2. ... au prix de prélèvements sociaux toujours plus élevés
Dans le même temps, les prélèvements obligatoires sociaux ne cessent de croître, passant de 20,4 % du PIB en 1997 à 21,4 % du PIB en 2001, malgré les mesures annoncées par le gouvernement, révélant bien que la dynamique haussière des dépenses de sécurité sociale doit s'accompagner d'une évolution tout aussi haussière des recettes que fournissent les Français :
Les prélèvements sociaux dans le PIB
(en points de PIB)
Enfin, il faut noter que la bonne santé des finances sociales est soumise à de lourdes hypothèques : la prévision d'augmentation de la masse salariale (qui conditionne les deux tiers des recettes des régimes de sécurité sociale), l'absence totale de dispositif de maîtrise des dépenses d'assurance maladie à court terme, et la montée en charge des dépenses liées à la vieillesse et aux retraites à long terme.