infra-annuelles, on se rend compte que le retournement de tendance s’opère dès le printemps 2013. D'ailleurs, toutes les enquêtes de conjoncture indiquent que la reprise est en marche, même si elle demeure fragile et insuffisante et a besoin d’être confortée, musclée et soutenue.
Le rythme de croissance est déjà de l’ordre de 1 point par an, ce qui conforte nos prévisions pour 2014, dont chacun a reconnu qu’elles étaient plausibles, réalistes, solides. Je m’en félicite, car il est vrai qu’elles ne sont pas extravagantes – autour de 0,9 ou 1 point. Toutefois, nous devons et nous voulons faire mieux.
Les évolutions sur le front de l’emploi, que j’ai présentées hier, sont également encourageantes.
Nous devons tous nous réjouir que notre pays aille mieux. Nous devons tous être satisfaits que la croissance redémarre, fût-ce encore trop lentement. Nous devons tous nous féliciter que la situation de l’emploi s’améliore dans son ensemble, notamment que la courbe du chômage ait commencé à s’inverser pour les jeunes voilà six mois.
Comme les orateurs de la majorité, notamment Michèle André, Richard Yung et Jean-Vincent Placé, je retiens que 2013 aura marqué une amélioration notable de la gouvernance des finances publiques. En effet, nous avons décidé de ne pas recourir à un collectif budgétaire en cours d’année. Je sais que les parlementaires de l’opposition – surtout les députés, d’ailleurs – le réclamaient ardemment.
M. Philippe Marini, président de la commission des finances. Nous aimons les collectifs !
M. Pierre Moscovici, ministre. J’en prends acte ! Mais, pour ce qui me concerne, je suis satisfait que nous n’ayons déposé qu’un projet de loi de finances rectificative en 2013, lequel était justifié par les ajustements de nature financière et technique qui étaient nécessaires et par la volonté de mettre en place de nouveaux outils de financement de l’économie.
Je me félicite également que nous n’ayons cédé en rien aux injonctions qui nous avaient été adressées.
À ce sujet, monsieur Delahaye, vous avez déformé mes propos : ce que j’ai toujours refusé, c’est d’ajouter l’austérité à nos difficultés ! La « rigueur » est un terme dont l’emploi est compliqué. Si nous essayons toujours d’être rigoureux sur le plan intellectuel ou lorsque nous gérons les finances publiques, la connotation donnée à ce mot par certaines politiques menées par le passé explique que je préfère le mot « sérieux ».
Nous avons refusé les injonctions à faire basculer notre économie dans la récession. Pour le coup, si nous avions procédé au plan d’ajustement que les parlementaires de droite avaient réclamé au printemps, la croissance se serait dégradée, ce que nous avons évité grâce à la politique justement calibrée que nous vous présentons aujourd'hui et que nous entendons mener jusqu’à son terme.
Nous avons souhaité un pilotage par le solde, par l’effort structurel, qui permet de laisser jouer, dans une certaine mesure, ce que l’on appelle les « stabilisateurs automatiques » en cas d’évolution défavorable de la conjoncture économique.
Contrairement à M. Marini, j’estime qu’il s’agit là d’un progrès indiscutable de notre gouvernance budgétaire, à laquelle je sais tous les sénateurs très attachés.
Monsieur le président de la commission des finances, tel est le bilan alternatif que je dresse de cette année 2013 !
Au demeurant, je veux également vous remercier d’avoir reconnu l’utilité de la création du produit « euro-croissance », saluée par l’ensemble des orateurs. Cette réforme est nécessaire, consensuelle et positive. Elle a vocation à être neutre sur les équilibres financiers de l’État. Je ne la conçois ni comme une réforme de rendement ni comme une réforme coûteuse.
Les mesures incitatives devaient être financées. Tel est l’objet de la taxe sur les assureurs. Quant à la création d’un fichier central des contrats d’assurance vie, elle permettra tout simplement que notre législation en matière d’impôt de solidarité sur la fortune et de droits de succession soit effective. En effet, chacun conviendra qu’en l’absence de reconnaissance des assiettes fiscales l’administration ne peut pas taxer !
Enfin, je vous confirme que nous avons bien tenu compte de ce que l’échec des précédents que vous avez cités – les contrats DSK et NSK – nous a appris. Il nous a ainsi semblé préjudiciable de prévoir une allocation d’actifs trop complexe ou trop contraignante.
Pour réagir aux propos des sénateurs de l’opposition, je veux d'abord remercier ceux qui, à l’instar de M. de Montesquiou, à la suite du président de la commission des finances, ont reconnu le bien-fondé des mesures incitatives favorables à la croissance, dans le présent projet de loi de finances rectificative.
Monsieur de Montesquiou, j’ai également noté votre intérêt pour la démarche ouverte et transpartisane qui est la nôtre dans le débat qui s’ouvre sur la remise à plat de la fiscalité.
Au passage, j’indique qu’il est très important que toutes les forces politiques participent à cette réflexion. J’ai entendu que la question de la participation des partis de l’opposition n’était pas tranchée. Mesdames, messieurs les sénateurs, soyez assurés que cette réflexion est de bonne foi ! J’en ai rappelé les objectifs hier : plus de simplicité, plus de lisibilité, plus de stabilité, plus de justice. Elle mérite que chacun lui apporte sa contribution.
Je veux maintenant revenir sur certains points des interventions des sénateurs siégeant sur les travées de droite, relatifs à la politique fiscale.
Je ne nie pas que des efforts aient été demandés aux Français en 2012 et en 2013, comme d'ailleurs les années précédentes : c’était, à court terme, la condition du redressement des comptes et de la sauvegarde de nos systèmes sociaux.
Sans esprit polémique, je veux rappeler la situation dans laquelle nous avons trouvé les finances publiques en mai 2012 : nous étions alors sous le coup de l’obligation de réduire les déficits structurels de quatre points entre 2010 et 2013, obligation contractée lorsque la droite était au pouvoir. Si nous ne l’avions pas respectée, nous aurions été soumis à des procédures tout à fait désagréables, et il est vraisemblable que notre crédit en eût été atteint très durement…
Or, lorsque j’ai pris mes fonctions au ministère de l’économie et des finances, les déficits structurels n’avaient été réduits que de 1,5 point. Il fallait donc les réduire de 2,5 points supplémentaires entre le milieu de l’année 2012 et la fin de l’année 2013 ! Je sais que l’exercice est difficile et, quand il m’arrive d’évoquer le bilan de la majorité précédente, je fais référence à cette obligation, dont nous continuons à assumer les conséquences en procédant au redressement nécessaire. Autrement dit, nous ne faisons que réparer ce qui a été précédemment défait ou dégradé ! Par conséquent, j’invite certains sénateurs de l’opposition à un peu de modestie…
Étant comptable de mes propos – en général, je m’efforce d’être cohérent –, je tiens à apporter une précision : le fait que les rentrées fiscales soient inférieures aux prévisions initiales s’explique non seulement par le niveau de la croissance, plus faible qu’anticipé, mais aussi largement par des effets d’élasticité, résultant de l’évolution défavorable et conjoncturelle de certaines assiettes taxables – et non de l’application de la courbe de Laffer, en laquelle je n’ai jamais cru. Ces aspects sont plus techniques, et il faut bien prendre en compte leurs effets.
