M. le président. La parole est à M. Guillaume Gontard, pour explication de vote.

M. Guillaume Gontard. Je tiens à souligner le caractère quelque peu cavalier de cet amendement.

Si son premier objectif ne pose pas de problème, le second suscite des interrogations nombreuses. Pourquoi le Gouvernement veut-il faire voter, au détour d’une fin de projet de loi de finances, une modification de la loi du 4 août 2021 de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales ?

Cela a été rappelé, vous voulez, madame la ministre, modifier la présidence de la commission indépendante chargée d’évaluer l’efficacité et la destination de l’aide publique française pour placer ladite commission sous la présidence du Premier président de la Cour des comptes.

Vous invoquez la difficulté, au regard de la composition de cette commission, de choisir un président, mais cette commission n’est même pas constituée et, plus d’un an après le vote de la loi précitée, elle n’a jamais été réunie… Il est hors de question de modifier l’intention du législateur sans même l’avoir éprouvée !

Je profite de cette occasion pour vous demander, puisque vous avez ouvert le débat sur ce sujet, quand cette commission indépendante sera réunie pour la première fois. Sa mise en œuvre nous permettrait d’éviter les financements problématiques que j’évoquais précédemment, comme celui destiné au parc national de Kahuzi-Biega.

Aurons-nous, comme cela est prévu par la loi, un débat parlementaire portant sur le rapport du Gouvernement relatif à la politique de solidarité internationale, publié en juin dernier ?

Quand le rapport relatif à l’utilisation de la taxe sur les transactions financières sera-t-il publié ?

Quand le ciblage qualitatif permettant un déploiement genré de notre aide publique sera-t-il opérationnel ?

Madame la ministre, avant de modifier la loi du 4 août 2021 précitée, peut-être faudrait-il commencer par l’appliquer !

Nous voterons contre cet amendement.

M. le président. La parole est à M. Christian Cambon, pour explication de vote.

M. Christian Cambon. Je ferai deux observations, l’une sur la forme et l’autre sur le fond.

Sur la forme, d’abord : il est évident que la manière dont le Gouvernement a procédé, avec du reste beaucoup de gêne, est tout à fait critiquable ; moi-même, je n’ai été avisé qu’il y a quarante-huit heures de ce projet d’amendement, dont j’ai immédiatement référé aux présidents de groupe que j’ai pu contacter.

Sur le fond, ensuite : lorsque nous avons négocié en commission mixte paritaire la loi d’orientation et de programmation sur le développement solidaire, le Sénat avait souhaité confier la présidence de la commission d’évaluation au Premier président de la Cour des comptes, laquelle cour – je le rappelle – héberge cette commission.

Il ne nous semblait donc pas contraire au fonctionnement de la future commission d’en confier la présidence au Premier président de la Cour des comptes, sachant qu’il fallait choisir entre lui et un expert dont personne ne connaît le nom ; en effet, les experts ne sont même pas encore nommés…

On peut reprendre les arguments de Guillaume Gontard, pour tenir le raisonnement inverse.

Il est vrai que cette commission ne s’est jamais réunie, comme nous ne cessons de le dire et comme je l’ai indiqué aux différents ministres concernés. C’est une vraie difficulté ! Nous avons beaucoup travaillé sur cette loi, qui est censée améliorer le dispositif d’aide au développement. Il est donc absolument nécessaire que le Parlement soit consulté sur l’utilisation des dépenses considérables sur lesquelles la Haute Assemblée va voter dans quelques instants.

Notre appréciation, plutôt constructive, était la suivante : si confier la présidence de la commission au Premier président de la Cour des comptes devait avoir pour effet de faire fonctionner ladite commission, alors nous accepterions cette proposition.

Pour autant, je souhaite savoir si le Gouvernement souhaite véritablement mettre en place cette commission, qui est absolument nécessaire et a été voulue par le législateur en commission mixte paritaire.

