5. La répartition du CIR par types de dépenses ne fait pas apparaître de dérive particulière
Le tableau suivant retrace la distribution des dépenses de l'assiette du CIR en fonction de leur type, tant en montant qu'en pourcentage.
Les charges de personnel restent le premier poste . Les frais de fonctionnement arrivent ensuite de façon logique, celles-ci étant, pour le calcul du crédit d'impôt, fixées forfaitairement à 75 % des dépenses de personnel. A elles deux, ces lignes représentent près de 80 % de l'assiette du CIR .
Les autres catégories de dépenses n'évoluent pas de manière très significative. Toutefois, il convient de relever la progression , d'une part, de la recherche externalisée , tant auprès des entreprises que des institutions publiques et, d'autre part, des dépenses relatives aux jeunes chercheurs .
6. Une forte progression du CIR en Ile-de-France
Enfin, le tableau ci-après montre la distribution régionale des déclarants, des bénéficiaires, des dépenses déclarées et du CIR lui-même en 2008.
Ces chiffres restent, pour l'heure, relativement difficiles à interpréter.
Ils font apparaître une nette progression relative de l'Ile de France (qui captait « seulement » 60,1 % du CIR en 2007), celle-ci bénéficiant sans doute d'un « effet siège » pour les dépenses déplafonnées, et une diminution relative de la plupart des autres régions.
La baisse significative qu'enregistre la région Midi-Pyrénées (qui a perçu 7,1 % du CIR en 2007) est sans doute l'effet de l'évolution des dépenses déclarées par le secteur aéronautique ( cf. ci-dessus ).