On estime ces effets d’élasticité à 0,4 point de PIB en 2013. Cette baisse est concentrée sur quatre impôts, pour lesquels une telle réaction est tout à fait classique : l’impôt sur les sociétés, les cotisations sociales, la TVA et, enfin, les droits de mutation à titre onéreux, les DMTO.
Mesdames, messieurs les sénateurs, j’espère que ces éléments sont de nature à vous rassurer sur l’évolution de l’assiette fiscale dans notre pays.
L’année 2014 marquera un changement très clair de cap, et j’insiste sur ce point.
En 2013, nous avons procédé à une réduction des déficits qui reposait, aux deux tiers, sur les prélèvements obligatoires et, pour le dernier tiers, sur les économies de dépenses publiques. En 2014, nous inversons les priorités puisque 80 % de l’effort budgétaire reposera sur les économies et 20 % sur les prélèvements – au reste, ces 20 % incluent la lutte contre la fraude et l’optimisation fiscale, démarche qui tend à s’imposer de plus en plus à l’échelle internationale et européenne, dont nous savons tous ici qu’elle est une nécessité tant financière qu’éthique pour le pays. Au final, les prélèvements obligatoires n’augmenteront que de 0,05 point de PIB en 2014.
Pour 2015, je répète que Bernard Cazeneuve et moi-même nous sommes engagés à ce que l’intégralité de l’effort budgétaire repose sur des économies.
Voilà ce que nous faisons. Je rappelle que nous avons hérité d’une situation budgétaire très complexe. Nous avons pris des initiatives sans précédent pour la croissance et l’emploi : le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi – deux fois plus puissant en termes de baisse du coût du travail et pesant deux fois moins sur ce coût que la pseudo-TVA sociale –, la relance des investissements d’avenir, l’extension du crédit d’impôt recherche. Je précise que la remise à plat de la fiscalité ne remet pas en cause, mais prolonge ce qui a été fait, en respectant deux orientations essentielles : la compétitivité et la justice.
Par ailleurs, je ne peux laisser personne, ni M. de Montesquiou ni M. Delattre, dire que la France aurait « décroché ». Je vous donnerai quelques chiffres qui, depuis mai 2012, montrent l’ampleur de la crise dans la zone euro, dont l’économie stagne, et le fait que la France tient tout à fait son rang.
Certes, depuis le troisième trimestre 2012, la France a connu une croissance très faible, de 0,1 %. Mais dans le même temps, celle la zone euro s’établit à -0,1 %, celle de l’Italie à -0,5 % et celle de l’Espagne à -0,3 %. Quant à notre voisin allemand – dont je me réjouis de la vigueur, mais dont je sais aussi que, s’il est exemplaire en matière de compétitivité, il l’est nettement moins en matière de précarité –, il connaît une croissance de 0,2 %.
Alors, finissons-en avec l’autoflagellation et l’autodénigrement dans notre pays. Je comprends qu’il y ait un débat politique, et je comprends que l’on critique un gouvernement – j’ai longtemps, moi-même, été parlementaire dans l’opposition. Mais soyons conscients qu’il existe une limite à ne pas franchir : celle qui consiste, parce que l’on veut critiquer le Gouvernement, à critiquer son propre pays.
Monsieur Delattre, j’ai été très frappé par une de vos tournures linguistiques. Vous avez dit, à plusieurs reprises : « vous êtes ». Mais nous parlons de la France, et c’est le « nous sommes » qui s’impose quand on veut un débat qui prenne de la hauteur…
Non, il n’y a pas le pays de gauche et le pays de droite, il y a la France, et c’est elle que nous ne devons pas abîmer, c’est elle que nous devons soutenir et, à l’occasion, sublimer ! J’ai cette conviction dans les tripes et je voudrais que le débat public soit capable de garder cette dimension de patriotisme qui nous est chère à tous, afin d’éviter les clivages inutiles.
Je voudrais rassurer Thierry Foucaud – que je ne compte pas au rang des orateurs de l’opposition, mais dont j’ai compris qu’il n’était pas très favorable à ce projet de loi de finances rectificative (Exclamations amusées sur les travées de l’UMP et de l’UDI-UC.) – sur au moins un point : le financement de l’économie, notamment celui des PME et des entreprises de taille intermédiaire, est une priorité du Gouvernement.
Vous évoquez le lien entre les mesures de ce collectif budgétaire et le bilan de la Banque publique d’investissement, Bpifrance. Je vous confirme que ces mesures forment un tout ; comme l’investissement public ne peut être la seule réponse, il faut aussi et d’abord favoriser l’investissement privé dans les PME.
Pourquoi, me demandez-vous, ne pas s’orienter vers un durcissement de la fiscalité de l’assurance vie ?
M. Thierry Foucaud. La Cour des comptes le dit…
M. Pierre Moscovici, ministre. Je vous rappelle que le rapport Berger-Lefebvre – du nom de ses auteurs, Karine Berger et Dominique Lefebvre – a reconnu la nécessité de ne pas déstabiliser l’assurance vie. Le Gouvernement est conscient de la sensibilité des Français aux garanties qu’offre ce placement. L’assurance vie leur est chère, et je peine à imaginer leurs réactions si nous avions trop touché à ce produit...
Nous partageons pleinement la préconisation des deux rapporteurs. L’idée n’est pas de « surfiscaliser », mais de mieux utiliser l’avantage fiscal consenti, afin que le montant considérable des produits de l’épargne drainés par l’assurance vie – 1 400 milliards d’euros – soit mieux orienté vers les PME et les entreprises de taille intermédiaire de ce pays et que ces dernières investissent et embauchent davantage.
J’en terminerai en répondant à M. Placé que nous ne menons pas une politique d’austérité – le sérieux budgétaire n’est pas l’austérité – et que nous finançons nos priorités pour l’avenir et nos politiques pour l’emploi. Je puis l’assurer que nous sommes conscients du risque d’un scénario à la japonaise, dont Richard Yung a fort bien parlé. C’est précisément ce risque que nous voulons conjurer par le soutien à la croissance et à la compétitivité.
Nous ne perdons pas non plus de vue l’objectif de justice fiscale : les hausses d’impôts qu’il a évoquées sont prioritairement ciblées sur les plus favorisés, et nous avons également pris de nombreuses mesures de soutien au pouvoir d’achat.
J’entends bien ce que M. Placé, qui plaide pour une autre politique, ne cesse de répéter. Pourtant, lorsque l’on réfléchit à la politique économique, je pense que trois grandes options se dégagent.
Un premier scénario, antiéconomique, part du principe que les politiques pour la compétitivité sont inutiles, qu’il suffit de continuer ce que certains partis ont pu très classiquement faire : distribuer et distribuer encore, y compris lorsqu’il n’y a plus d’argent… On en connaît le résultat : l’échec financier et l’insuccès économique.