M. le président. La parole est à M. Rachid Temal, pour explication de vote.

M. Rachid Temal. Il faut rappeler la genèse de cette commission d’évaluation. Nous nous interrogions alors sur notre APD, sur son portage et son contrôle politiques. Puis, est apparue dans le débat l’idée de créer une commission d’évaluation.

Après beaucoup d’atermoiements, nous avons abouti à un accord. Nous étions convenus à l’époque, dans cet hémicycle et en commission mixte paritaire, qu’il ne fallait pas être grand clerc, dès lors que l’on adossait cette structure à la Cour des comptes, pour prévoir la suite de l’opération, que l’on soit d’accord ou non avec la création de cette commission.

Il est vrai aussi qu’un ancien député de la majorité présidentielle avait beaucoup œuvré pour que cela n’avance pas…

Force est de constater que, un an et demi plus tard, cette commission n’existe toujours pas. C’est l’histoire de l’œuf et de la poule, et l’on pourrait tous continuer à attendre…

Il faut être sérieux ! Monsieur le rapporteur spécial, on ne peut pas dire, d’un côté, qu’il faut respecter la loi de programmation, et, de l’autre, que l’on peut retirer des crédits et modifier la trajectoire prévue. Il faut choisir ses arguments…

Pour ma part, de la même façon que j’ai été cohérent sur la partie budgétaire, je le serai sur la proposition qui nous est faite, en rappelant simplement au Gouvernement qu’il n’a jamais réuni cette commission. J’ai précédemment évoqué la question du Cicid, et je pourrais citer d’autres griefs, mais il faut prendre la situation telle qu’elle est. La question est donc : comment avançons-nous ?

Si vous en êtes d’accord, madame la ministre, votre amendement pourrait être sous-amendé. Il convient en effet de préciser que le Parlement, puis nos concitoyens doivent être informés sur les financements publics mobilisés ; il faudrait inverser l’ordre de la communication de cette commission, qui s’adresse d’abord aux parlementaires.

Soyons sérieux et cohérents en adoptant cet amendement, même s’il y a beaucoup à dire sur la forme. Encore une fois, il faut avancer !

M. le président. La parole est à M. le rapporteur spécial.

M. Michel Canévet, rapporteur spécial. Outre le risque constitutionnel que j’ai évoqué, cette disposition pose un autre problème : le Premier président de la Cour des comptes dirige une juridiction dont la mission est de procéder à des évaluations de politiques publiques, notamment celles qui sont liées à l’aide au développement.

Si nous avons voulu que soit créée une commission dite « indépendante », c’est pour qu’elle soit effectivement indépendante ! Or, si celle-ci dépend des desiderata du Premier président de la Cour des comptes, on n’atteindra pas l’objectif que nous nous étions fixé dans la loi du 4 août 2021. Je vous appelle à bien y réfléchir, mes chers collègues !

M. Christian Cambon. Il ne fallait pas prévoir, alors, que la Cour des comptes en assure le secrétariat ! (M. Rachid Temal renchérit.)

M. le président. Je mets aux voix l’amendement n° II-1268.

(Lamendement est adopté.)

Article additionnel après l'article 41 D - Amendement n° II-1268
Dossier législatif : projet de loi de finances pour 2023
Article 27 et état B annexé

M. le président. En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 41 D.

L’amendement n° II-1224, présenté par Mme Carlotti, MM. Temal et Kanner, Mmes Conway-Mouret et G. Jourda, MM. Roger, Todeschini, M. Vallet, Vallini, Vaugrenard et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, est ainsi libellé :

I. – Après l’article 41 D

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er juin de chaque année, le Gouvernement remet un rapport au Parlement sur les actions de développement en faveur de la constitution d’états civils fiables. Il est également indiqué le montant de la contribution volontaire de la France au fonds créé par le Groupe de travail pour l’agenda sur l’identité juridique de l’Organisation des Nations unies.

II. – En conséquence, faire précéder cet article d’une division additionnelle et de son intitulé ainsi rédigés :

Aide publique au développement

La parole est à M. Jean-Marc Todeschini.

