C. LE CHANGEMENT CLIMATIQUE AMPLIFIERA LE RISQUE INONDATIONS
1. Une hausse de l'intensité des inondations sur la période récente due en partie au changement climatique
Il n'est pas inutile de rappeler que le changement climatique n'est pas seulement une perspective, mais que ses conséquences concrètes sur la fréquence et l'intensité des catastrophes naturelles sont déjà observées sur la période récente, comme en témoignent les inondations et les submersions marines.
Il est établi que l'évolution du climat a conduit à une hausse globale de la pluviométrie en France métropolitaine. Une étude estime ainsi que la survenance d'un événement équivalent aux précipitations du printemps 2016 est deux fois supérieure à la période industrielle28(*). De manière plus spécifique, une autre étude évalue la probabilité d'atteindre un événement centennal dans les Cévennes à 2,5 fois plus importante actuellement que durant la période de 1971 à 200029(*).
La situation est toutefois contrastée sur le territoire métropolitain. Sur les cinquante dernières années, Météo-France constate une augmentation des précipitations dans la moitié nord de la France, tandis que le sud connaît une légère diminution des pluies. L'augmentation au nord est plus marquée l'hiver, tandis que la diminution au sud est surtout constatée l'été. Par exemple, on mesure à Boulogne-sur-Mer une augmentation des précipitations hivernales de 50 % entre 1961 et 2017, tandis qu'à Nice, on constate une baisse des précipitations estivales comprise entre 20 et 30 % sur la même période.
Il faut également relever que la confiance dans l'interprétation des données est plus élevée pour les phénomènes d'augmentation de la pluviométrie dans le nord que pour la stabilité ou la diminution des pluies dans le sud.
Évolution observée du cumul annuel
des pluies
en France métropolitaine sur la période
1961-2014
Source : réponses de Météo-France au questionnaire des rapporteurs
L'augmentation des pluies est liée à celle de la température, car une atmosphère plus chaude peut transporter davantage de vapeur d'eau. Le rapport annuel de 2022 du Haut Conseil pour le climat, qui s'appuie lui-même sur les travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), estime ainsi que pour chaque degré de réchauffement, les couches basses de l'atmosphère peuvent transporter 7 % de vapeur d'eau supplémentaire.
Des précipitations en moyenne plus élevées ne sont d'ailleurs pas incompatibles avec la progression parallèle des épisodes de sécheresse, dans la mesure où la hausse de la pluviométrie se traduit d'abord par une intensification des épisodes de pluies extrêmes. Le rapport précédemment cité du Haut Conseil pour le climat indique ainsi que « Les records de précipitations ont augmenté d'environ 20 % en 60 ans dans la région méditerranéenne française », et plus généralement qu'« Une intensification des pluies extrêmes est observée à l'échelle de l'Europe de l'Ouest (avec une contribution probable de l'influence humaine sur le climat), et dans le sud-est de la France. »30(*) De la même façon, le Schapi rappelle que « Des pluies moins importantes en cumul sur le sud peuvent néanmoins être dévastatrices si elles se présentent plus souvent sous forme d'évènements intenses. »31(*)
En ce qui concerne les tempêtes, il n'est en revanche pas observé une progression de leur nombre ni de leur intensité au cours de la période récente, comme l'a rappelé Météo-France dans sa contribution aux travaux de la mission d'information : « Contrairement à l'évolution d'autres phénomènes météorologiques comme les vagues de chaleur, il n'existe pas de consensus scientifique clair sur l'effet du changement climatique sur la fréquence ou l'intensité des tempêtes en France. On n'observe pas de tendance significative sur les évolutions passées depuis plus de 40 ans. »32(*)
Les 40 tempêtes majeures en France
métropolitaine
de 1980 au 2 novembre 2023
Source : réponses de Météo-France au questionnaire des rapporteurs
Devant les rapporteurs toutefois, Météo-France a estimé que l'hypothèse d'une influence du climat sur l'intensité des tempêtes ne devait pas être écartée. En effet, même si le rail de dépression au sud à l'origine des tempêtes de l'automne et hiver derniers n'est pas causé par le changement climatique - car il s'agit d'un phénomène climatique récurrent -, il demeure en revanche possible que la hausse des températures ait aggravé leur intensité sur la période récente, et que les tempêtes soient encore plus violentes les décennies à venir.
