II. LES ORIENTATIONS DE LA POLITIQUE DE LA JEUNESSE EN 2003

Les actions conduites par le ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche s'organisent autour de trois orientations principales : la participation des jeunes à la vie sociale, le soutien au tissu éducatif dans le domaine de l'éducation populaire, enfin, l'accès des jeunes aux pratiques éducatives et de loisirs.

A. LA PARTICIPATION DES JEUNES À LA VIE SOCIALE

1. Le réseau d'information jeunesse

Le ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche subventionne le réseau information jeunesse . Celui-ci a pour mission de mettre à la disposition des jeunes, dans des structures de proximité, une information actualisée, dans les domaines qui les intéressent.

Celui-ci est constitué du centre d'information et de documentation jeunesse (CIDJ) qui constitue la tête de réseau national, de centres régionaux d'information jeunesse (CRIJ) et de structures locales : les bureaux d'information jeunesse (BIJ) et les points d'information jeunesse (PIJ). Ces structures ont le statut d'association, à l'exception des PIJ qui peuvent être des services implantés auprès d'organismes privés ou publics.

Afin de renforcer l'efficacité de ce réseau, le ministère a financé une base de données documentaires nationale dont le déploiement sera achevé en 2003. Le programme « point cyb-espace jeune numérique » a permis d'équiper plusieurs de ces sites d'ordinateurs connectés à internet.

Les crédits consacrés à l'information de la jeunesse se sont élevés à 5,8 millions d'euros en 2001 (dont 2,3 millions d'euros pour le CIDJ) et ont été complétés par une enveloppe de 2,7 millions d'euros pour le programme point-cyb. Ces montants ont été portés respectivement à 6,7 millions d'euros et à 3,3 millions d'euros en 2002.

Le ministère indique que ces actions seront poursuivies en 2003, et que le déploiement de la base de données nationale sera achevé en 2003.

2. Les conseils de la jeunesse

Dans la foulée des rencontres de la jeunesse qui se sont tenues à Marly-le-Roy en novembre 1997, le ministère de la jeunesse et des sports avait créé un conseil permanent de la jeunesse composé d'une centaine de jeunes, invités à formuler des avis sur des questions qui intéressent la jeunesse.

Le ministère a souhaité compléter ce dispositif de concertation entre la jeunesse et les pouvoirs publics par la mise en place de conseils départementaux et de conseils locaux de la jeunesse . Il a également organisé, en 2000 et en 2001 un « festival de la citoyenneté » qui a réuni un grand nombre de jeunes. Enfin, il a fait consacrer ce dispositif au plan législatif par une disposition de la loi du 17 juillet 2001 portant diverses dispositions d'ordre social, éducatif et culturel, qui a érigé le conseil permanent de la jeunesse en « conseil national de la jeunesse ».

Les crédits qui ont été consacrés à ces actions ont connu, tout au long de ces quatre dernières années, une progression régulière, et ont dépassé les 4 millions d'euros en 2002.

Le ministre qui a présidé le 1 er juin dernier une réunion du conseil national de la jeunesse a annoncé à cette occasion son intention de poursuivre et de développer le dialogue avec les jeunes.

Sans remettre en question l'intérêt d'une concertation plus étroite avec la jeunesse de notre pays, votre rapporteur espère toutefois que les dépenses nécessaires à ces manifestations resteront dans des limites raisonnables et n'obèreront pas les moyens nécessaires à la satisfaction des besoins effectifs et concrets des jeunes.

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