M. Jean-Marc Todeschini. Cet amendement vise à prévoir que le Gouvernement remet un rapport annuel au Parlement sur les actions de développement en faveur de la constitution d’états civils fiables.

Je ne reprendrai pas l’argumentation que j’ai développée lors de mon intervention liminaire, mais, selon nous, la loi du 4 août 2021 aurait dû être l’occasion de placer l’objectif de l’enregistrement des naissances et de la mise en place d’états civils fiables au rang des priorités de la politique de développement de la France.

Je ne citerai pas non plus, de nouveau, le rapport de l’Unicef de 2019 ; simplement, je rappelle que l’Asie du Sud et l’Afrique subsaharienne concentrent 87 % des enfants de moins de 5 ans non enregistrés. Les conséquences en sont dramatiques pour ces enfants, qui deviendront des adultes invisibles. En effet, sans enregistrement à l’état civil, il n’y a pas – ou il y a peu – d’accès à l’éducation, à la santé, aux droits sociaux, aux droits électoraux.

Cet amendement devrait être l’occasion pour le Gouvernement de rendre compte des actions de la France en faveur de la promotion de la constitution d’états civils fiables, ainsi que de l’enregistrement des naissances et de la délivrance d’actes de naissance.

M. le président. Quel est l’avis de la commission ?

M. Jean-Claude Requier, rapporteur spécial. Au vu de l’appétence du Sénat pour les rapports, la commission a émis un avis défavorable sur cet amendement. (Sourires.)

M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?

Mme Catherine Colonna, ministre. Il existe déjà des mécanismes d’évaluation dans ce domaine ; nous vous avons donc donné satisfaction avant l’heure…

La France a adopté en juin 2021 une feuille de route pour renforcer son action internationale en matière d’état civil, dont les trois objectifs sont les suivants : accroître la mobilisation internationale en faveur de l’état civil ; renforcer cette prise en compte dans l’aide publique au développement ; obtenir une meilleure communication sur les enjeux en la matière. Ces trois indicateurs font l’objet d’un rapport tous les deux ans et le premier de ces rapports doit être publié d’ici au mois de juin 2023.

Avis défavorable.

M. le président. Monsieur Todeschini, l’amendement n° II-1224 est-il maintenu ?

M. Jean-Marc Todeschini. Oui, monsieur le président.

M. le président. La parole est à Mme Nathalie Goulet, pour explication de vote.

Mme Nathalie Goulet. Les travaux que nous avons menés avec André Reichardt, qui préside le groupe interparlementaire d’amitié France-Afrique de l’Ouest, nous ont conduits à constater qu’il y avait en Afrique de l’Ouest, comme dans d’autres parties du monde, des millions d’« enfants fantômes », ce qui pose des problèmes pour le développement, mais aussi pour notre sécurité.

En effet, ces personnes qui n’ont pas d’identité fiable vont voyager et arriveront en Europe ou ailleurs… Or des questions se posent d’ores et déjà en termes de sécurité des actes d’état civil et, notamment en France, de fraude à l’état civil.

Les problèmes d’état civil, qu’ils concernent les pays d’origine ou ceux d’arrivée, sont liés. Nous avions d’ailleurs demandé, l’année dernière, que l’on nous fournisse une liste des pays non fiables au regard des pièces d’identité, et qu’elle soit transmise aux services d’immigration français.

On risque de s’adresser, pour obtenir des certificats de validité ou des certificats de naissance, à des entités qui ne sont absolument pas fiables. Peut-être un rapport nous sera-t-il transmis dans six mois ; mais voter cet amendement aujourd’hui constituerait un signal.

Nous n’en faisons pas assez sur ce sujet et il nous faut absolument y travailler. Ce problème est essentiel tant pour le développement que pour la sécurité et la fraude documentaire.

Je soutiens donc cet amendement.

M. le président. Je mets aux voix l’amendement n° II-1224.

(Lamendement nest pas adopté.)

compte de concours financiers : prêts à des états étrangers

M. le président. Nous allons procéder au vote des crédits du compte de concours financiers « Prêts à des États étrangers », figurant à l’état D.

