Mme la présidente. Pour clore ce débat, la parole est à M. le président de la commission des affaires sociales.

M. Alain Milon, président de la commission des affaires sociales. Je voudrais tout d’abord remercier l’ensemble des intervenants, dont vous, monsieur le secrétaire d’État, pour vos réponses et le temps que vous avez consacré au Sénat cet après-midi.

La question de la santé est révélatrice des difficultés et des fragilités d’un territoire. Les défaillances en la matière sont ressenties comme une injustice criante par nos concitoyens ; nous l’avons encore constaté à l’occasion des mouvements sociaux de l’automne dernier.

Il faut évidemment agir sur différents leviers : vous avez évoqué le réseau routier, monsieur le secrétaire d’État, mais ce n’est pas le seul. La dimension transfrontalière, notamment, est une singularité qui justifie la mobilisation de moyens particuliers. La commission des affaires sociales aura certainement l’occasion de le constater également à Mayotte, où une délégation se rendra probablement en février prochain. Si le département de Guyane et celui de Mayotte sont pauvres par rapport au reste du territoire national, ils représentent une sorte d’Eldorado pour les pays d’Amérique latine, concernant la Guyane, ou les Comores, s’agissant de Mayotte. Beaucoup de ressortissants de ces pays viennent se faire soigner non pas en Guyane ou à Mayotte, mais en France… Il faut que nous ayons cette réalité importante à l’esprit lorsque nous évoquons les problèmes de ces territoires.

La situation difficile de la Guyane est aussi une occasion à saisir, monsieur le secrétaire d’État : elle nous oblige à être inventifs en matière de coopérations entre professionnels de santé, qui peinent à se mettre en place dans l’Hexagone, et de coopérations transfrontalières. Celles-ci peuvent être bénéfiques : lors de notre déplacement en Guyane, il nous a été dit que l’offre de soins au Suriname n’était pas si mauvaise et que les gens traversaient en fait le fleuve pour des raisons autres que médicales.

Le débat de cet après-midi manifeste l’attention que le Sénat et vous-même, monsieur le secrétaire d’État, portent aux territoires qui, comme la Guyane, concentrent des difficultés appelant une vigilance particulière de la part de la République. (Applaudissements.)

Mme la présidente. Nous en avons terminé avec le débat sur la santé en Guyane.

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Ordre du jour

Mme la présidente. Voici quel sera l’ordre du jour de la prochaine séance publique, précédemment fixée au mardi 8 octobre 2019 :

À quatorze heures trente :

Éloge funèbre de Philippe Madrelle.

À quinze heures quinze et le soir :

Projet de loi relatif à l’engagement dans la vie locale et à la proximité de l’action publique (procédure accélérée ; texte de la commission n° 13, 2019-2020).

Personne ne demande la parole ?…

La séance est levée.

(La séance est levée à dix-sept heures trente-cinq.)

Pour la Directrice des comptes rendus du Sénat,

ÉTIENNE BOULENGER

Chef de publication