B. LES MESURES SOCIALES CONTENUES DANS LA LOI D'URGENCE POUR MAYOTTE ONT PERMIS D'ACCOMPAGNER LES MAHORAIS DANS LE BESOIN
Les destructions matérielles importantes causées par le passage du cyclone Chido, le 14 décembre 2024, ont été aggravées par celui de la tempête tropicale Dikeledi, qui s'est abattue sur l'île le 12 janvier 2025. Le tissu économique mahorais, qui repose principalement sur l'artisanat et l'entreprise, a été très durement touché. Le secteur du tourisme, dont 68 % du bâti est hors d'état de fonctionner et dont les pertes sont estimées à 45 millions d'euros, est actuellement à terre. Pour pallier les destructions d'ampleur et assurer les besoins essentiels des Mahorais, la loi n° 2025-176 du 24 février 2025 d'urgence pour Mayotte a notamment suspendu le recouvrement des cotisations et contributions sociales des employeurs et travailleurs indépendants mahorais et prolongé automatiquement le versement des prestations sociales jusqu'au 30 juin 2025, avec possibilité de renouveler ces échéances par décret jusqu'au 31 décembre 2025. Les revenus de remplacement versés au bénéfice des demandeurs d'emploi ont également été automatiquement renouvelés jusqu'au 31 mars 2025 et les taux de l'indemnité partielle versée aux salariés et de l'allocation accordée aux employeurs ont également été majorés.