ÉTAT D

(En euros)

Mission / Programme

Autorisations dengagement

Crédits de paiement

Prêts à des États étrangers

1 217 111 952

1 014 624 221

Prêts du Trésor à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France

1 000 000 000

647 512 269

Prêts à des États étrangers pour consolidation de dettes envers la France

217 111 952

217 111 952

Prêts à l’Agence française de développement en vue de favoriser le développement économique et social dans des États étrangers

0

150 000 000

Prêts aux États membres de l’Union européenne dont la monnaie est l’euro

0

0

M. le président. Je n’ai été saisi d’aucune demande d’explication de vote avant l’expiration du délai limite.

Je mets aux voix ces crédits.

(Les crédits sont adoptés.)

M. le président. Nous avons achevé l’examen des crédits de la mission « Aide publique au développement » et du compte de concours financiers « Prêts à des États étrangers ».

La séance est suspendue.

(La séance, suspendue à vingt heures, est reprise à vingt et une heures trente, sous la présidence de Mme Laurence Rossignol.)

PRÉSIDENCE DE Mme Laurence Rossignol

vice-présidente

Mme la présidente. La séance est reprise.

Articles de récapitulation des crédits

Mme la présidente. Tous les crédits indicateurs de performance afférents aux missions ayant été examinés, le Sénat va maintenant statuer, au sein de la seconde partie du projet de loi de finances, sur les articles qui portent récapitulation de ces crédits indicateurs.

TITRE IER

DISPOSITIONS POUR 2023

Mme la présidente. Je vais appeler les articles 27 à 31 ainsi que les états B à E et G qui leur sont annexés.

La direction de la séance du Sénat a procédé à la rectification des états annexés de manière à tenir compte des votes qui sont intervenus lors de l’examen de la seconde partie du projet de loi de finances.

I. – AUTORISATION DES CRÉDITS DES MISSIONS ET PERFORMANCE

A. – Crédits des missions

Article additionnel après l'article 41 D - Amendement n° II-1224
Dossier législatif : projet de loi de finances pour 2023
Article 28 et état C annexé

Article 27 et état B annexé

Il est ouvert aux ministres, pour 2023, au titre du budget général, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 544 950 353 401 € et de 539 681 830 480 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état B annexé à la présente loi.

État B

RÉPARTITION, PAR MISSION ET PROGRAMME, DES CRÉDITS DU BUDGET GÉNÉRAL

BUDGET GÉNÉRAL

(En euros)

Mission / Programme

Autorisations dengagement

Crédits de paiement

Action extérieure de lÉtat

3 220 167 697

3 218 125 876

Action de la France en Europe et dans le monde

2 083 734 415

2 081 922 594

dont titre 2

774 711 573

774 711 573

Diplomatie culturelle et d’influence

743 262 450

743 262 450

dont titre 2

72 584 671

72 584 671

Français à l’étranger et affaires consulaires

392 670 832

392 440 832

dont titre 2

250 332 832

250 332 832

Rapatriements d’urgence pour les interruptions volontaires de grossesse (ligne nouvelle)

500 000

500 000

Administration générale et territoriale de lÉtat

0

0

Administration territoriale de l’État

0

0

dont titre 2

0

0

Vie politique

0

0

dont titre 2

0

0

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

0

0

dont titre 2

0

0

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

0

0

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

0

0

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

0

0

dont titre 2

0

0

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

0

0

dont titre 2

0

0

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

0

0

Soutien aux associations de protection animale et aux refuges

0

0

Aide publique au développement

8 041 706 700

5 723 925 612

Aide économique et financière au développement

3 836 895 132

2 337 910 235

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

150 000 000

150 000 000

Solidarité à l’égard des pays en développement

4 054 811 568

3 236 015 377

dont titre 2

161 428 965

161 428 965

Restitution des “biens mal acquis”

