1
+ 9 milliards pour la prise
en
charge par RFF de la dette liée aux infrastructures
(134,2 milliards de francs), + 1 milliard de charges
financières sur les investissements de 1997, qui ne sont plus à
la charge de la SNCF, + 2 milliards liés au complément
de désendettement par l'Etat de 28,3 milliards de francs avec effet
au 1er janvier 1997, par transfert au service annexe d'amortissement de la
dette, + 5 milliards d'allégements des dotations aux
amortissements, en raison du transfert à RFF des actifs liés
à l'infrastructure, enfin - 6 milliards de francs de
péages à RFF.
2
Concours aux transports ferroviaires (37,5 milliards de
francs) + SNCF et RFF Ile-de-France (1,1 milliard de francs) +
FITTVN (1,9 milliard de francs) + compensation interrégimes sociaux
(4,7 milliards de francs) + dotation en capital RFF
(13 milliards de francs) + réductions tarifaires autres
ministères (1,7 milliard de francs) + contribution des
collectivités locales (6 milliards de francs).
3
Les redevances sont proportionnelles au trafic. Leur montant
n'est donc pas précisément connu à l'avance.
4
Péages (6,3 milliards) - coûts d'exploitation et
d'entretien (16,8 milliards) - amortissement (5 milliards de francs)
= recettes (- 15,5 milliards)/valeur comptable des infrastructures
(148 milliards).
5
Pour 100 francs de recettes supplémentaires,
l'entreprise dépense 58 francs. L'objectif annoncé par la
SNCF est de réduire ce ratio de 0,58 à 0,40-0,45 en trois ans.
6
80.000 par jour aujourd'hui
7
Au terme du projet, le trafic attendu
(130.000 voyageurs par jour), représenterait encore un coût
pour la collectivité de près de 13 francs par voyage.
8
Ne sont subventionnables que les dépenses
d'infrastructures et d'équipement, à l'exclusion :
- du matériel roulant, y compris essais et pièces de parc, et
plus généralement tout équipement à
caractère mobilier ;
- des libérations d'emprise en terrain privé (acquisitions
foncières, démolition, reconstruction) ou sur le domaine public
(déviation de réseaux) ;
- des frais de fonctionnement du maître d'ouvrage (assistance technique,
formation, assurances) ;
- des aménagements urbains non spécifiquement liés
à la fonctionnalité du transport collectif : seules pourront
être subventionnées les mesures relatives à la
sécurité des usagers, à leur accessibilité
(personnes à mobilité réduite) et à
l'intermodalité (parcs relais, gares
d'échanges).
Projet de loi de finances pour 1999 : Transports terrestres
Rapports législatifs
Rapport général n° 66 (1998-1999), tome III, annexe 23, déposé le