Une deuxième voie consiste à s’abstraire des obligations européennes pour mener une politique du type de celle que mène, aujourd’hui, le gouvernement Abe au Japon. Or nous avons fait le choix de l’euro et je pense qu’une telle politique nous placerait dans une contradiction tellement frontale avec nos partenaires européens – et notamment l’Allemagne – que, compte tenu de l’interpénétration et de l’interdépendance de nos économies, nous encourrions une perte totale de crédibilité.
Je déteste dire qu’une seule politique est possible – j’ai trop critiqué ce type de propos par le passé. Pourtant, la troisième voie reste la seule stratégie efficace possible, même si des variantes sont possibles : réformer l’économie, la rendre plus forte en renforçant le tissu productif, tout en redressant les finances publiques et en réduisant les déficits, mais sans nuire à la croissance. C’est cette voie étroite que le Gouvernement emprunte dans une situation difficile, celle qu’on lui a léguée…
Je pense que cette voie commence à être comprise. Je sais qu’elle est la bonne, et je vois surtout, quand la croissance redémarre, quand la situation de l’emploi s’améliore, quand la compétitivité de nos entreprises est soutenue, qu’elle donne des résultats.
Je sais que le chemin est long et difficile, que beaucoup de Français souffrent des difficultés engendrées par la crise, qu’ils attentent plus, et plus vite. Je sais aussi que ce cap doit être tenu et qu’il permettra à la France de se redresser. C’est ce cap que l’on retrouve dans ce projet de loi de finances rectificative, comme dans les autres textes financiers présentés depuis le début de cette législature. (Applaudissements sur les travées du groupe socialiste.)
M. le président. La discussion générale est close.
Nous passons à la discussion des articles.
Article liminaire
La prévision de solde structurel et de solde effectif de l’ensemble des administrations publiques pour 2013 s’établit comme suit :
(En points de produit intérieur brut) |
|
Prévision d’exécution 2013 |
|
Solde structurel (1) |
-2,6 |
Solde conjoncturel (2) |
-1,4 |
Mesures exceptionnelles (3) |
- |
Solde effectif (1 + 2 + 3) |
-4,1 |
M. le président. Je mets aux voix l’article liminaire.
Mme Nathalie Goulet. Je m’abstiens sur cet article, ainsi que sur les suivants !
(L’article liminaire est adopté.)
PREMIÈRE PARTIE
CONDITIONS GÉNÉRALES DE L’ÉQUILIBRE FINANCIER
TITRE Ier
DISPOSITIONS RELATIVES AUX RESSOURCES
RESSOURCES AFFECTÉES
Article 1er
À la fin du 1° du I de l’article 21 de la loi n° 2012-958 du 16 août 2012 de finances rectificative pour 2012, les mots : « détenus en compte propre » sont remplacés par les mots : « qu’elle détient ». – (Adopté.)
Article 1er bis (nouveau)
I. – Pour 2013, les fractions de tarif de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques mentionnées au cinquième alinéa du III de l’article 52 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 sont fixées à 1,730 € par hectolitre s’agissant des supercarburants sans plomb et à 1,224 € par hectolitre s’agissant du gazole représentant un point éclair inférieur à 120 °C.
Pour la répartition du produit des taxes mentionnées au premier alinéa du même III en 2013, les pourcentages fixés au tableau dudit III sont remplacés par les pourcentages fixés à la colonne A du tableau du IV du présent article.
II. – 1. Il est prélevé en 2013 aux départements de la Meuse, du Nord et des Deux-Sèvres, en application de l’article 95 de la loi n° 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux, un montant de 98 497 € correspondant à l’ajustement, au titre des années 2011 à 2013, de la compensation relative à la prise en charge des personnels titulaires des services en charge de l’aménagement foncier transférés au 1er janvier 2010.
2. Il est versé en 2013 aux départements de la Manche, de la Meurthe-et-Moselle et de l’Yonne, en application du même article 95, un montant de 60 430 € correspondant à l’ajustement, au titre des années 2011 et 2012, de la compensation relative à la prise en charge des personnels titulaires des services en charge de l’aménagement foncier transférés au 1er janvier 2010.
3. Il est versé en 2013 aux départements de la Haute-Marne et du Rhône, en application des articles 1er, 3 et 6 de la loi n° 2009-1291 du 26 octobre 2009 relative au transfert aux départements des parcs de l’équipement et à l’évolution de la situation des ouvriers des parcs et ateliers, un montant de 13 871 € correspondant à l’ajustement, au titre de l’année 2012, de la compensation des postes constatés vacants en 2012 après le transfert des services supports des parcs de l’équipement transférés au 1er janvier 2010.
4. Il est prélevé en 2013 au département du Var, en application des mêmes articles 1er, 3 et 6, un montant de 1 063 € correspondant à l’ajustement, au titre de l’année 2011, de la compensation de la compensation des postes constatés vacants en 2011 après le transfert de services supports des parcs de l’équipement transférés au 1er janvier 2011.
5. Il est versé en 2013 aux départements de l’Ariège, de la Côte-d’Or, du Gers, de l’Ille-et-Vilaine et des Pyrénées-Orientales, en application des mêmes articles 1er, 3 et 6, un montant de 65 484 € au titre de l’ajustement, au titre des années 2011 et 2012, de la compensation des postes constatés vacants en 2011 et 2012 après le transfert de services supports des parcs de l’équipement transférés au 1er janvier 2011.
6. Il est prélevé en 2013 au département de l’Eure, en application des mêmes articles 1er, 3 et 6, un montant de 44 334 € au titre de l’ajustement, au titre de l’année 2012, de la compensation relative à la prise en charge des personnels titulaires des services supports des parcs de l’équipement transférés au 1er janvier 2011.
III. – Les diminutions opérées en application des 1, 4 et 6 du II du présent article sont imputées sur le produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques attribué aux départements concernés en application de l’article 52 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 précitée. Elles sont réparties conformément à la colonne B du tableau du IV du présent article.
Les montants correspondant aux versements mentionnés aux 2, 3 et 5 du II du présent article sont prélevés sur la part du produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques revenant à l’État. Ils sont répartis conformément à la colonne C du tableau du même IV.