0

0

Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation

1 924 164 355

1 930 871 498

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation

1 832 706 174

1 839 413 317

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la Seconde Guerre mondiale

91 458 181

91 458 181

dont titre 2

1 441 930

1 441 930

Cohésion des territoires

0

0

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

0

0

Aide à l’accès au logement

0

0

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

0

0

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

0

0

Politique de la ville

0

0

dont titre 2

0

0

Interventions territoriales de l’État

0

0

Conseil et contrôle de lÉtat

904 471 943

817 574 993

Conseil d’État et autres juridictions administratives

611 889 278

525 021 818

dont titre 2

406 659 583

406 659 583

Conseil économique, social et environnemental

45 137 172

45 137 172

dont titre 2

35 959 665

35 959 665

Cour des comptes et autres juridictions financières

247 445 493

247 416 003

dont titre 2

219 285 567

219 285 567

Crédits non répartis

1 154 000 000

854 000 000

Provision relative aux rémunérations publiques

80 000 000

80 000 000

dont titre 2

80 000 000

80 000 000

Dépenses accidentelles et imprévisibles

1 074 000 000

774 000 000

Culture

3 738 808 077

3 717 890 233

Patrimoines

1 119 683 198

1 108 016 198

Création

1 010 988 722

1 006 161 609

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

806 779 000

804 281 718

Soutien aux politiques du ministère de la culture

801 357 157

799 430 708

dont titre 2

713 484 098

713 484 098

Éducation aux médias et à l’information (ligne supprimée)

Défense

62 005 443 014

53 116 463 423

Environnement et prospective de la politique de défense

1 989 843 904

1 906 207 690

Préparation et emploi des forces

12 528 733 323

12 032 208 253

Soutien de la politique de la défense

23 898 037 127

23 773 911 734

dont titre 2

22 416 354 127

22 416 354 127

Équipement des forces

23 588 828 660

15 404 135 746

Direction de laction du Gouvernement

937 728 766

925 514 724

Coordination du travail gouvernemental

810 372 737

797 736 555

dont titre 2

278 078 124

278 078 124

Protection des droits et libertés

127 356 029

127 778 169

dont titre 2

59 429 315

59 429 315

Écologie, développement et mobilité durables

37 472 111 770

35 987 544 499

Infrastructures et services de transports

3 995 445 046

4 107 226 282

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

246 868 104

240 870 203

Paysages, eau et biodiversité

276 691 700

276 709 468

Expertise, information géographique et météorologie

487 754 720

487 754 720

Prévention des risques

1 236 982 356

1 238 620 567

dont titre 2

53 788 876

53 788 876

Énergie, climat et après-mines

4 622 914 104

4 393 760 390

Service public de l’énergie

21 030 000 000

21 030 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

2 842 655 740

2 859 802 869

dont titre 2

2 757 553 000

2 757 553 000

Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’État (crédits évaluatifs)

900 000 000

900 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

1 832 800 000

452 800 000

Économie

7 552 026 759

7 918 438 562

Développement des entreprises et régulations

6 461 492 095

6 392 016 037

dont titre 2

397 688 844

397 688 844

Plan France Très haut débit

96 613 790

460 233 772

Statistiques et études économiques

410 904 015

406 821 894

dont titre 2

383 118 838

383 118 838

Stratégies économiques

583 016 859

659 366 859

dont titre 2

143 456 859

143 456 859

Financement des opérations patrimoniales en 2023 sur le compte d’affectation spéciale “Participations financières de l’État”

0

0

Engagements financiers de lÉtat

52 816 946 497

53 002 796 808

Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs)

50 825 000 000

50 825 000 000

Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs)

1 882 736 463

1 882 736 463

Épargne

59 210 034

59 210 034

Dotation du Mécanisme européen de stabilité

50 000 000

50 000 000

Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement

0

0

Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque

0

185 850 311

Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19 (ligne supprimée)