Concernant les cyclones en revanche - qui est une problématique touchant spécifiquement l'outre-mer - il est établi que le changement climatique a conduit à leur augmentation sur la période récente. En faisant la synthèse des études scientifiques disponibles sur la question, la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion des risques naturels majeurs dans les territoires d'outre-mer de mai 2024 est arrivée à la même conclusion : « le changement climatique est un facteur d'aggravation majeur des aléas de type hydroclimatiques et marins (cyclones, inondations, submersion marine, vent, pluviométrie, érosion) qui se traduit par une élévation des températures et du niveau de la mer, et une recrudescence des phénomènes météorologiques extrêmes. »33(*)
Le dernier rapport du GIEC considère comme vraisemblable que la proportion de cyclones de catégories 3 ou supérieure ait augmenté en moyenne sur le monde lors des 40 dernières années. Pour les Antilles, le modèle « Arpege-climat » de Météo-France indique que les ouragans de catégories 4 et 5 sont plus fréquents. Cette commission d'enquête rapporte également que « les pluies cycloniques devraient également être amenées à augmenter de 5 à 15 % du fait de l'augmentation de la température de l'air. »34(*)
Dans l'océan indien, selon les résultats du projet « Building resilience in the indien ocean » (BRIO), dont l'objectif est de construire des projections climatiques dans la région : à l'horizon 2100, les précipitations pourraient augmenter de 10 à 20 % durant l'été austral, avec une probabilité que la fréquence des cyclones de catégorie 5 augmente. À l'inverse, l'activité cyclonique pourrait diminuer en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie. En revanche, les pluies intenses autour des cyclones pourraient augmenter.
Le lien entre l'intensification des pluies et l'évolution de la sinistralité des inondations et des submersions doit toutefois être considéré avec prudence.
En effet, malgré l'augmentation de la pluviométrie, la Caisse centrale de réassurance (CCR) n'a pas constaté une augmentation significative de la sinistralité inondations sur les vingt dernières années : le coût (en moyenne annuelle) de celle-ci était de 943 millions d'euros en 2000, contre 979 millions d'euros en 202335(*). D'après la CCR, la totalité de cette progression s'explique par les réformes du régime d'indemnisation des catastrophes naturelles. Il en va globalement de même pour la sinistralité provoquée par les submersions marines, avec une très légère augmentation due au climat (61 millions d'euros en 2000 contre 63 millions d'euros en 2023).
Ces chiffres ne signifient aucunement qu'il n'y a pas de lien entre les évolutions climatiques des dernières décennies et les inondations ainsi que les submersions marines. La stabilité de la sinistralité peut être expliquée par de nombreux autres facteurs, comme l'installation de protections (digues, murailles, etc.) et l'évolution des règles urbanistiques. Lorsque l'on ne regarde plus seulement la sinistralité, mais la fréquence des événements, il apparaît que les inondations ont en moyenne progressé.
En ce qui concerne les inondations par débordement, une étude observe une progression au nord et particulièrement dans le nord-ouest de la France36(*). En revanche, une diminution de ce type d'inondations serait plutôt constatée dans le Sud, sans que celle-ci ne soit parfaitement établie37(*). Dans le cas des inondations par ruissellement, il apparaît en revanche établi que l'augmentation des précipitations a globalement conduit à leur progression. La mission sur l'assurabilité des risques climatiques conclut ainsi qu'« Il est donc aujourd'hui faisable d'attribuer au changement climatique des événements d'inondations par ruissellement »38(*).
En outre, les conséquences du changement climatique sur la survenue des inondations et des submersions marines ne suivent pas une courbe linéaire. Il est envisageable que la poursuite de l'augmentation des températures conduise à un emballement de ces événements extrêmes. Il est donc nécessaire d'examiner en parallèle les projections sur les décennies à venir.
2. Sur le long terme, la fréquence et l'intensité des inondations progresseront de manière différenciée selon les territoires
Il y a un consensus parmi les scientifiques sur le fait que l'augmentation des températures ainsi que l'élévation du niveau de la mer conduira à une hausse de la fréquence des inondations et des submersions marines, même si des marges d'incertitude demeurent sur la portée exacte de cet effet.
a) Les inondations seront en moyenne plus fréquentes et plus intenses dans les décennies à venir
Dans le scénario de la trajectoire de référence du réchauffement climatique, il est attendu une augmentation moyenne des pluies extrêmes, confirmant la tendance observée sur le climat des cinquante dernières années. De même, la progression de la fréquence et de l'intensité des sécheresses est désormais bien établie. Météo-France a ainsi déclaré aux rapporteurs que : « La variabilité saisonnière et les extrêmes augmenteront plus vite que les changements moyens et ainsi les épisodes de pluie extrême et de sécheresse du sol deviendront à l'échelle globale plus fréquents et plus intenses. »39(*)
En outre-mer, il est estimé que le changement climatique conduira à une intensification des cyclones, autant au niveau de la pluviométrie que de la force des vents.
