B. SORT DES BIENS IMMOBILIERS SITUÉS SUR DES SITES FERMÉS
Lorsqu'une base aérienne est fermée ou dissoute,
l'Armée de l'air recherche une nouvelle utilisation des installations,
soit pour elle-même, soit au profit du ministère de la
Défense. A défaut, ces installations sont soit proposées
à un autre ministère, soit vendues.
Le tableau ci-contre récapitule les utilisations réalisées
ou projetées des immeubles disponibles.
C. LA NOUVELLE CONFIGURATION DE L'ARMÉE DE L'AIR : DEUX RÉGIONS AÉRIENNES AU SERVICES DE BASES DE PLUS EN PUS AUTONOMES
•
Les responsabilités accrues du commandant de base aérienne
La nouvelle structure de commandement des bases aériennes,
désormais en vigueur, est centrée sur le principe de
l'unicité de commandement. Ce principe avait certes déjà
été retenu en 1964 lorsque fut adoptée l'instruction
" 1257 " fixant l'organisation des bases aériennes, mais dans
les faits, il avait été mis à mal par la multiplication
progressive du nombre des interlocuteurs du commandant de base, chefs de
moyens, commandants d'unité....
L'adaptation de l'instruction 1257 a permis une nouvelle organisation prenant
en compte des nouvelles données : la nécessaire valorisation
de la fonction personnel dans le cadre de la professionnalisation, une
meilleure prise en compte de la projection de forces ou de puissance et de la
décentralisation dans l'exécution de certaines de ces missions.
Désormais, le commandant de base anime une équipe plus compacte
de commandement et de direction composée d'un commandant en second, de
trois chefs de soutien (opérationnel, technique, personnel) et du chef
du service médical. Au sein de cette équipe, le chef du soutien
du personnel, chargé notamment de la gestion des personnels civils et
militaires, exerce sa responsabilité sur une " division ressources
humaines " chargée en particulier de la formation et de la
reconversion du personnel ainsi que du recrutement des militaires techniciens
de l'air (MTA).
Cette réorganisation de la structure de commandement de la base
aérienne permet à l'Armée de l'air de s'adapter mieux aux
enjeux de la professionnalisation et de s'insérer davantage encore dans
son environnement économique.
•
Année de restructuration |
Dpt |
Site |
Utilisation envisagée de l'immeuble |
Recettes attendues |
1996 |
30 |
BA
726
|
- Transfert en 1998 au ministère de l'intérieur. Décision ministérielle du 7/09/98 |
47 MF |
1997 |
60 |
BA
552
|
-
Transfert en 1998 d'une partie au SGA pour la construction de logements.
|
Etude en cours |
1997 |
87 |
BA
274
|
-
Transfert en 1998 d'une partie de l'emprise à la gendarmerie nationale
|
Etudes en cours |
1998 |
28 |
DA 90.279 Chartres |
-
Changement d'attribution d'un bâtiment à la
délégation générale pour l'armement.
|
0,3 MF
|
1998 |
33 |
BA
203
|
-
Conservation d'une partie de l'enceinte correspondant au terrain d'assiette du
réseau d'antennes.
|
|
1998 |
54 |
BA
551
|
-
Transfert en 1998 d'une partie de l'emprise à la DAG Habitat pour la
construction de logements.
|
Mise
à prix
|
1998 |
54 |
BA
136
|
- Conservation des installations au profit d'un détachement air. |
Sans objet |
1999 |
88 |
DA Contrexéville |
- Maintien d'une activité opérationnelle sur le site. |
Sans objet. |
1999 |
84 |
BA 200
|
-
Transfert de la base vie, de la zone technique spécialisée, de
l'aérodrome et de certaines emprises durcies au profit de l'armée
de terre, à compter du l/09/99.
|
À
titre gratuit
|
2000 |
13 |
Aix en
Provence
|
- Mise en aliénation - Intéresse l'université. |
Etude en cours |
2000 |
93 |
Le Bourget - Dugny |
Transfert au profit du musée de l'air et de l'espace. |
Etude en cours |
2001 |
88 |
DA Contrexéville |
- Mise
en aliénation site d'Auzainvilliers
|
Etudes en cours |
2001 |
57 |
BA 128
|
- Transfert pour constructions de logements familiaux |
Etude en cours |
(1)
Adjudication publique infructueuse.
•
La rationalisation des régions aériennes
Cet aménagement dans l'organisation de la base aérienne, qui
constitue le cadre d'accueil essentiel pour toutes les unités
opérationnelles et leurs activités en temps de paix ou de crise,
se conjugue à la rationalisation de la structure des régions
aériennes. Celles-ci constituent, entre l'État-major de
l'Armée de l'air d'une part et les bases elles-mêmes d'autre part,
un échelon intermédiaire important, au côté des
commandements opérationnels et organiques spécialisés
(Force aérienne de combat, force aérienne de projection...). Les
régions aériennes, responsables de la capacité des bases
aériennes à assurer leurs missions seront réduites
à l'été 2000 de trois actuellement à deux :
une région Nord et une région Sud, se substituant à la
répartition actuelle entre la région aérienne atlantique,
la région aérienne Nord-Est et la Région aérienne
Méditerranée.
Le souci d'économie n'a pas été la seule raison de cette
rationalisation, même si la disparition de la structure d'Etat-major de
l'actuelle région aérienne Méditerranée et de ses
organismes rattachés permettra une déflation nette de 200 postes.
La réforme permettra également de recentrer, sur leurs fonctions
financières les centres administratifs territoriaux de l'Air (CATA).
Surtout cette réduction du nombre des régions aériennes
est cohérente avec les structures territoriales inter armées et
de l'armée de terre ainsi qu'avec le partage régional
effectué par nos partenaires de l'Alliance Atlantique.