Enseignement scolaire

82 550 687 404

82 397 076 350

Enseignement scolaire public du premier degré

25 667 162 133

25 667 162 133

dont titre 2

25 612 011 936

25 612 011 936

Enseignement scolaire public du second degré

36 455 921 370

36 455 921 370

dont titre 2

36 331 554 794

36 331 554 794

Vie de l’élève

7 463 210 420

7 463 210 420

dont titre 2

3 668 893 121

3 668 893 121

Enseignement privé du premier et du second degrés

8 468 113 687

8 468 113 687

dont titre 2

7 636 573 060

7 636 573 060

Soutien de la politique de l’éducation nationale

2 898 862 155

2 745 167 569

dont titre 2

1 909 207 463

1 909 207 463

Enseignement technique agricole

1 597 417 639

1 597 501 171

dont titre 2

1 069 354 901

1 069 354 901

Gestion des finances publiques

10 929 133 177

10 536 969 193

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

8 230 920 521

7 967 386 219

dont titre 2

6 763 102 490

6 763 102 490

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

1 085 930 355

965 557 569

dont titre 2

511 313 566

511 313 566

Facilitation et sécurisation des échanges

1 612 282 301

1 604 025 405

dont titre 2

1 267 778 642

1 267 778 642

Immigration, asile et intégration

0

0

Immigration et asile

0

0

Intégration et accès à la nationalité française

0

0

Investir pour la France de 2030

262 500 000

6 087 628 199

Soutien des progrès de l’enseignement et de la recherche

0

244 000 000

Valorisation de la recherche

0

33 000 000

Accélération de la modernisation des entreprises

0

92 500 000

Financement des investissements stratégiques

0

3 485 000 000

Financement structurel des écosystèmes d’innovation

262 500 000

2 233 128 199

Justice

12 512 493 647

11 564 903 289

Justice judiciaire

4 516 356 450

4 148 805 671

dont titre 2

2 745 253 859

2 745 253 859

Administration pénitentiaire

5 409 946 458

4 927 411 859

dont titre 2

3 066 113 201

3 066 113 201

Protection judiciaire de la jeunesse

1 103 663 261

1 087 265 816

dont titre 2

644 687 864

644 687 864

Accès au droit et à la justice

793 982 275

793 982 275

Conduite et pilotage de la politique de la justice

684 462 906

602 463 430

dont titre 2

220 578 577

220 578 577

Conseil supérieur de la magistrature

4 082 297

4 974 238

dont titre 2

3 106 298

3 106 298

Médias, livre et industries culturelles

702 387 108

704 860 321

Presse et médias

372 049 399

371 009 279

Livre et industries culturelles

330 337 709

333 851 042

Outre-mer

2 718 640 111

2 542 531 174

Emploi outre-mer

1 694 709 441

1 688 092 199

dont titre 2

197 873 288

197 873 288

Conditions de vie outre-mer

1 023 930 670

854 438 975

Centres d’examen des concours de la fonction publique dans chaque collectivité ultramarine (ligne supprimée)

Extension du passeport mobilité aux personnes engagées dans le dispositif de validation des acquis (ligne supprimée)

Plan de relance

0

3 397 478 782

Écologie

0

3 256 379 516

Compétitivité

0

80 409 638

Cohésion

0

60 689 628

Pouvoirs publics

1 076 534 706

1 076 534 706

Présidence de la République

110 459 700

110 459 700

Assemblée nationale

571 005 584

571 005 584

Sénat

346 294 600

346 294 600

La Chaîne parlementaire

34 495 822

34 495 822

Indemnités des représentants français au Parlement européen

0

0

Conseil constitutionnel

13 295 000

13 295 000

Haute Cour

0

0

Cour de justice de la République

984 000

984 000

Recherche et enseignement supérieur

31 212 650 565

30 806 185 909

Formations supérieures et recherche universitaire

15 205 807 643

14 907 800 643

dont titre 2

422 468 964

422 468 964

Vie étudiante

3 142 414 445

3 136 191 945

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

8 073 807 751

7 836 527 751

Recherche spatiale

1 864 463 004

1 864 463 004

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

1 672 829 878

1 797 829 878

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

681 599 180

693 736 238

Recherche duale (civile et militaire)