D'une manière générale, l'augmentation de la fréquence des précipitations intenses, devrait conduire à une aggravation globale des inondations par ruissellement, qui touchera principalement les territoires qui sont déjà les plus concernés par ces catastrophes naturelles.
Concernant les inondations par débordement, la situation est plus contrastée : le changement climatique conduira à une transformation de l'humidité des sols, qui pourra se traduire par une augmentation ou une diminution des inondations selon les régions. D'après la mission sur l'assurabilité des risques climatiques : « le projet Explore 2070 [...] anticipe une augmentation de l'intensité des crues dans les Cévennes, dans le Nord-Est de la France. Dans d'autres régions, notamment dans les Alpes, les Pyrénées, le Jura, dans certaines parties du bassin versant de la Garonne et de la Seine, l'aléa inondation par débordement pourrait au contraire diminuer. »40(*)
Projections climatiques concernant les épisodes cévenols En ce qui concerne les projections futures, les projections climatiques régionalisées n'ont pas à ce jour une résolution spatiale suffisante pour simuler les épisodes convectifs comme les épisodes méditerranéens. Des travaux sont en cours, notamment dans le cadre de la (Trajectoire de réchauffement de référence pour l'adaptation au changement climatique) TRACC, pour répondre plus précisément à la question de l'impact du changement climatique sur ces évènements extrêmes. Toutefois, à ce jour, les études réalisées avec une large gamme de modèles numériques (modèles planétaires à environ 100 km, modèles régionaux à environ 12 km, modèles résolvant la convection à 2-3 km) s'accordent pour conclure à une augmentation de l'intensité de ces événements méditerranéens dans un climat plus chaud. On s'attend à une augmentation des pluies extrêmes sur le nord-ouest de la Méditerranée avec une confiance faible pour un niveau de réchauffement à 1,5 °C et une confiance élevée pour un niveau de 4 °C. L'intensification attendue est en moyenne de quelques pourcentages sur les cumuls quotidiens par °C de réchauffement, mais avec une incertitude qui reste importante. Cela n'exclut pas des accroissements d'intensité largement supérieurs au taux de Clausius-Clapeyron (soit 7 %/°C), notamment sur les cumuls horaires. Les projections n'indiquent pas d'évolution claire du nombre total d'événements méditerranéens, mais les événements les plus intenses en termes de cumuls de pluie deviendront plus fréquents. Il n'y a pas non plus d'évolution claire de la localisation géographique des épisodes méditerranéens. Source : réponses de Météo-France au questionnaire écrit des rapporteurs Note : les projections climatiques régionalisées sont disponibles sur le site de Météo-France DRIAS : https://www.drias-climat.fr/ |
Sur l'ensemble du territoire français, la sinistralité relative aux inondations pourrait connaître une progression située entre 6 % et 19 % à l'horizon 2050. Le choix de la projection climatique peut toutefois modifier de façon très significative le profil des territoires qui connaîtront une progression de la sinistralité.
Les scénarios RCP Les scénarios « RCP », pour « représentative concentration pathways », sont des scénarios utilisés par le GIEC pour construire des projections climatiques. Ils permettent de distinguer différentes hypothèses de l'influence de plusieurs facteurs, dont surtout de la quantité de gaz à effet de serre émise dans l'atmosphère, sur l'évolution du climat. Le GIEC emploie quatre scénarios, « 2.6 », « 4.5 », « 6.5 », « 8.5 », dont les chiffres se réfèrent à un niveau de « forçage radiatif ». Le forçage radiatif désigne la différence entre l'énergie reçue et l'énergie perdue dans un système climatique. En d'autres termes, plus le chiffre est élevé, plus le système est réchauffé. Dans son étude sur la sinistralité des catastrophes naturelles à l'horizon 2050, la Caisse centrale de réassurance s'est concentrée sur les scénarios RCP 4.5 et RCP 8.5. Source : mission conjointe de contrôle |
Évolution de la sinistralité inondations
(en millions d'euros)
Source : mission
conjointe de contrôle, d'après le rapport sur les
conséquences du changement climatique sur le
coût des
catastrophes naturelles en France à horizon 2050 de la Caisse
centrale de réassurance publié
septembre 2023
Dans le scénario RCP 4.5, l'arc méditerranéen devrait voir une progression de la sinistralité pour cause d'inondations qui approche ou dépasse les 100 %, de même que la Bretagne et la côte ouest. Dans le scénario RCP 8.5, les inondations seront au contraire moins intenses en moyenne dans le sud de la France, elles progresseront de manière plus modérée en Bretagne, et elles seront plus importantes dans le nord.