IV. – Les ajustements mentionnés au II sont répartis conformément au tableau suivant :
Département |
Fraction[col. A] |
Diminutiondu produit versé(en euros)[col. B] |
Montantà verser(en euros)[col. C] |
Total(en euros) |
Ain |
1,067871 % |
0 |
0 |
0 |
Aisne |
0,963599 % |
0 |
0 |
0 |
Allier |
0,765896 % |
0 |
0 |
0 |
Alpes-de-Haute-Provence |
0,552715 % |
0 |
0 |
0 |
Hautes-Alpes |
0,413696 % |
0 |
0 |
0 |
Alpes-Maritimes |
1,592803 % |
0 |
0 |
0 |
Ardèche |
0,750703 % |
0 |
0 |
0 |
Ardennes |
0,648148 % |
0 |
0 |
0 |
Ariège |
0,391815 % |
0 |
9 734 |
9 734 |
Aube |
0,723056 % |
0 |
0 |
0 |
Aude |
0,733779 % |
0 |
0 |
0 |
Aveyron |
0,768894 % |
0 |
0 |
0 |
Bouches-du-Rhône |
2,299510 % |
0 |
0 |
0 |
Calvados |
1,119278 % |
0 |
0 |
0 |
Cantal |
0,577709 % |
0 |
0 |
0 |
Charente |
0,623148 % |
0 |
0 |
0 |
Charente-Maritime |
1,017287 % |
0 |
0 |
0 |
Cher |
0,641743 % |
0 |
0 |
0 |
Corrèze |
0,737542 % |
0 |
0 |
0 |
Corse-du-Sud |
0,219612 % |
0 |
0 |
0 |
Haute-Corse |
0,206412 % |
0 |
0 |
0 |
Côte-d’Or |
1,122003 % |
0 |
36 461 |
36 461 |
Côtes-d’Armor |
0,912573 % |
0 |
0 |
0 |
Creuse |
0,427850 % |
0 |
0 |
0 |
Dordogne |
0,770997 % |
0 |
0 |
0 |
Doubs |
0,859841 % |
0 |
0 |
0 |
Drôme |
0,826125 % |
0 |
0 |
0 |
Eure |
0,969115 % |
-44 334 |
0 |
-44 334 |
Eure-et-Loir |
0,833612 % |
0 |
0 |
0 |
Finistère |
1,039629 % |
0 |
0 |
0 |
Gard |
1,065037 % |
0 |
0 |
0 |
Haute-Garonne |
1,640350 % |
0 |
0 |
0 |
Gers |
0,460442 % |
0 |
7 851 |
7 851 |
Gironde |
1,781120 % |
0 |
0 |
0 |
Hérault |
1,284875 % |
0 |
0 |
0 |
Ille-et-Vilaine |
1,175016 % |
0 |
9 734 |
9 734 |
Indre |
0,590700 % |
0 |
0 |
0 |
Indre-et-Loire |
0,961645 % |
0 |
0 |
0 |
Isère |
1,810091 % |
0 |
0 |
0 |
Jura |
0,695005 % |
0 |
0 |
0 |
Landes |
0,737530 % |
0 |
0 |
0 |
Loir-et-Cher |
0,603173 % |
0 |
0 |
0 |
Loire |
1,099688 % |
0 |
0 |
0 |
Haute-Loire |
0,599998 % |
0 |
0 |
0 |
Loire-Atlantique |
1,520572 % |
0 |
0 |
0 |
Loiret |
1,084689 % |
0 |
0 |
0 |
Lot |
0,610900 % |
0 |
0 |
0 |
Lot-et-Garonne |
0,522580 % |
0 |
0 |
0 |
Lozère |
0,412424 % |
0 |
0 |
0 |
Maine-et-Loire |
1,165882 % |
0 |
0 |
0 |
Manche |
0,959821 % |
0 |
22 956 |
22 956 |
Marne |
0,921763 % |
0 |
0 |
0 |
Haute-Marne |
0,592869 % |
0 |
81 |
81 |
Mayenne |
0,542312 % |
0 |
0 |
0 |
Meurthe-et-Moselle |
1,038836 % |
0 |
12 820 |
12 820 |
Meuse |
0,536584 % |
-18 254 |
0 |
-18 254 |
Morbihan |
0,918852 % |
0 |
0 |
0 |
Moselle |
1,549249 % |
0 |
0 |
0 |
Nièvre |
0,621114 % |
0 |
0 |
0 |
Nord |
3,070055 % |
-21 354 |
0 |
-21 354 |
Oise |
1,106692 % |
0 |
0 |
0 |
Orne |
0,694002 % |
0 |
0 |
0 |
Pas-de-Calais |
2,176988 % |
0 |
0 |
0 |
Puy-de-Dôme |
1,415261 % |
0 |
0 |
0 |
Pyrénées-Atlantiques |
0,965059 % |
0 |
0 |
0 |
Hautes-Pyrénées |
0,577835 % |
0 |
0 |
0 |
Pyrénées-Orientales |
0,687119 % |
0 |
1 704 |
1 704 |
Bas-Rhin |
1,354620 % |
0 |
0 |
0 |
Haut-Rhin |
0,905317 % |
0 |
0 |
0 |
Rhône |
1,986574 % |
0 |
13 790 |
13 790 |
Haute-Saône |
0,455967 % |
0 |
0 |
0 |
Saône-et-Loire |
1,030789 % |
0 |
0 |
0 |
Sarthe |
1,040454 % |
0 |
0 |
0 |
Savoie |
1,141509 % |
0 |
0 |
0 |
Haute-Savoie |
1,274169 % |
0 |
0 |
0 |
Paris |
2,395966 % |
0 |
0 |
0 |
Seine-Maritime |
1,699421 % |
0 |
0 |
0 |
Seine-et-Marne |
1,888308 % |
0 |
0 |
0 |
Yvelines |
1,734520 % |
0 |
0 |
0 |
Deux-Sèvres |
0,646936 % |
-58 889 |
0 |
-58 889 |
Somme |
1,070143 % |
0 |
0 |
0 |
Tarn |
0,667463 % |
0 |
0 |
0 |
Tarn-et-Garonne |
0,437177 % |
0 |
0 |
0 |
Var |
1,337152 % |
-1 063 |
0 |
-1 063 |
Vaucluse |
0,737215 % |
0 |
0 |
0 |
Vendée |
0,932510 % |
0 |
0 |
0 |
Vienne |
0,670354 % |
0 |
0 |
0 |
Haute-Vienne |
0,609454 % |
0 |
0 |
0 |
Vosges |
0,745895 % |
0 |
0 |
0 |
Yonne |
0,760965 % |
0 |
24 654 |
24 654 |
Territoire de Belfort |
0,220648 % |
0 |
0 |
0 |
Essonne |
1,514482 % |
0 |
0 |
0 |
Hauts-de-Seine |
1,981838 % |
0 |
0 |
0 |
Seine-Saint-Denis |
1,914704 % |
0 |
0 |
0 |
Val-de-Marne |
1,512709 % |
0 |
0 |
0 |
Val d’Oise |
1,577435 % |
0 |
0 |
0 |
Guadeloupe |
0,691862 % |
0 |
0 |
0 |
Martinique |
0,515190 % |
0 |
0 |
0 |
Guyane |
0,332805 % |
0 |
0 |
0 |
La Réunion |
1,442363 % |
0 |
0 |
0 |
Total |
100 % |
-143 894 |
139 785 |
-4 109 |
V. – Pour 2013, les fractions de tarif de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques mentionnées au premier alinéa du I de l’article 40 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 sont ainsi fixées :
(En euros par hectolitre) |
||
Région |
Gazole |
Supercarburant sans plomb |
Alsace |
4,75 |
6,73 |
Aquitaine |
4,41 |
6,26 |
Auvergne |
5,75 |
8,14 |
Bourgogne |
4,14 |
5,85 |
Bretagne |
4,83 |
6,84 |
Centre |
4,29 |
6,09 |
Champagne-Ardenne |
4,84 |
6,87 |
Corse |
9,72 |
13,75 |
Franche-Comté |
5,90 |
8,35 |
Île-de-France |
12,09 |
17,10 |
Languedoc-Roussillon |
4,14 |
5,87 |
Limousin |
8,00 |
11,33 |
Lorraine |
7,27 |
10,27 |
Midi-Pyrénées |
4,70 |
6,64 |
Nord-Pas-de-Calais |
6,80 |
9,61 |
Basse-Normandie |
5,11 |
7,23 |
Haute-Normandie |
5,05 |
7,13 |
Pays-de-la-Loire |
3,99 |
5,64 |
Picardie |
5,33 |
7,56 |
Poitou-Charentes |
4,21 |
5,95 |
Provence-Alpes-Côte d’Azur |
3,95 |
5,58 |
Rhône-Alpes |
4,15 |
5,88 |
VI. – 1. Il est versé en 2013 aux régions Aquitaine, Bretagne, Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais et Rhône-Alpes, en application des articles L. 4383-5 du code de la santé publique et L. 1614-2 du code général des collectivités territoriales, un montant de 421 353 € correspondant à l’ajustement, au titre des années 2011 à 2013, de la compensation des charges nettes obligatoires résultant de la réforme du diplôme d’État d’ergothérapeute survenue en septembre 2010.
