3. La nécessité d'un financement intégral et pérenne
Or, La Poste , désormais soumise à la pression concurrentielle sur la totalité de son domaine d'activité, ne pourra pas contribuer de manière indéfinie au financement d'une mission qui ne pèse pas sur ses concurrents, notamment les grands établissements postaux européens, chargés seulement de la mission de service universel.
Votre rapporteur souligne en conséquence qu'il est temps de trouver une solution de financement à la mission d'aménagement du territoire de La Poste et que l'État, garant de la cohésion sociale et territoriale, ne saurait en être absent.
Les interrogations concernant le financement de cette mission sont d'autant plus prégnantes que la modernisation du réseau de l'Enseigne , qui a débuté voici quelques années, est loin d'être achevée et nécessite encore d'importants investissements. La Poste les estime à 350 millions d'euros par an sur la période 2009-2012, se répartissant en 175 millions d'euros pour la rénovation des bureaux et autant pour le développement des systèmes d'information.