Comparaison des évolutions des dommages
assurés moyens annuels
par département dus aux inondations
entre le climat actuel et 2050
Source : les conséquences du changement climatique sur le coût des catastrophes naturelles en France à horizon 2050, Caisse centrale de réassurance, septembre 2023
b) Le changement climatique conduira à une forte hausse de la sinistralité provoquée par les submersions marines
Si les sinistres liés aux submersions marines représentent un coût moins substantiel que les inondations par ruissellement ou par débordement, leur évolution en raison du changement climatique est plus rapide. La sinistralité relative aux submersions marines augmenterait ainsi de 75 % à 91 % par rapport au climat actuel à l'horizon 2050, selon la projection climatique retenue41(*). La mission sur l'assurabilité des risques climatiques évalue quant à elle l'augmentation du coût des dommages d'un facteur 2 à un facteur 10 à horizon 205042(*).
Évolution de la sinistralité submersions marines
(en millions d'euros)
Source : mission conjointe de contrôle,
d'après le rapport sur les conséquences du changement climatique
sur le
coût des catastrophes naturelles en France à horizon
2050 de la Caisse centrale de réassurance publié
en
septembre 2023
Le changement climatique favorise la survenue des submersions marines par l'élévation du niveau des mers et l'intensification des tempêtes. Selon les projections climatiques actuelles, le premier facteur serait le plus déterminant en France métropolitaine : « Si le changement climatique peut avoir des effets sur les caractéristiques des tempêtes météorologiques, le phénomène le plus préoccupant en France métropolitaine en ce qui concerne l'aléa de submersion marine futur est l'élévation du niveau marin. »43(*) Concernant l'outre-mer, le sixième rapport du GIEC indique que le changement climatique devrait conduire à une intensification des cyclones, et par là à une progression de la submersion marine dans les territoires concernés.
Tout comme pour les autres types d'inondations, les territoires les plus exposés aux submersions marines ne sont pas identiques selon les projections climatiques retenues. Pour une période de retour de 50 ans, le scénario 4.5 prévoit des submersions marines plus importantes sur la Manche que dans le scénario 8.5. En revanche, ce scénario est plus défavorable à la Méditerranée.
Comparaison des évolutions des dommages assurés par département dus aux submersions marines entre le climat actuel et 2050
Source : les conséquences du changement
climatique sur le coût des catastrophes naturelles en France
à
horizon 2050, Caisse centrale de réassurance,
septembre 2023
Les collectivités d'outre-mer sont également particulièrement exposées à l'augmentation du risque de submersion marine : les littoraux sont souvent urbanisés, et une partie de cet habitat est précaire. Pour cette raison, la loi de finances initiale pour 2024 a étendu les financements du fonds Barnier aux actions menées par les agences de la zone des cinquante pas géométriques44(*).
Le projet « changement climatique et conséquences sur les Antilles françaises » indique qu'en Guadeloupe notamment, dans le scénario d'une hausse du niveau de la mer de 80 centimètres, les vagues les plus hautes pourraient croître de 20 % à 40 % dans les zones de mangrove autour du Grand-cul-de-sac-marin. La superficie d'exposition potentielle au risque de submersion à Kourou et Cayenne pourrait également doubler entre 2050 et 210045(*).
Le risque de submersion marine est particulièrement présent en Polynésie française, et il est voué à progresser avec l'élévation du niveau de la mer. Ainsi, depuis le 1er janvier 2023, les habitations au bord du littoral doivent obligatoirement être surélevées. Le site de l'administration de la Polynésie française souligne ainsi que : « Les dernières données disponibles montrent que cette hausse, très variable d'une région à l'autre, s'est effectuée au rythme de 1,2 cm par an sur les 20 dernières années dans la région du Pacifique oriental. D'ici à 2100, elle pourrait être de 50 cm à 1 m. »
Le cas de Saint-Pierre-et-Miquelon peut également apporter des enseignements. En effet, le village de Miquelon-Langlade, qui comprend environ 600 habitants et qui est la seule commune présente sur l'île de Miquelon, fait face à un risque de disparition en raison des submersions, provoquées par l'érosion côtière et l'augmentation de l'intensité des cyclones. Il est en effet estimé que le nord-ouest de l'Atlantique connaîtra une hausse des précipitations lors des cyclones. Par conséquent, le village de Miquelon a été déplacé dans les terres. Un « atelier des territoires » avait d'ailleurs été mis en place pour instaurer un dialogue avec les personnes dont les habitations ont été déplacées.