2. Il est versé en 2013 aux régions Aquitaine, Auvergne, Bretagne, Centre, Champagne-Ardenne, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Basse-Normandie, Pays-de-Loire, Picardie, Poitou-Charentes et Rhône-Alpes, en application des mêmes articles L. 4383-5 et L. 1614-2, un montant de 197 674 € correspondant à l’ajustement, au titre de l’année 2013, de la compensation des charges nettes obligatoires résultant de la réforme du diplôme d’État de manipulateur d’électroradiologie médicale survenue en septembre 2012.
3. Il est prélevé en 2013 aux régions Île-de-France, Midi-Pyrénées et Provence-Alpes-Côte d’Azur, en application des mêmes articles L. 4383-5 et L. 1614-2, un montant de 53 654 € correspondant à l’ajustement, au titre de l’année 2013, de la compensation des charges nettes obligatoires résultant de la réforme du diplôme d’État de manipulateur d’électroradiologie médicale survenue en septembre 2012.
4. Il est versé en 2013 aux régions Aquitaine, Auvergne, Bourgogne, Bretagne, Centre, Franche-Comté, Limousin, Midi-Pyrénées, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Picardie, Poitou-Charentes et Rhône-Alpes, en application des mêmes articles L. 4383-5 et L. 1614-2, un montant de 31 942 € correspondant à l’ajustement, au titre de l’année 2013, de la compensation des charges nettes obligatoires résultant de la réforme du diplôme d’État d’infirmier anesthésiste survenue en septembre 2012.
5. Il est prélevé en 2013 aux régions Alsace, Champagne-Ardenne, Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais, Pays-de-Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur, en application des mêmes articles L. 4383-5 et L. 1614-2, un montant de 48 211 € correspondant à l’ajustement, au titre de l’année 2013, de la compensation des charges nettes obligatoires résultant de la réforme du diplôme d’État d’infirmier anesthésiste survenue en septembre 2012.
6. Il est versé en 2013 aux régions métropolitaines et à la collectivité territoriale de Corse, en application des mêmes articles L. 4383-5 et L. 1614-2, un montant de 20 453 223 € correspondant à l’ajustement, au titre des années 2010 à 2012, de la compensation des charges nouvelles résultant de l’obligation de détention de l’attestation de formation aux gestes et soins d’urgence de niveau 2 pour l’obtention de diplômes paramédicaux.
7. Il est versé en 2013 aux régions Alsace, Aquitaine, Auvergne, Bretagne, Île-de-France, Nord-Pas-de-Calais, Haute-Normandie, Picardie, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes, en application de l’article 95 de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, un montant de 3 820 000 € au titre de la compensation, au titre des années 2007 à 2012, des charges afférentes aux agents associatifs participant à l’exercice de la compétence transférée relative à l’inventaire général du patrimoine culturel.
VII. – Les diminutions opérées en application des 3 et 5 du VI du présent article sont imputées sur le produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques attribué aux régions en application de l’article 40 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 précitée. Elles sont réparties, respectivement, conformément aux colonnes C et E du tableau du présent VII.
Les montants correspondant aux versements prévus aux 1, 2, 4, 6 et 7 du VI du présent article sont prélevés sur la part du produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques revenant à l’État. Ils sont répartis, respectivement, conformément aux colonnes A, B, D, F et G du tableau suivant :
(En euros) |
|||||||||
Région |
Montant à verser(col. A) |
Montant à verser(col. B) |
Montant à prélever(col. C) |
Montant à verser(col. D) |
Montant à prélever(col. E) |
Montant à verser(col. F) |
Montant à verser(col. G) |
Total |
|
Alsace |
0 € |
0 € |
0 € |
0 € |
-1 880 € |
634 379 € |
818 571 € |
1 451 070 € |
|
Aquitaine |
96 430 € |
11 170 € |
0 € |
6 848 € |
0 € |
940 623 € |
136 429 € |
1 191 500 € |
|
Auvergne |
0 € |
15 880 € |
0 € |
1 381 € |
0 € |
455 047 € |
272 857 € |
745 166 € |
|
Bourgogne |
0 € |
0 € |
0 € |
3 068 € |
0 € |
566 191 € |
0 € |
569 259 € |
|
Bretagne |
6 380 € |
18 183 € |
0 € |
3 324 € |
0 € |
940 128 € |
682 143 € |
1 650 158 € |
|
Centre |
0 € |
14 291 € |
0 € |
2 136 € |
0 € |
840 750 € |
0 € |
857 178 € |
|
Champagne-Ardenne |
0 € |
8 009 € |
0 € |
0 € |
-2 389 € |
492 773 € |
0 € |
498 393 € |
|
Corse |
0 € |
0 € |
0 € |
0 € |
0 € |
50 005 € |
0 € |
50 005 € |
|
Franche-Comté |
0 € |
0 € |
0 € |
1 671 € |
0 € |
396 094 € |
0 € |
397 765 € |
|
Île-de-France |
153 040 € |
0 € |
-14 320 € |
0 € |
-30 120 € |
3 810 832 € |
409 286 € |
4 328 718 € |
|
Languedoc-Roussillon |
17 600 € |
9 894 € |
0 € |
0 € |
-2 995 € |
712 453 € |
0 € |
736 952 € |
|
Limousin |
0 € |
0 € |
0 € |
1 784 € |
0 € |
317 486 € |
0 € |
319 271 € |
|
Lorraine |
66 431 € |
26 940 € |
0 € |
0 € |
-1 438 € |
906 728 € |
0 € |
998 661 € |
|
Midi-Pyrénées |
0 € |
0 € |
-20 791 € |
3 242 € |
0 € |
763 327 € |
0 € |
745 778 € |
|
Nord-Pas-de-Calais |
27 622 € |
0 € |
0 € |
0 € |
-4 025 € |
1 547 048 € |
545 714 € |
2 116 360 € |
|
Basse-Normandie |
0 € |
16 408 € |
0 € |
4 289 € |
0 € |
583 934 € |
0 € |
604 631 € |
|
Haute-Normandie |
0 € |
0 € |
0 € |
949 € |
0 € |
606 662 € |
136 429 € |
744 040 € |
|
Pays-de-la-Loire |
0 € |
9 904 € |
0 € |
0 € |
-4 589 € |
835 075 € |
0 € |
840 389 € |
|
Picardie |
0 € |
12 960 € |
0 € |
1 242 € |
0 € |
662 117 € |
545 714 € |
1 222 033 € |
|
Poitou-Charentes |
0 € |
17 692 € |
0 € |
463 € |
0 € |
511 790 € |
0 € |
529 945 € |
|
Provence-Alpes-Côte d’Azur |
0 € |
0 € |
-18 543 € |
0 € |
-775 € |
1 824 182 € |
136 429 € |
1 941 293 € |
|
Rhône-Alpes |
53 850 € |
36 343 € |
0 € |
1 543 € |
0 € |
2 055 596 € |
136 429 € |
2 283 760 € |
|
Total |
421 353 € |
197 674 € |
-53 654 € |
31 942 € |
-48 211 € |
20 453 223 € |
3 820 000 € |
24 822 326 € |
– (Adopté.)