145 019 167

145 019 167

Enseignement supérieur et recherche agricoles

426 709 497

424 617 283

dont titre 2

251 492 994

251 492 994

Régimes sociaux et de retraite

6 136 919 771

6 136 919 771

Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres

4 278 605 877

4 278 605 877

Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins

802 009 370

802 009 370

Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers

1 056 304 524

1 056 304 524

Relations avec les collectivités territoriales

4 285 400 846

4 373 467 098

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

4 043 997 437

4 088 165 907

Concours spécifiques et administration

241 403 409

285 301 191

Remboursements et dégrèvements

133 958 828 338

133 958 828 338

Remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (crédits évaluatifs)

127 063 014 673

127 063 014 673

Remboursements et dégrèvements d’impôts locaux (crédits évaluatifs)

6 895 813 665

6 895 813 665

Santé

3 013 491 268

3 016 791 268

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

188 741 268

206 041 268

dont titre 2

1 000 000

1 000 000

Protection maladie

833 350 000

833 350 000

Compensation à la Sécurité sociale du coût des dons de vaccins à des pays tiers et reversement des recettes de la Facilité pour la relance et la résilience (FRR) européenne au titre du volet “Ségur investissement” du plan national de relance et de résilience (PNRR)

1 930 400 000

1 930 400 000

Carte vitale biométrique (ligne nouvelle)

20 000 000

20 000 000

Accès aux soins et à la prévention des bénéficiaires de l’aide médicale de santé publique (ligne nouvelle)

10 000 000

10 000 000

Expérimentation du contrat d’engagement de service public (CESP) ouvert aux étudiants en orthophonie sur trois ans (ligne nouvelle)

21 000 000

7 000 000

Dotation exceptionnelle à l’Établissement français du sang (ligne nouvelle)

10 000 000

10 000 000

Sécurités

24 617 517 107

23 071 497 879

Police nationale

12 702 800 038

12 372 926 960

dont titre 2

10 833 651 481

10 833 651 481

Gendarmerie nationale

10 360 952 313

9 903 589 369

dont titre 2

8 354 918 174

8 354 918 174

Sécurité et éducation routières

75 270 325

74 375 325

Sécurité civile

1 478 494 431

720 606 225

dont titre 2

201 827 016

201 827 016

Solidarité, insertion et égalité des chances

29 378 505 721

29 477 717 041

Inclusion sociale et protection des personnes

14 032 777 235

14 032 777 235

dont titre 2

1 700 000

1 700 000

Handicap et dépendance

14 081 171 428

14 082 467 878

Égalité entre les femmes et les hommes

63 457 966

66 678 788

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

1 189 099 092

1 283 793 140

dont titre 2

422 921 685

422 921 685

Fonds d’appui territorial au développement des résidences de répit partagé (ligne nouvelle)

12 000 000

12 000 000

Sport, jeunesse et vie associative

1 519 055 860

1 832 192 986

Sport

602 825 019

702 462 145

dont titre 2

128 049 392

128 049 392

Jeunesse et vie associative

834 870 841

834 870 841

dont titre 2

35 952 981

35 952 981

Jeux olympiques et paralympiques 2024

81 360 000

294 860 000

Transformation et fonction publiques

819 075 201

1 160 135 154

Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs

165 909 037

552 715 210

Transformation publique

302 650 000

251 450 000

dont titre 2

4 600 000

4 600 000

Innovation et transformation numériques

10 600 000

10 600 000

dont titre 2

3 000 000

3 000 000

Fonction publique

295 520 062

300 973 842

dont titre 2

290 000

290 000

Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques

44 396 102

44 396 102

dont titre 2

44 396 102

44 396 102

Travail et emploi

19 488 956 993

20 326 966 794

Accès et retour à l’emploi

7 670 406 970

7 473 076 187

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

11 058 191 930

12 062 360 273

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

73 747 840

110 456 293

Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail

686 610 253

681 074 041

dont titre 2

582 957 628

582 957 628

Total

544 950 353 401

539 681 830 480