G. THEATRE ET SPECTACLES

en millions de francs

LFI 1996

PLF 1997

%

1997/1996

DO

1 319,2

1 319,2

0

AP

158,5

68,9

- 57

DO + AP

1 477,7

1 388,1

- 6

Les dotations de fonctionnement des établissements publics nationaux devraient être globalement maintenues en 1997 après deux années de progression significative.

Les crédits d'intervention de l'État, dans ce secteur, constituent la source du soutien aux grands réseaux de la diffusion et de la création dramatiques, qu'il s'agisse des Centres dramatiques, des Scènes nationales, des compagnies ou des grands festivals.

L'enveloppe de ces crédits devrait être entièrement préservée.

Les priorités porteront sur :


• l'initiation des jeunes au théâtre ;


• les théâtres "missionnés ;


• un programme de "restitution audiovisuelle" du spectacle vivant ;


• la formation de futurs artistes et de techniciens professionnels du théâtre (1 million de francs) ;


• l'écriture dramatique contemporaine.

En matière d'équipements, deux grands programmes caractériseront l'année 1997 :


• l'achèvement du grand théâtre de Toulouse ;


• la rénovation du théâtre de l'Odéon.

Enfin, un grand projet en région sera lancé à Moulins, futur pôle national des costumes de scène pour la conservation et la restauration, qui regroupera les collections des grandes institutions nationales (Opéra, Comédie Française...)

Le théâtre national de Strasbourg devrait, enfin, rouvrir ses portes à la fin de l'année 1997.

H. LA MUSIQUE ET LA DANSE

en millions de francs

LF1 1996

PLF 1997

% 97/96

DO

1.878.4

1.883,7

0,3

AP

130.7

89.0

- 31,9

DO + AP

2.009,1

1.972,7

- 1,8

Dans ce secteur, le ministère de la culture exerce les missions et attributions suivantes :

- tutelle des établissements publics du secteur ;

- protection et valorisation du patrimoine musical, lyrique et chorégraphique ;

- sensibilisation du public à la pratique musicale et chorégraphique ;

- création, recherche et aide aux créateurs ;

- formation musicale et chorégraphique spécialisées ;

- insertion professionnelle des musiciens, des chanteurs et des danseurs ;

- promotion de la chanson, du jazz et des variétés ;

- soutien aux industries et aux actions de nature audiovisuelle appliquées au secteur musical et chorégraphique.

Les objectifs ainsi énoncés s'articulent autour de deux priorités :

- la mise en place, en liaison avec les collectivités territoriales, d'un grand réseau d'enseignement et de formation professionnelle ;

- un accès plus large du public à la pratique musicale et chorégraphique ainsi qu'aux grandes oeuvres du répertoire et de la création contemporaine.

Les moyens financiers globaux mis à la disposition du secteur de la musique et de la danse depuis 1990 sont retracés dans le tableau ci-dessous :

(en millions de francs)

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1.660,50

1.716,70

1.791,50

1.696,40

1.773,80

1.923,00

2.021,10

S'agissant de la diffusion musicale et chorégraphique, l'État continuera à favoriser le renforcement des orchestres régionaux et nationaux, des ensembles musicaux ou des compagnies chorégraphiques (afin qu'ils participent à des actions culturelles dans des communes petites ou moyennes ou des zones rurales) et des associations et compagnies qui explorent des répertoires autres que ceux programmés par les grandes maisons d'opéra.

Les moyens consacrés à la diffusion et à la création symphonique, lyrique et chorégraphique se seront élevés à 545 millions de francs en 1996.

En 1996 deux grands établissements publics nationaux se seront plus particulièrement signalés :

- l'Opéra National de Paris tout d'abord, qui a mis en oeuvre, grâce aux dotations nouvelles dont il a disposé l'année dernière (+ 3,78 MF) et à la suite de l'achèvement des travaux de rénovation de la salle "Garnier", les mesures de redressement arrêtées en 1995.

- la Cité de la Musique, en second lieu, à la fois salle de concerts et lieu de pédagogie et de rencontre, qui a renforcé son rôle dans le développement de la vie musicale nationale.

Le projet de loi de finances pour 1997 prévoit pour les établissements publics du secteur des moyens globalement stabilisés (- 0,8 % par rapport à 1996).

Si la Cité de la Musique enregistre une baisse de sa dotation de 4,1 millions de francs, (- 2,8 %). les deux Conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et de Lyon verront leurs crédits maintenus.

L'Opéra national de Paris bénéficiera, pour sa part, d'une reconduction de sa dotation de fonctionnement (543,123 millions de francs).

S'agissant de l'enseignement et de la formation, l'État prolongera en 1997 ses actions visant à compléter la carte des établissements du point de vue de la formation professionnelle et des écoles contrôlées.

Un projet de loi sur l'enseignement de la musique et de la danse devrait être bientôt soumis au Parlement,.

Ce projet visera à remédier à ce que le gouvernement considère comme trois défauts du dispositif actuel : une certaine confusion dans les compétences respectives des collectivités locales et de l'État, une insuffisance de coordination dans le réseau des établissements et l'absence, en dehors des deux Conservatoires Nationaux Supérieurs, d'un "outil spécifique" en matière d'enseignement supérieur notamment pour la formation des professeurs.

Le tableau ci-après retrace les moyens budgétaires mis à la disposition de la musique et de la danse dans le projet de budget pour 1997 :

en millions de francs

Chapitres

LFI 1996

PLF 1997

36 60 52 CNSM de Paris

36 60 53 CNSM de Lyon

36 60 56 Cité de la Musique 36 60 51 Opéra de Paris

36 60 51 Caisse de retraite

36 60 55 Ecole de danse

73,32

56,80

145,17

543,12

71,90

16,64

73,316

56,80

141,07

543,12

68,63

16,64

Total Etablissements publics

906,94

899,58

43 40 Musique et Danse

43 60 Enseignement Form.

43 92 Commandes

677,21

297,00

5,329

678,27

297,00

5,329

Total Titre IV

979,54

980,59

Pour mémoire

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