TITRE II
DISPOSITIONS RELATIVES À L’ÉQUILIBRE DES RESSOURCES ET DES CHARGES
Article 2 et état A
I. – Pour 2013, l’ajustement des ressources tel qu’il résulte des évaluations révisées figurant à l’état A annexé à la présente loi et la variation des charges du budget de l’État sont fixés aux montants suivants :
(En millions d’euros) |
|||
Ressources |
Charges |
Soldes |
|
Budget général |
|||
Recettes fiscales brutes / dépenses brutes |
-19 333 |
-12 164 |
|
À déduire : Remboursements et dégrèvements |
-8 217 |
-8 217 |
|
Recettes fiscales nettes / dépenses nettes |
-11 116 |
-3 947 |
|
Recettes non fiscales |
-326 |
||
Recettes totales nettes / dépenses nettes |
-11 442 |
-3 947 |
|
À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne |
1 993 |
||
Montants nets pour le budget général |
-13 435 |
-3 947 |
-9 488 |
Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants |
|||
Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours |
-13 435 |
-3 947 |
|
Budgets annexes |
|||
Contrôle et exploitation aériens |
0 |
0 |
0 |
Publications officielles et information administrative |
0 |
0 |
|
Totaux pour les budgets annexes |
0 |
0 |
0 |
Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants : |
|||
Contrôle et exploitation aériens |
0 |
||
Publications officielles et information administrative |
0 |
||
Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours |
0 |
0 |
0 |
Comptes spéciaux |
|||
Comptes d’affectation spéciale |
-2 735 |
-2 417 |
-318 |
Comptes de concours financiers |
-252 |
-228 |
-24 |
Comptes de commerce (solde) |
|||
Comptes d’opérations monétaires (solde) |
|||
Solde pour les comptes spéciaux |
-342 |
||
Solde général |
-9 830 |
II. – Pour 2013 :
1° Les ressources et les charges de trésorerie qui concourent à la réalisation de l’équilibre financier sont évaluées comme suit :
(En milliards d’euros) |
||
Besoin de financement |
||
Amortissement de la dette à long terme |
60,6 |
|
Amortissement de la dette à moyen terme |
46,1 |
|
Amortissement de dettes reprises par l’État |
6,1 |
|
Déficit budgétaire |
72,1 |
|
Total |
184,9 |
|
Ressources de financement |
||
Émissions à moyen et long terme (obligations assimilables du Trésor et bons du Trésor à taux fixe et intérêt annuel), nettes des rachats effectués par l’État et par la Caisse de la dette publique |
168,8 |
|
Annulation de titres de l’État par la Caisse de la dette publique |
- |
|
Variation nette des bons du Trésor à taux fixe et intérêts précomptés |
+7,5 |
|
Variation des dépôts des correspondants |
-0,7 |
|
Variation du compte de Trésor |
+2,0 |
|
Autres ressources de trésorerie |
7,3 |
|
Total |
184,9 |
; |
2° Le plafond de la variation nette, appréciée en fin d’année, de la dette négociable de l’État d’une durée supérieure à un an demeure inchangé.
III. – Le plafond d’autorisation des emplois rémunérés par l’État fixé par la loi n° 2012-1509 du 29 décembre 2012 de finances pour 2013 est ramené au nombre de 1 914 920.