* 28 Sjoukje et al., 2018, étude citée par le rapport annuel 2022 du Haut conseil pour le climat, « Dépasser les constats, mettre en oeuvre les solutions », juin 2022.
* 29 Luu et al., 2018, étude citée par le rapport de la mission sur l'assurabilité des risques climatiques, « Adapter le système assurantiel français face à l'évolution des risques climatiques », Thierry Langreney, Gonéri Le Cozannet, Myriam Mérad, décembre 2023.
* 30 Rapport annuel 2022 du Haut conseil pour le climat, « Dépasser les constats, mettre en oeuvre les solutions », juin 2022.
* 31 Source : réponses du Service central d'hydrométéorologie et d'appui à la prévision des inondations (Schapi) au questionnaire des rapporteurs.
* 32 Source : réponses de Météo-France au questionnaire des rapporteurs.
* 33 Rapport de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion des risques naturels majeurs dans les territoires d'outre-mer, M. Mansour Kamardine (Président), M. Guillaume Vuilletet (Rapporteur), 27 mai 2024.
* 34 Rapport de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion des risques naturels majeurs dans les territoires d'outre-mer, M. Mansour Kamardine (Président), M. Guillaume Vuilletet (Rapporteur), 27 mai 2024.
* 35 Il ne s'agit pas de la sinistralité inondations constatée en 2000 et 2023, mais d'une estimation de ce que représente la sinistralité inondations lors d'une « année représentative » selon le climat en 2000 et le climat en 2023. Cette année représentative est déterminée par l'étude des années qui précèdent et qui suivent, ainsi que par des simulations.
* 36 « Changing climate both increases and decreases European river floods », Günter Blöschl et al., 28 août 2019.
* 37 La mission sur l'assurabilité des risques climatiques évalue le degré de confiance dans cette diminution à « moyen ».
* 38 Rapport de la mission sur l'assurabilité des risques climatiques, « Adapter le système assurantiel français face à l'évolution des risques climatiques », Thierry Langreney, Gonéri Le Cozannet, Myriam Mérad, décembre 2023.
* 39 Source : réponses de Météo-France au questionnaire écrit des rapporteurs.
* 40 Rapport de la mission sur l'assurabilité des risques climatiques, « Adapter le système assurantiel français face à l'évolution des risques climatiques », Thierry Langreney, Gonéri Le Cozannet, Myriam Mérad, décembre 2023. Le projet explore 2070 a été mené par la direction de l'Eau et de la biodiversité conjointement avec plusieurs acteurs institutionnels sur une période allant de juin 2010 à octobre 2012. Il avait pour objectif d'évaluer les conséquences du changement climatique sur les milieux aquatiques et la ressource en eau. Il a permis également l'élaboration de stratégies d'adaptation.
* 41 91 %
pour le scénario RCP 4.5 et 75 % pour le scénario RCP 8.5. La
Caisse centrale de réassurance que pour des périodes des
supérieures à 50 ans, la tendance d'inverse : coût du
scénario RCP 8.5 devient plus important.
* 42 Rapport de la mission sur l'assurabilité des risques climatiques, « Adapter le système assurantiel français face à l'évolution des risques climatiques », Thierry Langreney, Gonéri Le Cozannet, Myriam Mérad, décembre 2023.
* 43 Rapport de la mission sur l'assurabilité des risques climatiques, « Adapter le système assurantiel français face à l'évolution des risques climatiques », Thierry Langreney, Gonéri Le Cozannet, Myriam Mérad, décembre 2023.
* 44 Article 227 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024. La zone des cinquante pas géométriques désigne une bande de terre de 81,2 mètres le long du littoral de la Réunion, de la Guadeloupe et de la Martinique. Les agences de la zone des cinquante pas géométriques peuvent effectuer des régularisations de l'habitat précaire et des aménagements sur ce territoire.
* 45 Étude « Guyaclimat » de 2022 du BRGM et de Météo-France. Cette étude, ainsi que la précédente, sont également citées par le rapport de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion des risques naturels majeurs dans les territoires d'outre-mer, M. Mansour Kamardine (Président), M. Guillaume Vuilletet (Rapporteur), 27 mai 2024.