III. VERS UNE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES PLUS QUALITATIVE
Le ministère de l'économie et des finance se trouve indéniablement au milieu du gué dans sa gestion des ressources humaines. Sur le plan quantitatif, le calibrage des effectifs ne paraît aujourd'hui plus optimal. Sur le plan qualitatif, le MINEFI devrait au cours des prochaines années améliorer les performances de ces agents dont le potentiel est indéniable. Pour ce faire, le ministère a mis en place une réforme de son dispositif de formation et investi dans le développement des nouvelles technologies. Dans un contexte d'exigence accrue vis à vis du service public, il lui reste à trouver le moyen de mieux motiver ses agents tout au long de leur carrière.
A. UNE MODERNISATION DU DISPOSITIF DE FORMATION
1. La création de l'IGPDE
La création en 2001 de l'institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE), service à compétence nationale rattaché à la direction du personnel, de la modernisation et de l'administration, a entraîné une clarification des rôles de maîtrise d'ouvrage et de maîtrise d'oeuvre. Ces deux activités étaient intégrées antérieurement au Centre de Formation Professionnelle et de Perfectionnement (CFPP).
La DPMA en liaison avec les directions définit les politiques ministérielles et met en oeuvre ces politiques. Les principaux opérateurs de formation du ministère sont l'IGPDE et les écoles directionnelles.
2. La charte ministérielle de la formation
Un projet de charte de formation ministérielle a été élaboré en collaboration avec les directions à réseau. Réaffirmant le droit individuel à la formation mais l'inscrivant dans le cadre plus large de l'intérêt du service, ce projet définit :
- les objectifs prioritaires : valoriser les compétences professionnelles des agents et permettre des parcours professionnels personnalisés, assurer un meilleur équilibre entre formation initiale, tenant compte de l'amélioration du niveau des « entrants », et formation continue (en cas de promotion, d'accès à un nouvel emploi, d'utilisation de nouveaux outils) ;
- des axes prioritaires de formation : ressources humaines (management et dialogue social), gestion publique (contrôle de gestion, qualité), accompagnement de l'évolution du ministère (travail en réseau, conduite de projet, ouverture sur l'extérieur, formation aux nouvelles technologies ;
- des objectifs de modernisation : meilleure synergie entre acteurs de la formation (banques d'épreuves), développement de nouveaux outils (e-formation, tutorat) et modes de fonctionnement.