ÉTAT A
VOIES ET MOYENS POUR 2013 RÉVISÉS
I. – BUDGET GÉNÉRAL
(En milliers d’euros) |
||
Numéro de ligne |
Intitulé de la recette |
Révision des évaluations pour 2013 |
1. Recettes fiscales |
||
11. Impôt sur le revenu |
-2 886 650 |
|
1101 |
Impôt sur le revenu |
-2 886 650 |
12. Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles |
-118 022 |
|
1201 |
Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles |
-118 022 |
13. Impôt sur les sociétés |
-6 003 000 |
|
1301 |
Impôt sur les sociétés |
-6 119 000 |
1302 |
Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés |
116 000 |
14. Autres impôts directs et taxes assimilées |
1 470 301 |
|
1401 |
Retenues à la source sur certains bénéfices non commerciaux et de l’impôt sur le revenu |
-59 450 |
1402 |
Retenues à la source et prélèvements sur les revenus de capitaux mobiliers et le prélèvement sur les bons anonymes |
1 130 468 |
1404 |
Précompte dû par les sociétés au titre de certains bénéfices distribués (loi n° 65-566 du 12 juillet 1965 art 3) |
470 000 |
1405 |
Prélèvement exceptionnel de 25 % sur les distributions de bénéfices |
1 000 |
1406 |
Impôt de solidarité sur la fortune |
214 328 |
1407 |
Taxe sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux et de stockage |
76 000 |
1410 |
Cotisation minimale de taxe professionnelle |
30 000 |
1411 |
Cotisations perçues au titre de la participation des employeurs à l’effort de construction |
6 410 |
1412 |
Taxe de participation des employeurs au financement de la formation professionnelle continue |
6 780 |
1413 |
Taxe forfaitaire sur les métaux précieux, les bijoux, les objets d’art, de collection et d’antiquité |
-440 |
1416 |
Taxe sur les surfaces commerciales |
8 000 |
1421 |
Cotisation nationale de péréquation de taxe professionnelle |
6 008 |
1497 |
Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (affectation temporaire à l’État en 2010) |
185 |
1498 |
Cotisation foncière des entreprises (affectation temporaire à l’État en 2010) |
-10 000 |
1499 |
Recettes diverses |
-408 988 |
15. Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (ligne nouvelle) |
-31 069 |
|
1501 |
Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (ligne nouvelle) |
-31 069 |
16. Taxe sur la valeur ajoutée |
-10 102 752 |
|
1601 |
Taxe sur la valeur ajoutée |
-10 102 752 |
17. Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes |
-1 662 781 |
|
1701 |
Mutations à titre onéreux de créances, rentes, prix d’offices |
-266 503 |
1702 |
Mutations à titre onéreux de fonds de commerce |
-47 394 |
1703 |
Mutations à titre onéreux de meubles corporels |
721 |
1704 |
Mutations à titre onéreux d’immeubles et droits immobiliers |
9 622 |
1705 |
Mutations à titre gratuit entre vifs (donations) |
-424 808 |
1706 |
Mutations à titre gratuit par décès |
29 027 |
1707 |
Contribution de sécurité immobilière |
-100 000 |
1711 |
Autres conventions et actes civils |
-51 798 |
1713 |
Taxe de publicité foncière |
-72 898 |
1714 |
Prélèvement sur les sommes versées par les organismes d’assurances et assimilés à raison des contrats d’assurances en cas de décès |
31 040 |
1716 |
Recettes diverses et pénalités |
16 867 |
1721 |
Timbre unique |
40 819 |
1753 |
Autres taxes intérieures |
-6 294 |
1754 |
Autres droits et recettes accessoires |
-3 000 |
1755 |
Amendes et confiscations |
40 692 |
1756 |
Taxe générale sur les activités polluantes |
72 598 |
1758 |
Droit de licence sur la rémunération des débitants de tabacs |
-1 000 |
1768 |
Taxe spéciale sur certains véhicules routiers |
-4 000 |
1769 |
Autres droits et recettes à différents titres |
3 444 |
1773 |
Taxe sur les achats de viande |
1 034 |
1774 |
Taxe spéciale sur la publicité télévisée |
-3 339 |
1776 |
Redevances sanitaires d’abattage et de découpage |
-3 073 |
1777 |
Taxe sur certaines dépenses de publicité |
-842 |
1781 |
Taxe sur les installations nucléaires de base |
171 |
1782 |
Taxes sur les stations et liaisons radioélectriques privées |
-3 179 |
1785 |
Produits des jeux exploités par la Française des jeux (hors paris sportifs) |
2 500 |
1786 |
Prélèvements sur le produit des jeux dans les casinos |
-23 000 |
1787 |
Prélèvement sur le produit brut des paris hippiques |
-36 000 |
1788 |
Prélèvement sur les paris sportifs |
15 000 |
1789 |
Prélèvement sur les jeux de cercle en ligne |
-13 000 |
1790 |
Redevance sur les paris hippiques en ligne |
-1 000 |
1797 |
Taxe sur les transactions financières |
-850 000 |
1798 |
Impositions forfaitaires sur les entreprises de réseaux (affectation temporaire à l’État en 2010) |
4 110 |
1799 |
Autres taxes |
-19 298 |
2. Recettes non fiscales |
||
21. Dividendes et recettes assimilées |
-620 204 |
|
2110 |
Produits des participations de l’État dans des entreprises financières |
-782 000 |
2111 |
Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l’impôt sur les sociétés |
142 000 |
2116 |
Produits des participations de l’État dans des entreprises non financières et bénéfices des établissements publics non financiers |
19 796 |
22. Produits du domaine de l’État |
-54 500 |
|
2201 |
Revenus du domaine public non militaire |
10 000 |
2202 |
Autres revenus du domaine public |
-55 000 |
2203 |
Revenus du domaine privé |
-10 000 |
2211 |
Produit de la cession d’éléments du patrimoine immobilier de l’État |
500 |
23. Produits de la vente de biens et services |
-84 200 |
|
2301 |
Remboursement par l’Union européenne des frais d’assiette et de perception des impôts et taxes perçus au profit de son budget |
-44 600 |
2303 |
Autres frais d’assiette et de recouvrement |
-10 000 |
2304 |
Rémunération des prestations assurées par les services du Trésor Public au titre de la collecte de l’épargne |
-11 600 |
2399 |
Autres recettes diverses |
-18 000 |
24. Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières |
-42 588 |
|
2401 |
Intérêts des prêts à des banques et à des États étrangers |
-80 088 |
2402 |
Intérêts des prêts du fonds de développement économique et social |
-500 |
2409 |
Intérêts des autres prêts et avances |
48 000 |
2411 |
Avances remboursables sous conditions consenties à l’aviation civile |
-3 000 |
2412 |
Autres avances remboursables sous conditions |
3 000 |
2499 |
Autres remboursements d’avances, de prêts et d’autres créances immobilisées |
-10 000 |
25. Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites |
-225 041 |
|
2501 |
Produits des amendes de la police de la circulation et du stationnement routiers |
-3 941 |
2504 |
Recouvrements poursuivis à l’initiative de l’agence judiciaire du Trésor |
-6 000 |
2505 |
Produit des autres amendes et condamnations pécuniaires |
-160 100 |
2510 |
Frais de poursuite |
-56 000 |
2512 |
Intérêts moratoires |
1 000 |
26. Divers |
700 952 |
|
2601 |
Reversements de Natixis |
-50 000 |
2602 |
Reversements de la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur |
400 000 |
2604 |
Divers produits de la rémunération de la garantie de l’État |
-32 800 |
2611 |
Produits des chancelleries diplomatiques et consulaires |
10 000 |
2613 |
Prélèvement effectué sur les salaires des conservateurs des hypothèques |
40 752 |
2614 |
Prélèvements effectués dans le cadre de la directive épargne |
12 000 |
2616 |
Frais d’inscription |
2 000 |
2617 |
Recouvrement des indemnisations versées par l’État au titre des expulsions locatives |
1 000 |
2618 |
Remboursement des frais de scolarité et accessoires |
3 000 |
2620 |
Récupération d’indus |
-10 000 |
2621 |
Recouvrements après admission en non-valeur |
-45 000 |
2622 |
Divers versements de l’Union européenne |
20 000 |
2623 |
Reversements de fonds sur les dépenses des ministères ne donnant pas lieu à rétablissement de crédits |
-10 000 |
2697 |
Recettes accidentelles |
10 000 |
2698 |
Produits divers |
10 000 |
2699 |
Autres produits divers |
340 000 |
3. Prélèvements sur les recettes de l’État |
||
31. Prélèvements sur les recettes de l’État au profit des collectivités territoriales |
-51 546 |
|
3103 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la dotation spéciale pour le logement des instituteurs |
666 |
3104 |
Dotation de compensation des pertes de bases de la taxe professionnelle et de redevance des mines des communes et de leurs groupements |
