b) L'Agence pour l'enseignement français à l'étranger : des moyens heureusement préservés mais des perspectives de développement limitées
Chargée de la gestion de l'ensemble des établissements d'enseignement français à l'étranger, l'Agence rémunère les enseignants sur ses crédits (supposés couvrir ainsi le traitement brut, les indemnités d'expatriation et de résidence, les rémunérations supplémentaires pour enfants à charge, les mesures de revalorisation, les indemnités et avantages statutaires à l'exception des primes de vie chère et autres rémunérations supplémentaires).
L'Agence pour l'enseignement français à l'étranger est placée sous la double tutelle du ministère des affaires étrangères et du ministère de la coopération. Ce dernier ne participe toutefois que pour un cinquième aux ressources totales de l'Agence.
La dotation inscrite au budget du ministère -chapitre 57-10- s'élève à 368 millions de francs (soit une baisse de 1 %, plus importante que celle de la dotation inscrite au budget du ministère des affaires étrangères - 0,3 %).
Le maintien des effectifs d'enseignants recouvre en fait la substitution de 7 postes de résidents à autant de postes d'expatriés.
Par ailleurs les dotations pour équipement (43,3 millions de francs en crédits de paiement, et 47 millions de francs en autorisations de programme), permettent de couvrir des opérations déjà lancées (le lycée français de Tananarive pour l'essentiel).