-26 622 |
3107 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale |
6 492 |
3117 |
Fonds de solidarité des collectivités territoriales touchées par des catastrophes naturelles |
-5 000 |
3120 |
Compensation relais de la réforme de la taxe professionnelle |
80 318 |
3122 |
Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle |
-104 266 |
3123 |
Dotation pour transferts de compensations d’exonérations de fiscalité directe locale |
26 450 |
3124 |
Dotation de garantie des reversements des fonds départementaux de taxe professionnelle |
-30 114 |
3126 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la Dotation unique des compensations spécifiques à la taxe professionnelle |
530 |
32. Prélèvements sur les recettes de l’État au profit de l’Union européenne |
2 044 526 |
|
3201 |
Prélèvement sur les recettes de l’État au profit du budget de l’Union européenne |
2 044 526 |
RÉCAPITULATION DES RECETTES DU BUDGET GÉNÉRAL
(En milliers d’euros) |
||
Numéro de ligne |
Intitulé de la recette |
Révision des évaluations pour 2013 |
1. Recettes fiscales |
-19 333 973 |
|
11 |
Impôt sur le revenu |
-2 886 650 |
12 |
Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles |
-118 022 |
13 |
Impôt sur les sociétés |
-6 003 000 |
14 |
Autres impôts directs et taxes assimilées |
1 470 301 |
15 |
Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (ligne nouvelle) |
-31 069 |
16 |
Taxe sur la valeur ajoutée |
-10 102 752 |
17 |
Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes |
-1 662 781 |
2. Recettes non fiscales |
-325 581 |
|
21 |
Dividendes et recettes assimilées |
-620 204 |
22 |
Produits du domaine de l’État |
-54 500 |
23 |
Produits de la vente de biens et services |
-84 200 |
24 |
Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières |
-42 588 |
25 |
Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites |
-225 041 |
26 |
Divers |
700 952 |
3. Prélèvements sur les recettes de l’État |
1 992 980 |
|
31 |
Prélèvements sur les recettes de l’État au profit des collectivités territoriales |
-51 546 |
32 |
Prélèvements sur les recettes de l’État au profit de l’Union européenne |
2 044 526 |
Total des recettes, nettes des prélèvements |
-21 652 534 |
III. – COMPTES D’AFFECTATION SPÉCIALE
(En euros) |
||
Numéro de ligne |
Désignation des recettes |
Révision des évaluations pour 2013 |
Participations financières de l’État |
-1 900 000 000 |
|
01 |
Produit des cessions, par l’État, de titres, parts ou droits de sociétés détenus directement |
-2 100 000 000 |
06 |
Versement du budget général |
200 000 000 |
Pensions |
-834 666 654 |
|
Section : Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d’invalidité |
-845 037 588 |
|
01 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de l’État et agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi conduisant à pension |
-3 515 000 |
06 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de France Télécom et agents détachés à France Télécom |
-34 800 000 |
08 |
Personnels civils : retenues pour pensions : validation des services auxiliaires : part agent : retenues rétroactives, versements du régime général, des autres régimes de base et de l’IRCANTEC |
-1 500 000 |
09 |
Personnels civils : retenues pour pensions : rachat des années d’études |
-1 400 000 |
12 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de La Poste et agents détachés à La Poste |
3 400 000 |
14 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres et détachés des budgets annexes |
-1 285 000 |
21 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de l’État et agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi conduisant à pension (hors allocation temporaire d’invalidité) |
-1 141 896 962 |
23 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension |
134 000 000 |
26 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de France Télécom et agents détachés à France Télécom |
49 200 000 |
28 |
Personnels civils : contributions des employeurs : validation des services auxiliaires : part employeur : complément patronal, versements du régime général, des autres régimes de base et de l’IRCANTEC |
4 000 000 |
32 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de La Poste et agents détachés à La Poste |
90 500 000 |
33 |
Personnels civils : contributions des employeurs : allocation temporaire d’invalidité |
-2 700 000 |
34 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres et détachés des budgets annexes |
-16 000 000 |
41 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents propres de l’État et agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi conduisant à pension |
11 000 000 |
48 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : validation des services auxiliaires : part agent : retenues rétroactives, versements du régime général, des autres régimes de base et de l’IRCANTEC |
100 000 |
49 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : rachat des années d’études |
600 000 |
51 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents propres de l’État et agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi conduisant à pension |
47 800 000 |
53 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension |
230 000 |
58 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : validation des services auxiliaires : part employeur : complément patronal, versements du régime général, des autres régimes de base et de l’IRCANTEC |
-200 000 |
61 |
Recettes diverses (administration centrale) : Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL) : transfert au titre de l’article 59 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 |
22 197 466 |
63 |
Recettes diverses (administration centrale) : versement du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) au titre de la majoration du minimum vieillesse : personnels civils |
208 187 |
67 |
Recettes diverses : récupération des indus sur pensions : personnels civils |
-4 976 279 |
Section : Ouvriers des établissements industriels de l’État |
30 200 083 |
|
71 |
Cotisations salariales et patronales |
23 050 536 |
72 |
Contribution au Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l’État (FSPOEIE) et au Fonds des rentes d’accident du travail des ouvriers civils des établissements militaires (RATOCEM) |
-4 000 000 |
73 |
Compensations inter-régimes généralisée et spécifique |
12 293 477 |
74 |
Recettes diverses |
-2 200 866 |
75 |
Autres financements : Fonds de solidarité vieillesse (FSV), Fonds de solidarité invalidité (FSI) et cotisations rétroactives |
1 056 936 |
Section : Pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre et autres pensions |
-19 829 149 |
|
81 |
Financement de la retraite du combattant : participation du budget général |
11 330 000 |
82 |
Financement de la retraite du combattant : autres moyens |
270 000 |
83 |
Financement du traitement de membres de la Légion d’honneur : participation du budget général |
-37 |
85 |
Financement du traitement de personnes décorées de la Médaille militaire : participation du budget général |
37 |
87 |
Financement des pensions militaires d’invalidité : participation du budget général |
-31 164 000 |
88 |
Financement des pensions militaires d’invalidité : autres moyens |
664 000 |
89 |
Financement des pensions d’Alsace-Lorraine : participation du budget général |
-911 000 |
90 |
Financement des pensions d’Alsace-Lorraine : autres moyens |
11 000 |
92 |
Financement des pensions des anciens agents du chemin de fer franco-éthiopien : participation du budget général |
3 943 |
93 |
Financement des pensions des sapeurs-pompiers et anciens agents de la défense passive victimes d’accident : participation du budget général |
76 908 |
94 |
Financement des pensions de l’ORTF : participation du budget général |
-110 000 |
Total |
-2 734 666 654 |
IV. – COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS
(En euros) |
||
Numéro de ligne |
Désignation des recettes |
Révision des évaluationspour 2013 |
Avances aux collectivités territoriales |
-252 000 000 |
|
Section : Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes |
-252 000 000 |
|
05 |
Recettes |
-252 000 000 |
Total |
-252 000 000 |